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 Ingrid Betancourt

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Toinou
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Toinou


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MessageSujet: Sarkozy: "Nous ne vous laisserons jamais tomber"   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyVen 7 Déc - 19:43

Le chef de l'Etat a adressé deux messages, vidéo et audio, aux FARC et à leurs otages. Il demande "solennellement" au chef de la guérilla, Manuel Marulanda, de relâcher la Franco-colombienne. A l'otage française, il lance: "Nous ne vous laisserons jamais tomber".


Le président français Nicolas Sarkozy a adressé mercredi 5 décembre un message aux otages des FARC pour les soutenir et un autre au chef de la guérilla colombienne, Manuel Marulanda, pour lui demander de relâcher Ingrid Betancourt, en échange de quoi il s'engage à aider à la recherche d'un accord humanitaire pour les autres prisonniers.
"Je forme un rêve: celui de voir Ingrid au milieu des siens pour Noël", déclare le chef de l'Etat dans un message télévisé destiné au chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Ingrid Betancourt aura 46 ans le 25 décembre.
"Je vous demande solennellement de relâcher Ingrid Betancourt et de ne pas porter sur votre conscience le risque que ferait peser sa disparition. C'est aujourd'hui une femme à bout de forces (...) Il faut sauver une femme en danger de mort", explique-t-il, faisant référence aux preuves de vie de l'otage diffusées la semaine dernière.



Favoriser un accord humanitaire

La sénatrice franco-colombienne a été enlevée en Colombie le 23 février 2002 avec sa directrice de campagne Clara Rojas. La précédente preuve de vie remontait à 2003.
"Monsieur Marulanda, vous portez une lourde responsabilité. Je vous demande de l'assumer", lance le président français sur un ton déterminé, debout en costume noir à l'Elysée.
Dans un communiqué, la Fédération internationale des Comités Ingrid Betancourt (FICIB) "salue le geste humain et solennel" de Nicolas Sarkozy et dit espérer "qu'au-delà de cet appel, des actions concrètes sont menées, en particulier à travers les bons offices" du président vénézuélien Hugo Chavez, dont la médiation avec les FARC a été suspendue par Bogota.
En contrepartie de la libération d'Ingrid Betancourt, Nicolas Sarkozy promet de favoriser la conclusion d'un accord humanitaire d'échange des prisonniers des FARC contre les guérilleros détenus par le gouvernement colombien.



"Je condamne vos méthodes"

"Je m'engage de mon côté à continuer à m'impliquer personnellement dans la recherche d'une solution humanitaire, pour la libération de tous les autres séquestrés. Au-delà, je m'engage à redoubler d'efforts, si cela est souhaité, pour contribuer à trouver une issue au conflit colombien", ajoute l'hôte de l'Elysée.
Il dénonce toutefois l'action des FARC. "Je ne partage pas vos idées et je condamne vos méthodes, notamment les enlèvements qui plongent tant de familles dans le malheur", dit-il, "aucune lutte n'a de sens sans le respect de la dignité de l'être humain, qui est la seule fin possible de toute action politique".
Dans son appel aux otages, diffusé par Radio France Internationale (RFI), Nicolas Sarkozy leur transmet "le message de solidarité de la France". "La France ne vous oubliera pas. Elle ne vous oubliera jamais." "J'aurai, avec la discrétion qui s'impose, tous les contacts nécessaires pour atteindre le seul objectif qui m'intéresse: votre liberté", assure-t-il, mentionnant ses échanges avec les présidents colombien Alvaro Uribe, vénézuélien Hugo Chavez, et américain George Bush.



"Ingrid, nous ne vous laisserons jamais tomber"

Le président français s'adresse "plus particulièrement à Ingrid Betancourt", exprimant l'émotion que lui a causée le message désespérée de cette femme. "Ingrid, nous ne vous laisserons jamais tomber. Je vous supplie d'avoir confiance. Nous y arriverons. Il faut que vous teniez parce que votre famille vous attend", l'implore-t-il.
Le fils d'Ingrid Betancourt, Lorenzo, a estimé mercredi soir sur la chaîne Canal Plus que sa mère était "une flamme qui s'éteint" et que sa lettre était peut-être "un testament".
La vidéo, les photos et les lettres d'Ingrid Betancourt étaient les premières preuves de vie de l'otage depuis une vidéo remontant à 2003. La Franco-colombienne y apparaît amaigrie, prostrée, quasi-immobile, et fait part dans ses lettres de son désespoir. "Ici, nous vivons comme des morts", écrit-elle, soulignant toutefois qu'elle écoute les messages des familles des otages à la radio.
Les organisations de défense des otages des FARC estiment que la guérilla d'extrême gauche détient environ 3.000 prisonniers. L'accord humanitaire que veulent obtenir les FARC porte avant tout sur 46 otages de premier plan, parmi lesquels Ingrid Betancourt et trois Américains. (AP)
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Toinou
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MessageSujet: Daniel Ortega veut apporter son aide à la France   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptySam 8 Déc - 17:12

"Vous pouvez compter sur ma disposition et ma volonté à contribuer à une action humanitaire", a déclaré le président du Nicaragua en réponse à une invitation de Nicolas Sarkozy.

Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a déclaré, vendredi 7 décembre, être prêt à contribuer aux efforts lancés par le président français Nicolas Sarkozy pour la libération de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, retenue en otage par les Farc en Colombie.
"Vous pouvez compter sur ma disposition et ma volonté à contribuer à une action humanitaire", a déclaré Daniel Ortega en réponse à une invitation du président français à appuyer ses efforts pour la libération de la Franco-Colombienne.
"Je demande à notre frère Manuel Marulanda (chef de la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie) de remettre en liberté Ingrid Betancourt, un geste qui honorerait les Farc, Marulanda et la Colombie", a déclaré le président sandiniste au pouvoir depuis janvier, dans son message adressé dans un point de presse conjoint avec son homologue hondurien Manuel Zelaya, en visite à Managua.



Pour la médiation de Chavez

Daniel Ortega a également demandé que son homologue vénézuélien, Hugo Chavez, puisse reprendre ses efforts de médiation pour cette libération. La mission de médiation d'Hugo Chavez dans ce dossier a pris fin brutalement le 22 novembre à la demande du président colombien Alvaro Uribe.
Nicolas Sarkozy s'est adressé directement jeudi à Manuel Marulanda, lui demandant dans un message enregistré de relâcher Ingrid Betancourt, "une femme en danger de mort".
Vendredi, le gouvernement colombien a annoncé la création d'une "zone de rencontre" dans une région rurale pour négocier la libération des otages de la guérilla dont Ingrid Betancourt.
Les Farc réclament l'échange de 45 otages, dont la France-Colombienne et trois Américains, contre 500 guérilleros emprisonnés.
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MessageSujet: Fillon plaide pour Betancourt à Buenos Aires   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyLun 10 Déc - 11:02

Le Premier ministre doit rencontrer plusieurs dirigeants latino-américains, parmi lesquels Hugo Chavez, avec l'objectif de lever une coalition pour la libération de l'otage franco-colombienne.


François Fillon rencontre lundi 10 décembre à Buenos Aires plusieurs dirigeants latino-américains, dont le Colombien Alvaro Uribe et le Vénézuélien Hugo Chavez, avec l'objectif de lever une coalition pour la libération d'Ingrid Betancourt, otage des Farc depuis février 2002.
Le Premier ministre, qui représente la France aux cérémonies d'investiture de la présidente argentine Cristina Kirchner, relaiera le message de Nicolas Sarkozy en faveur d'une solution humanitaire d'urgence pour la Franco-Colombienne.



Mobilisation sans précédent

"Laisser Ingrid Betancourt dans la forêt colombienne, laisser l'oubli s'installer, ce serait un crime. Et la France ne veut pas participer à ce crime", a-t-il déclaré dimanche au deuxième jour de sa visite en Argentine, qu'il entend mettre à profit pour susciter une mobilisation sans précédent en faveur d'Ingrid Betancourt, dont les images poignantes diffusées récemment ont créé l'émoi sur le continent.
François Fillon a rencontré dimanche la mère d'Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio, qui a été invitée à Buenos Aires par Cristina Kirchner.
Yolanda Pulecio a exprimé l'espoir que les efforts de la France en faveur d'une pression collective plus forte incitent les Forces armées révolutionnaires de Colombie à libérer sa fille.
"C'est une urgence humanitaire maintenant. On ne peut pas attendre encore des années", a-t-elle dit à la presse à la suite de son entretien avec François Fillon.
"Je crois qu'avec la communauté internationale, toute l'aide de la France, et les pressions du Venezuela, de (la sénatrice colombienne) Piedad Cordoba, de tous les pays de l'Amérique latine, de tous les Américains démocrates, on va peut-être réussir à avoir Ingrid libre très vite. C'est une force trop forte", a-t-elle estimé.



"Symbole terrible"

François Fillon s'entretiendra successivement lundi avec la Chilienne Michelle Bachelet, le Bolivien Evo Morales, le Colombien Alvaro Uribe, le Brésilien Lula et l'Argentine Cristina Kirchner. Un entretien est prévu avec Hugo Chavez, mais l'heure n'est pas encore déterminée.
La médiation du président vénézuélien en faveur des otages de la rébellion colombienne, qui a notamment permis d'obtenir des preuves de vie d'Ingrid Betancourt, a été brutalement interrompue par Bogota le 22 novembre, au motif qu'Hugo Chavez avait outrepassé son mandat.
"L'idée, c'est d'élargir le cercle, de presser un peu plus les pays de la région de s'impliquer eux-mêmes", a-t-on expliqué dans l'entourage de François Fillon. "Ce serait un symbole terrible que la disparition d'Ingrid Betancourt, l'impuissance des pays de la région qu'elle signifierait".



"Geste immédiat" des Farc

La France attend "un geste immédiat" des Farc "indépendamment du processus de négociation" en souffrance depuis des années. Le cas d'Ingrid Betancourt serait ainsi singularisé au nom de l'"urgence humanitaire".
"Après, la France resterait aux côtés des pays de la région pour un processus de plus longue haleine", assure-t-on.
Alvaro Uribe a demandé dimanche à ce que la Croix-Rouge soit autorisée à se rendre auprès des otages du mouvement marxiste. Il propose aux Farc l'établissement d'une "zone de discussions" démilitarisée d'une superficie maximale de 150 km2. Une proposition similaire avait été rejetée par la rébellion en 2005. Les Farc réclament la libération de 500 guérilleros en échange de 45 otages qu'ils détiennent et exigent une zone démilitarisée de 780 km2 dans le sud-est de la Colombie.
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MessageSujet: La fille d'Ingrid Betancourt interpelle Elie Wiesel   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyMer 12 Déc - 14:19

Mélanie Delloye en appelle au prix Nobel de la paix pour mobiliser l'opinion publique américaine et peser dans les négociations avec les Farc en vue d'une libération de l'otage franco-colombienne.


La fille d'Ingrid Betancourt, Mélanie Delloye, en appelle au prix Nobel de la paix Elie Wiesel pour qu'il tente d'intervenir dans les négociations avec les Farc afin de permettre une libération prochaine de sa mère, affirme Europe 1, mercredi 12 décembre. Le philosophe, prix Nobel de la paix en 1986, a déjà demandé la libération de l'otage franco-colombienne et de tous les otages des Farc, sans s'impliquer davantage jusqu'à présent.
Mélanie Delloye l'a rencontré à New York pour lui demander de peser de tout son poids dans la mobilisation des Etats-Unis. Elie Wiesel "a été très à l'écoute, il a vraiment envie de s'engager, de mobiliser l'opinion américaine, et d'en parler aux plus hautes autorités aux Etats-Unis", a déclaré Mélanie Delloye.

Moment historique

Pour sa part, la mère d'Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio, a appelé mardi les Farc à profiter d'un "moment historique" pour libérer leurs otages, estimant que toute nouvelle avancée viendrait probablement des rebelles plus que du président colombien Alvaro Uribe.
Yolanda Pulecio a indiqué qu'elle avait rencontré plusieurs dirigeants sud-américains en marge de l'investiture de la nouvelle présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner, lundi, à Buenos Aires.

Pression sur Uribe

Selon elle, tous sont convenus de faire pression sur Alvaro Uribe en vue d'un échange humanitaire avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
"Franchement, j'attends peu" d'Uribe", a-t-elle déclaré. "J'attends beaucoup plus des Farc en ce moment (...) La guérilla doit se rendre compte que c'est un moment historique. Elle doit profiter de ce moment historique et montrer qu'elle a plus d'humanité que d'autres".
Les dirigeants de la France, du Chili, du Brésil et de l'Uruguay ont appelé ce week-end à Buenos Aires à un accord entre le gouvernement colombien et les Farc. Après avoir rencontré Cristina Fernandez de Kirchner mardi, Yolanda Pulecio a affirmé que la nouvelle présidente argentine lui avait fait part de sa volonté de participer à ces efforts diplomatiques. (avec AP)
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Emilie B
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MessageSujet: Re: Ingrid Betancourt   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyJeu 13 Déc - 23:41

Ce soir à la télé jste après les info y a eu un truc sur Ingrid..

6j avant son enlèvement, elle demandait aux farcs "Plus jamais d'enlèvements"...
5 ans après : la dernière photo d'elle...

Au final, un site internet (qu eje n'ai pas retenu...) pour l'aider.. je veux pas etre défaitiste mais je vois pas trop en quoi je peux l'aider...
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Toinou
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MessageSujet: Colombie : la libération des 3 otages est "en cours&quo   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyJeu 20 Déc - 19:39

C'est ce qu'affirme l'ex-mari d'Ingrid Betancourt, Fabrice Delloye, qui dit tenir cette information d'"un émissaire qui connaît les Farc". Le numéro deux de la guérilla demande "la démission immédiate d'Uribe et de tout son gouvernement" pour garantir la libération de tous les prisonniers.


La libération des trois otages dont la guérilla colombienne des Farc a annoncé l'élargissement "est en cours", a affirmé mercredi 19 décembre l'ex-mari d'Ingrid Betancourt Fabrice Delloye, citant les informations d'un émissaire, espérant les voir arriver très vite au Venezuela.
"C'est vrai (...) qu'ils ont quitté le périmètre de sécurité des Farc et donc ils sont en mouvement, il faut les attendre", a-t-il déclaré sur la station de la radio privée Europe 1.
"Les informations que nous avons reçues ce sont celles que j'ai eues personnellement avec un émissaire qui connaît les Farc et qui les a rencontrées récemment", a indiqué Fabrice Delloye.
Cet émissaire a confirmé "que la libération était en cours", a-t-il ajouté dans le cadre de la journée spéciale Ingrid Betancourt d'Europe 1, de Radio France Internationale et de la chaîne internationale de langue française TV5 Monde.



"L'impression que quelque chose s'est débloqué"

L'ex-mari de l'otage franco-colombienne a dit espérer que Clara Rojas allait "vite apparaître, normalement au Venezuela en compagnie de son enfant et en compagnie de la sénatrice Consuelo Gonzalez".
Dans un message rendu public mardi soir, les Farc se sont engagées à libérer trois otages, dont l'ancienne collaboratrice d'Ingrid Betancourt, Clara Rojas, enlevée avec elle le 23 février 2002, et son fils né en captivité.
"Je n'ai pas d'informations supplémentaires" concernant la libération de ces otages, a dit de son côté le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner. "Il faut être prudent, mais nous avons vraiment l'impression que quelque chose s'est débloqué", a-t-il ajouté.
"La manière dont (les Farc) ont félicité le président (vénézuélien Hugo) Chavez de son initiative font que les contacts entre le président Chavez et les Farc doivent se faire en ce moment pour que les Vénézuéliens sachent dans quelle zone" pourrait se faire la libération, a-t-il ajouté.
Le président Chavez a mené une médiation pour obtenir la libération des otages brutalement interrompue par le président Alvaro Uribe fin novembre.



Trouver une zone de rencontre

Des responsables français et la famille Betancourt ont à nouveau insisté mercredi sur le rôle incontournable d'Hugo Chavez dans ce dossier.
Le haut commissaire colombien pour la paix, M. Luis Carlos Restrepo, a de son côté rejeté une nouvelle fois la demande des Farc d'une zone démilitarisée pour échanger 45 otages dits "politiques", dont Ingrid Betancourt, contre 500 guérilleros.
"Nous allons continuer à insister de manière raisonnable pour créer une zone de rencontre car nous ne pouvons accepter une démilitarisation qui laisserait aux mains de Farc des citoyens qui vivraient sur le territoire concerné", a affirmé Luis Carlos Restrepo, selon une traduction d'Europe 1.
Mélanie Delloye, fille d'Ingrid Betancourt et de Fabrice Delloye, s'est alors directement adressée à M. Restrepo, affirmant que "le monde entier a les yeux sur le président colombien" Alvaro Uribe. Elle lui a demandé d'agir pour les otages "qui sont en train de pourrir dans la jungle".
"J'espère que le président colombien va comprendre qu'après le geste des Farc, c'est à son tour de tout gagner à faire un geste", a-t-elle dit.



Les Farc demandent la démission d'Uribe

Le porte-parole du mouvement marxiste, Raoul Reyes, a déclaré mercredi 19 décembre que le président colombien Alvaro Uribe était le principal obstacle à la réalisation d'un échange d'otages de la guérilla des Farc contre des prisonniers du gouvernement. "La démission immédiate d'Uribe et de tout son gouvernement garantirait la libération de tous les prisonniers par le biais de la signature d'un accord humanitaire sans obstacles", a affirmé le numéro deux des Farc dans une interview publiée mercredi par l'agence ANNCOL (proche de la guérilla).
Selon le chef rebelle, "les gouvernements et peuples amis de l'accord humanitaire et de la paix en Colombie seraient alors à nouveau respectés et leurs bons offices reconnus".
Raul Reyes dénonce "l'obstruction obstinée" du président colombien à tout accord de libération des otages.
Les Farc, principale guérilla de Colombie avec 17.000 hommes, réclament la libération de 500 guérilléros en échange de la libération de 45 otages, dont trois Américains et la franco-colombienne Ingrid Betancourt.
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Toinou
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MessageSujet: Le chef des Farc appelle à une "offensive générale&quot   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyVen 4 Jan - 14:47

Manuel Marulanda demande à ses troupes de "commencer à préparer les conditions d'une offensive générale" contre le gouvernement du président colombien Alvaro Uribe.


Le chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), Manuel Marulanda, appelle à une "offensive générale" en 2008, dans un message daté du 24 décembre et publié jeudi 3 janvier par l'Agence bolivarienne de presse (ABP), proche de la guérilla.
Le chef guérillero, âgé de 77 ans, demande à ses troupes de "commencer à préparer les conditions d'une offensive générale" contre le gouvernement du président colombien Alvaro Uribe, dans ce message de fin d'année.
"Il faut profiter de la crise générale que traverse le gouvernement et de la fatigue de certaines unités militaires", affirme-t-il dans ce texte, qui ne fait aucune allusion à l'opération humanitaire, montée par le Venezuela pour récupérer trois otages, dont les Farc ont promis la libération.



"Personne n'aurait perdu"

Le fondateur de la guérilla, en rébellion contre les autorités depuis 1964, souligne la nécessité de mener "des actions armées sur les routes, dans les hameaux, les centres urbains, les villages et les casernes sans laisser de trêve à l'ennemi".
Manuel Marulanda rappelle la principale exigence des Farc: la démilitarisation des municipalités de Florida et de Pradera, dans le sud du pays, afin d'organiser un échange entre plus d'une quarantaine d'otages, dont l'ancienne candidate à la présidence Ingrid Betancourt, et quelque 500 guérilleros emprisonnés.
"Si le président Uribe avait fait procéder à un retrait militaire à Florida et Pradera, le problème aurait été réglé depuis des années. Et ainsi, personne n'aurait perdu, tout le monde aurait gagné", estime-t-il.
Alvaro Uribe, connu pour sa fermeté envers la guérilla, s'oppose catégoriquement à une telle démilitarisation, estimant qu'elle permettrait aux Farc d'étendre leurs positions.



Mort d'un important membre des Farc

Ses déclarations paraissent au moment où l'armée annonce la mort d'un important membre des Farc, tué au cours d'"intenses combats" le 31 décembre, jour même de l'annonce du report de l'opération humanitaire.
Les affrontements ont eu lieu dans le département d'Arauca, limitrophe de l'Etat vénézuélien d'Apure, où se trouve l'un des aéroports qui avaient été préparés pour accueillir les otages après leur libération.
Les hélicoptères envoyés pour cette délicate opération ont quitté jeudi l'aéroport de Villavicencio, dans le centre de la Colombie, où ils ont attendu en vain que la guérilla fixe un point de rendez-vous pour aller les chercher dans la forêt. (avec AFP)
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MessageSujet: Les Farc: l'enfant à Bogota est le fils de Clara Rojas   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptySam 5 Jan - 12:18

La guérilla indique à son tour que l'enfant recueilli en 2005 par une institution colombienne est bien Emmanuel. Ivan Rojas, le frère de l'ex-directrice de campagne d'Ingrid Betancourt, va demander la garde de son neveu après de nouveaux tests ADN.


Dans un communiqué diffusé par l'Agence bolivarienne de presse (ABP), les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont reconnu vendredi 4 décembre que l'enfant recueilli en 2005 par une institution colombienne est bien Emmanuel, le fils de Clara Rojas, capturée par la guérilla avec Ingrid Betancourt.
L'enfant "ne pouvait pas rester au milieu d'opérations de guerre, de bombardements et de combats, en mouvement permanent et dans les contingences de la jungle", annonce la guérilla marxiste.
"C'est pourquoi cet enfant, dont le père est un guérillero, a été placé à Bogota chez d'honnêtes gens jusqu'à ce que soit signé un accord humanitaire", ajoute le texte daté du 2 janvier et signé par son organe dirigeant.



Demande d'adoption d'Ivan Rojas

Peu de temps auparavant, le procureur général de Colombie Mario Iguaran avait annoncé que l'analyse de l'ADN du petit garçon âgé de 3 ans et demi montrait "une compatibilité absolue avec celui de la famille de Mme Clara Gonzalez".
Les tests ont été effectués en comparant des échantillons sanguins de l'enfant et d'autres prélevés sur la mère et un frère de Clara Rojas, Ivan, venus à Caracas attendre sa libération et celle du petit Emmanuel, son fils né en juillet 2004 d'une relation consentante avec un membre de la guérilla. Ivan Rojas a fait savoir qu'il allait demander à obtenir la garde de son neveu Emmanuel lorsque la deuxième batterie de tests aura confirmé son identité.



Echec de l'opération humanitaire

La libération de trois otages, promise par les Farc, n'a pas abouti cette semaine. Outre Emmanuel et Clara Rojas, un troisième otage, l'ancienne parlementaire Consuelo Gonzalez, devait également être relâché.
Les Farc avaient promis de les remettre au président vénézuélien Hugo Chavez, chargé d'une médiation puis sèchement remercié par son homologue colombien Alvaro Uribe.
Vendredi la guérilla a aussi annoncé que cette opération "suivra son cours", accusant Bogota de "séquestrer" Emmanuel pour la "saboter".
L'échec de l'opération humanitaire a été imputé par les Farc à des opérations menées par l'armée colombienne dans la zone où les otages devaient être récupérés par des hélicoptères affrétés par la Croix Rouge.
Le président Uribe avait répliqué en accusant la guérilla de mentir. "Les Farc n'ont pas pu tenir leur engagement parce qu'ils ne détiennent plus Emmanuel", avait-il lancé.



Tentative des Farc de récupérer l'enfant

Selon les informations fournies par les autorités colombiennes, l'enfant, souffrant de "dénutrition, de paludisme, de diarrhées et d'une fracture de l'humérus", a été amené le 15 juin 2005 à l'hôpital de San Jose del Guaviare, à 300 km au sud-est de Bogota, par un homme, José Crisanto Gomez, qui s'est présenté comme son oncle. Les Farc auraient tenté de le reprendre le 28 décembre.
Avant même l'aveu des Farc, la famille de Clara Rojas était déjà convaincue que l'enfant était bien Emmanuel.
"Nous croyons totalement aux résultats" de l'analyse, avait affirmé vendredi Ivan Rojas, à son retour à Bogota vendredi.



"Sale coup" à l'accord humanitaire

Fabrice Delloye, ancien mari de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, détenue depuis 2002 par les Farc en Colombie, a pour sa part estimé vendredi que les derniers développements dans ce pays portaient un "sale coup" à un éventuel accord humanitaire qui permettrait la libération d'otages.
Les Farc disent être prêts à relâcher 45 de leurs otages, dont Ingrid Betancourt et trois Américains, contre la libération de 500 de leurs militants emprisonnés.
Tout en qualifiant les Farc de "salopards qui utilisent des moyens ignobles", Fabrice Delloye estime qu'Alvaro Uribe doit accepter la proposition de la guérilla d'un "échange humanitaire".
Si cette situation se poursuit, les otages "vont tous mourir, c'est certain, et nous nous allons être témoins de cette mort lente", a-t-il averti.
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MessageSujet: Vers une "exfiltration clandestine" d'Ingrid Betan   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyMar 8 Jan - 0:48

C'est ce à quoi s'attend, Fabrice Delloye, l'ex-mari d'Ingrid Betancourt, qui reconnaît cependant qu'une telle opération "serait épouvantablement dangereuse".


Ingrid Betancourt, dans la vidéo diffusée le 30 novembre (Reuters)
L'ex-mari d'Ingrid Betancourt, Fabrice Delloye, a indiqué, lundi 7 janvier, qu'il espérait désormais "une opération clandestine d'exfiltration des otages vers le Venezuela".
Une "exfiltration" clandestine aura "très certainement lieu", avec l'appui du président vénézuélien Hugo Chavez et en dépit de l'opposition des autorités colombiennes, a-t-il prédit lors d'une conférence de presse à l'occasion du lancement à Genève d'un comité de soutien à Ingrid Betancourt et aux autres otages de Colombie.
"Le président Hugo Chavez peut demander aux Farc des concessions supplémentaires, car la guérilla a besoin de lui pour assurer sa logistique", a jugé le père de Mélanie et Lorenzo Delloye, qui est de nationalité française.
"Nous, tout ce qu'on veut c'est récupérer nos otages vivants", a-t-il poursuivi, en lançant un appel à guérilla pour qu'elle relâche "toutes les femmes".



"Epouvantablement dangereuse"

Une exfiltration serait "une opération épouvantablement dangereuse parce que le ministre colombien de la défense Juan Manuel Santos ne supporte pas Chavez et va redoubler d'efforts pour essayer d'empêcher les Farc de transporter les otages" vers le Venezuela, a néanmoins prévenu Fabrice Delloye.
Le conseiller du président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, chargé de suivre pour Brasilia l'opération de récupération des trois otages de la guérilla colombienne des Farc, Marco Aurelio Garcia, s'est déclaré favorable à une démarche clandestine, privilégiant "l'efficacité".
Le haut commissaire colombien pour la Paix, Luis Carlos Restrepo, a de son côté prévenu qu'une opération clandestine "ne pouvait être tolérée".
La Franco-Colombienne, Ingrid Betancourt, est détenue depuis février 2002 par les guérilleros des FARC
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MessageSujet: Clara Rojas et Consuelo Gonzalez ont été libérées   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyJeu 10 Jan - 23:38

Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, libérées jeudi après-midi en Colombie par la guérilla, sont en bonne santé et se trouvent avec des délégués du CICR à bord d'hélicoptères qui les emmènent au Venezuela.



Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, libérées jeudi 10 janvier en Colombie par la guérilla des Farc, sont en bonne santé et se trouvent avec des délégués du CICR à bord d'hélicoptères qui les emmènent au Venezuela, a annoncé le président vénézuélien Hugo Chavez.
Les deux femmes ont été libérées dans la jungle colombienne lors d'une opération organisée par le Venezuela et la Colombie en collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Hugo Chavez a déclaré à la presse à Caracas que le ministre vénézuélien de l'Intérieur, Ramon Rodriguez Chacin, qui participait à l'opération, l'avait informé par téléphone de son issue.
"Le ministre Rodriguez Chacin m'a dit qu'elles sont en bonne santé et qu'elles commencent le vol dans nos hélicoptères avec la Croix-Rouge, depuis cet endroit dans les forêts du Guaviare (où elles ont été libérées, ndlr) directement vers le territoire vénézuélien", a dit Hugo Chavez.

Deux hélicoptères vénézuéliens de couleur blanche et orange, portant l'emblème du Comité international de la croix rouge (CICR), avaient décollé de l'aéroport Jorge Gonzalez de San José de Guaviare (sud-est de la Colombie) en milieu d'après-midi, chargés d'aller récupérer Clara Rojas, la collaboratrice d'Ingrid Betancourt, et l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez. Elles étaient toutes deux otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) depuis plus de six ans.
Cette nouvelle opération de sauvetage, organisée par la Colombie et le Venezuela, en collaboration avec le CICR, avait débuté dans la matinée.
Bogota avait donné son feu vert au lancement d'une nouvelle mission de récupération après que le président Hugo Chavez eut affirmé, mercredi 9 janvier, avoir été informé par la guérilla de l'endroit où ces deux otages pourraient être libérées.
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MessageSujet: Otages: l'impasse entre Bogota et les Farc   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptySam 12 Jan - 17:22

La libération des otages colombiennes Clara Rojas et Consuelo Gonzalez accentue la pression sur le président Alvaro Uribe pour qu'il fasse des concessions aux Farc afin d'obtenir la libération d'autres captifs, mais il ne semble pas prêt à céder.

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie ont relâché les deux femmes jeudi dans le cadre d'un accord conclu avec le président vénézuélien Hugo Chavez.



Zone démilitarisée?
Les familles des autres otages, parmi lesquels la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, espèrent que cet accord débouchera sur d'autres et que le gouvernement conservateur d'Uribe fera preuve de souplesse en négociant un échange d'otages contre des guérilléros emprisonnés.

Cependant, le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos, a déclaré que la libération des deux femmes prouvait qu'il n'était justement pas nécessaire d'accéder à une revendication des Farc qui réclament la création dans la jungle d'une zone démilitarisée où ils pourraient venir livrer d'autres captifs.

"Cette mission a montré qu'un sanctuaire n'est pas nécessaire", a dit Santos, en réclamant la libération sans condition de plus de 700 otages toujours aux mains des guérilléros.

Pour les Farc, Uribe bloque l'échange
Dans une allocution télévisée prononcée jeudi soir, Uribe a remercié Chavez pour avoir organisé la mission de libération des deux femmes, mais il n'a donné aucun signe de vouloir accéder aux revendications de la guérilla.

Un communiqué des Farc affirme qu'Uribe bloque l'échange de captifs auquel la guérilla veut procéder. "Nous réaffirmons que nous sommes disposés à travailler à cet objectif", assure le communiqué.

Uribe explique que céder aux revendications des Farc et retirer ses troupes d'une zone stratégique dans le sud-ouest du pays permettrait aux guérilléros de se regrouper.
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MessageSujet: L'ex-otage Clara Rojas est attendue en Colombie   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyDim 13 Jan - 13:22

Elle devrait arriver à Bogota dans la journée. Consuelo Gonzalez, l'ex-parlementaire libérée en même temps, doit rentrer lundi.


Clara Rojas, ex-otage libéré jeudi par la guérilla colombienne et évacué vers Caracas, rentre dimanche 13 janvier à Bogota, a annoncé samedi la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, ancienne médiatrice dans le dossier des otages avec le président vénézuélien Hugo Chavez.
"Clara rentrera demain", dimanche, et son ancienne co-détenue Consuelo Gonzalez, ex-parlementaire libérée en même temps qu'elle, rentrera "tôt lundi matin", a déclaré depuis la capitale vénézuélienne Mme Cordoba interrogée au téléphone par l'AFP.



Emmanuel bientôt avec sa mère

Après quelque six ans de captivité, Clara Rojas, 44 ans, et Consuelo Gonzalez, 57 ans, ont été libérées jeudi par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) dans un lieu du sud-est du pays, communiqué à Hugo Chavez qui y a envoyé des hélicoptères pour récupérer les otages avec l'accord du gouvernement colombien.
A Bogota, Clara Rojas doit retrouver dans les prochains jours son fils Emmanuel né en captivité en avril 2004 mais dont elle a été séparée huit mois plus tard et qui est actuellement placé dans une institution publique colombienne. (Avec AFP)
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MessageSujet: Clara Rojas de retour en Colombie retrouve son fils   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyLun 14 Jan - 11:08

L'ancienne directrice de campagne d'Ingrid Betancourt a regagné son pays dimanche soir. L'Assistance publique lui a remis son fils. Elle ne l'avait pas vu depuis trois ans.


Après presque six ans de captivité aux mains des FARC, Clara Rojas a regagné dimanche 13 janvier son pays, la Colombie, où elle a pu rencontrer en privé Emmanuel, l'enfant qui lui a été enlevé dans la jungle alors qu'il n'avait que huit mois, avant que l'assistance publique ne lui en confie finalement la garde.
Clara Rojas, la grand-mère et l'oncle du petit Emmanuel ont rendu visite à l'enfant dans un foyer au nord-ouest de Bogota dimanche soir. La presse n'a pas eu accès à cette rencontre qui a duré plus de deux heures. Mais la directrice de l'Assistance publique Elvira Forero a annoncé peu après avoir remis son fils à Clara Rojas.



Bienvenue

Plusieurs dizaines de personnes se sont regroupées devant l'immeuble où se trouve Emmanuel pour célébrer la liberté de Clara Rojas et lui souhaiter la bienvenue. La foule a agité des mouchoirs blancs au passage du convoi de l'ex-otage et de sa famille, au cri de "liberté, liberté". Un grand drapeau colombien a été déployé sous les applaudissements.
Vêtue d'un pantalon rose et d'une veste assortie, Clara Rojas, ancienne directrice de campagne de la franco-colombienne Ingrid Betancourt, était arrivée peu avant à l'aéroport militaire CATAM de Bogota à bord d'un avion des forces aériennes colombiennes en provenance du Venezuela.
Accompagnée de membres de sa famille, l'ex-otage a été accueillie à sa descente d'avion par le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos et l'émissaire colombien pour la paix Luis Carlos Restrepo.



"Heureuse d'être ici"

"Je me sens immensément émue de rentrer sur ma terre. Je viens du Venezuela, mais je me sens heureuse d'être ici, c'est une renaissance, c'est un retour à la vie", a déclaré Clara Rojas, 44 ans, portant un bouquet d'orchidées reçu en cadeau de bienvenue.
"Mon bonheur n'est pas total car beaucoup sont restés (en captivité) et nous sommes dans l'attente. Pourvu qu'ils rentrent vite", a-t-elle ajouté.
Avec la voix troublée par l'émotion, Clara Rojas a exprimé sa gratitude au président colombien Alvaro Uribe pour avoir autorisé la mission aérienne humanitaire du Venezuela et la médiation du Comité international de la Croix-Rouge.



Remerciements

Elle a également remercié la presse pour avoir maintenu l'intérêt autour des otages et pour leur avoir permis de garder le contact à travers les messages radiodiffusés.
Quelques heures auparavant, avant de s'envoler de Caracas, elle avait tenu à remercier le Venezuela pour sa mission humanitaire organisée par le président Hugo Chavez. "Mille fois merci, Venezuela, vous restez dans mon cœur, je vous aime infiniment", avait déclaré à la presse une Clara Rojas bouleversée, à l'aéroport de Caracas, avant de monter dans l'avion qui la ramenait chez elle.
L'ex-otage ne pensait plus qu'à une seule chose, "la joie de voir (son) enfant", conçu en captivité avec un guérillero à l'occasion d'une relation au sujet de laquelle elle s'est refusée à fournir des détails.



Consuelo Gonzales

Si l'ancienne directrice de campagne de la franco-colombienne Ingrid Betancourt est arrivée dimanche en Colombie, sa compagne de liberté, Consuelo Gonzalez, ne devait elle regagner Bogota que lundi matin.
Libérées jeudi grâce à la médiation du président vénézuélien Hugo Chavez, les deux femmes étaient, depuis, à Caracas, où elles ont retrouvé leurs familles et raconté leur calvaire.
Clara Rojas, 44 ans, n'avait plus vu son petit garçon, né le 16 avril 2004, depuis trois ans. (avec AP)
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MessageSujet: La Colombie: santé des otages   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyMer 16 Jan - 10:47

Le Congrès colombien estime que "la présence de cette mission est urgente en raison de la détérioration physique et mentale des otages, qui ne donne guère d'espoir".

Le Congrès colombien a lancé, mardi 15 janvier, un appel à la guérilla des Farc à laisser des représentants de la Croix-Rouge rencontrer les otages, dont les dernières preuves de vie reçues démontrent que certains ont besoin de soins, parmi eux la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.
"Nous appelons à nouveau les Farc à autoriser une mission du CICR composée de médecins et de psychologues auprès des otages", a déclaré à l'AFP la sénatrice Martha Lucia Ramirez, soulignant que "la présence de cette mission est urgente en raison de la détérioration physique et mentale des otages, qui ne donne guère d'espoir".


Gonzalez a rencontré les familles des otages

Martha Lucia Ramirez, membre de la commission législative pour la paix, a précisé espérer que les rebelles acceptent aussi que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) leur fasse parvenir un chargement de médicaments dont les otages ont besoin.
L'ex-otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), Consuelo Gonzalez, 57 ans, a rencontré dès son retour à Bogota lundi les parents de huit otages, l'ancien gouverneur Alan Jara, les ex-députés Jorge Eduardo Gechem, Gloria Polanco, Orlando Beltran, ainsi que quatre officiers et sous-officiers de l'armée et de la police colombiennes, pour leur remettre des lettres et des photographies de leurs proches séquestrés. Consuelo Gonzalez, elle-même ex-parlementaire du parti libéral, a été enlevée par la guérilla le 10 septembre 2001 et libérée jeudi dernier.
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MessageSujet: Uribe rétablit la médiation franco-hispano-suisse   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyDim 20 Jan - 13:07

Le président colombien Alvaro Uribe a rétabli la médiation de la France, de l'Espagne et de la Suisse en vue d'obtenir la libération des 44 otages politiques des FARC, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.

L'annonce survient quelques heures avant le départ pour l'Europe du chef de l'Etat colombien, qui est attendu en France, en Belgique, en Espagne et en Suisse dans le cadre d'une offensive diplomatique pour obtenir le maintien des Forces armées révolutionnaires de Colombie sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne.

"Nous avions suspendu il y a quelques mois la (mission de) facilitation de délégués de la Suisse, de l'Espagne et de la France. Il y a deux jours, nous l'avons réactivée (...) Les facilitateurs sont de nouveau autorisés par le gouvernement national", a-t-il dit lors d'une réunion dans la ville de Vistahermosa.

Uribe a également apporté son soutien à l'action menée par l'Eglise catholique pour la mise en place d'une "zone de rencontre", territoire démilitarisé que les FARC exigent pour négocier la libération de leurs otages contre un demi-millier de guérilléros détenus par les autorités colombiennes.

Le président colombien avait suspendu en novembre la médiation confiée à son homologue vénézuélien Hugo Chavez, accusé par Bogota de donner une plateforme politique internationale aux rebelles des FARC. Chavez avait réagi en accusant Uribe de ne pas rechercher la paix et d'être au service des Etats-Unis.

Mais la crise des otages des FARC a connu le 10 janvier un rebondissement avec la libération orchestrée par Chavez de Clara Rojas, ex-directrice de campagne de Betancourt enlevée à ses côtés en février 2002, et de Consuelo Gonzalez, une parlementaire capturée l'année précédente.

Chavez a depuis sommé la Colombie et la communauté internationale de retirer de la liste des organisations terroristes les FARC et l'autre mouvement colombien de guérilla, l'Armée de libération nationale (ELN).

Les FARC réclament la démilitarisation d'une zone de 780 km² autour des localités de Florida et Pradera, près de Cali, pour négocier un "accord humanitaire" qui ouvrirait la voie à un règlement de la crise des otages.

Le gouvernement colombien refuse de retirer l'armée et la police d'une zone d'une telle superficie, comparable à la ville de New York. Il a accepté en revanche la proposition émise en décembre 2005 par le trio européen (France, Suisse et Espagne) de démilitariser une zone plus réduite de 150 km² où aucun homme en arme ne serait autorisé à entrer et où des observateurs internationaux seraient déployés. Les FARC s'y opposent.

Selon les proches d'Ingrid Betancourt, Alvaro Uribe devrait rencontrer lundi Nicolas Sarkozy Alvaro Uribe. L'Elysée se refuse à confirmer ou à infirmer l'information.
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MessageSujet: Uribe assure Sarkozy de toute sa "confiance"   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyLun 21 Jan - 11:40

En visite à Paris, le président colombien qui doit rencontrer le président français dans la matinée a reconnu "le droit légitime de la France à s'impliquer dans la libération de Betancourt."


Invité d'Europe 1, lundi 21 janvier, le président colombien Alvaro Uribe, en visite à Paris, a réaffirmé sa volonté de "libérer les otages et d'écraser le terrorisme".
Alors qu'il doit rencontrer Nicolas Sarkozy dans la matinée, le président colombien a reconnu "le droit légitime de la France à s'impliquer dans la libération d'Ingrid Betancourt". "Il faut sauver les otages et le peuple colombien (…) nous sommes en train de vaincre les Farc selon des principes démocratiques", a-t-il ajouté.


Mise en place d'une mission médicale

Alvaro Uribe a confirmé la mise en place d'une mission médicale internationale. Il compte, sur ce sujet, "demander l'aide de Nicolas Sarkozy." Alvaro Uribe a expliqué que cette mission médicale devrait "accéder à la jungle" pour "venir soutenir les otages pour que la détérioration de leur santé soit stoppée". La mission ne viserait qu'"à les soigner dans l'immédiat, il faut être tout à fait clair là-dessus", a-t-il insisté, précisant qu'elle serait "protégée par le pavillon de la Croix rouge internationale". Il a ajouté qu'il était "prêt à délivrer un message humanitaire" à l'adresse des Farc pour leur demander de libérer les otages, notamment ceux dont l'état de santé est le plus préoccupant. De même, si les Farc renoncent à leurs activités terroristes, je serais prêt à une négociation directe avec eux", a-t-il indiqué.


Les Farc, Hitler colombien

Concernant la situation des otages, le président colombien a affirmé que "les otages ont tellement souffert, autant que les juifs dans les camps de concentration d'Hitler". "Consuelo Gonzalez et Clara Rojas m'ont raconté la situation de torture", a-t-il dit. S'agissant d'Emmanuel, le fils de Clara Rojas, Alvaro Uribe a affirmé être au courant de sa présence à Bogota "depuis noël". Enfin il a assuré le président français de toute sa "confiance" et de toute son "amitié".
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MessageSujet: Otages : l'armée colombienne passe à l'offensive   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyDim 27 Jan - 15:07

Le gouvernement veut créer un périmètre de sécurité afin de forcer les rebelles marxistes à négocier avec une commission internationale. Cette opération suscite de vives inquiétudes pour la vie des otages.

Les autorités colombiennes ont ordonné, samedi 26 janvier, à l'armée d'encercler les camps où les rebelles des Farc retiennent en otage des centaines de personnes en dépit des inquiétudes que suscite cette opération pour la vie des otages.
Une fois que l'armée aura repéré ces camps et les aura encerclés en établissant un périmètre de sécurité, une commission internationale sera chargée de négocier avec la guérilla marxiste pour obtenir la libération des otages, a déclaré samedi le président Alvaro Uribe.


"Etablir une procédure humanitaire"

"L'ordre est de localiser les lieux où les otages sont retenus, de les encercler, et lorsqu'ils seront encerclés, de faire appel à la communauté internationale pour établir une procédure humanitaire afin de libérer tous les otages", a déclaré Uribe lors d'une apparition publique.
Les détracteurs de ce projet soulignent que les Forces armées révolutionnaires de Colombie pourraient exécuter des otages, notamment la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois ressortissants américains si les militaires s'approchent trop près de leurs camps.
"Cela implique un vrai risque", a déclaré Carlos Gaviria, dirigeant du Pôle démocratique, dans l'opposition.


Parlementaires exécutés

L'année dernière, onze parlementaires colombiens détenus par les Farc avaient été exécutés lorsque le camp où ils étaient détenus avait été attaqué par ce que les rebelles ont appelé une force militaire non identifiée. D'autres otages ont été tués par la guérilla marxiste alors que des soldats s'étaient rapprochés de leurs positions.
Le président colombien a rétabli ce mois-ci la médiation de la France, de l'Espagne et de la Suisse en vue d'obtenir la libération des 44 otages "politiques" des Farc, dont Ingrid Betancourt.
Il a accepté de démilitariser une zone de 150 km² où aucun homme en armes ne serait autorisé à rentrer et où des observateurs internationaux seraient déployés. Il refuse en revanche d'accéder à la principale revendication des rebelles : la création d'une zone démilitarisée de 780 km² près de Cali.
Les proches d'Ingrid Betancourt ont dit à plusieurs reprises qu'ils étaient hostiles à une opération militaire en raison des risques qu'elle pourrait faire courir aux otages. (Reuters)
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MessageSujet: Les FARC annoncent trois nouvelles libérations d'otages   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyDim 3 Fév - 13:44

La guérilla a prévu la libération prochaine de trois anciens parlementaires, séquestrés depuis plus de six ans, et qui souffrent de problèmes de santé. La libération de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt n'est pas évoquée.

La guérilla colombienne a annoncé la libération prochaine de trois otages -tous séquestrés depuis plus de six ans- en raison de problèmes de santé, a annoncé samedi 2 février Radio Caracol.
Selon la radio colombienne, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont annoncé dans un communiqué la prochaine libération de trois ex-parlementaires en "reconnaissance" des "efforts persistants" du président du Venezuela Hugo Chavez et d'une sénatrice colombienne.



"Etant donné leur état de santé"

"En reconnaissance de leurs efforts persistants pour obtenir un accord humanitaire, nous voulons demander au président Hugo Chavez et à la sénatrice Piedad Cordoba d'accueillir, personnellement ou par l'intermédiaire de délégués et en territoire colombien, les parlementaires Gloria Polanco de Losada, Luis Eladio Pérez et Orlando Beltran Cuéllar que nous libérons unilatéralement étant donné leur état de santé", disait le communiqué des guérilleros rendu public par Radio Caracol.
Dans ce document, daté du 31 janvier 2008 depuis "les montagnes de Colombie", les FARC ne précisent pas la date de ces libérations. (AP)
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MessageSujet: Re: Ingrid Betancourt   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyDim 10 Fév - 12:40

Mardi dernier, une réunion secrète s’est tenue sur les bords du Lac Léman à propos de la libération d’Ingrid Betancourt. Les participants : la France, l’Espagne et la Suisse. Pour la France, Damien Lauras, conseiller diplomatique à l’Elysée et Noël Saez, habitué de missions secrètes auprès des FARC depuis des années, tout comme son homologue suisse, Jean-Pierre Gontard. Les deux hommes sont repartis en Colombie dès jeudi pour reprendre contact avec la guérilla et débattre avec la direction de l’organisation du rôle que pourraient jouer les trois pays européens dans les prochaines semaines. Ils portent un message commun de Paris, Madrid et Berne sur les conditions de mise en place d’un processus de paix. Principale difficulté pour eux : les FARC persistent à demander à l’Europe d’être écartés de la liste des groupes terroristes reconnus par le parlement européen. C’est un des grands enjeux de ce voyage secret : les FARC vont-ils être reconnus comme mouvement politique pour envisager de déposer les armes ? Hugo Chavez, le président vénézuélien, après le Parlement de Caracas qui a accordé un statut de groupe politique aux FARC, devrait les autoriser à ouvrir une représentation officielle à Caracas dans les prochains jours. (SR)
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MessageSujet: Betancourt: au "bout du rouleau"...   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyVen 22 Fév - 18:56

Inquiets pour la santé de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et des autres otages en Colombie, sa famille et les comités de soutien ont souligné l'urgence vendredi d'une solution négociée, à l'occasion du sixième anniversaire de son enlèvement par la guérilla des Farc.

Les proches de l'otage menaient vendredi une série de manifestations en France pour marquer l'enlèvement le 23 février 2002 de l'ex-candidate écologiste à la présidentielle.

Ces manifestations devaient culminer par un concert à Paris vendredi soir et par la formation samedi d'une chaîne humaine dans le centre de la capitale.

Parallèlement, le gouvernement français s'est également mobilisé sur ce dossier, prioritaire pour le président Nicolas Sarkozy, avec la visite que vient d'accomplir le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner dans la région.

"Nous sommes inquiets et demain est un jour douloureux pour nous mais il faut penser avec espoir", a affirmé à l'AFP la fille de l'otage, Mélanie Delloye, venue de New York où elle étudie, pour rejoindre son frère Lorenzo et son père Fabrice Delloye.

Les enfants de l'otage, Lorenzo et Mélanie ont participé avec leur père Fabrice Delloye à une table ronde en présence de l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez, récemment libérée par les Farc.

"Maman et d'autres otages sont au bout du rouleau", rappelle Mélanie Delloye, évoquant la vidéo et la lettre parvenues en décembre où sa mère apparaît épuisée et désespérée.

Dans la matinée, elle et son père ont rejoint un collectif de soutien composés d'artistes et écrivains français au bas de l'avenue des Champs-Elysées, autour d'un bus britannique à impériale qui devait sillonner la capitale.

Le bus où une immense affiche proclame "Sauvons Ingrid Betancourt vite!" avec une grande photo de l'otage, épuisée, dans la jungle devait passer par la présidence et l'ambassade de Colombie pour "refuser l'indifférence" face au sort des otages, a expliqué le président du collectif Pierre Martial.


"Le fait que les Farc libèrent unilatéralement des otages ne peut pas être ignoré par le gouvernement colombien. Il faut qu'il fasse un geste lui aussi. Je ne comprends pas que le président colombien Alvaro Uribe puisse continuer à abandonner des soldats et des policiers qui ont lutté pour leur pays", a jugé Mélanie Delloye.

Les proches de l'otage ont salué le voyage à Caracas et Bogota de M. Kouchner qui a rencontré successivement les présidents vénézuélien Hugo Chavez et colombien Alvaro Uribe.

"La pression internationale devrait faire en sorte qu'Uribe, qui a donné l'ordre à l'armée d'encercler des zones où pourraient se trouver les otages, calme le jeu et qu'il ne puisse pas mettre en danger les otages", commente Olivier Roubi, vice-président de la Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt (Ficib).

"L'indifférence pèse plus que les chaînes", pouvait-on lire aussi dans le métro parisien sur les 250 affiches montrant des photos d'otages.

Plusieurs radios reprenaient le message de soutien du chanteur Renaud et de l'écrivain Marek Halter, dont Radio France Internationale (RFI) qui diffuse régulièrement les messages adressés par Mélanie et Lorenzo Delloye à leur mère.
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MessageSujet: Kouchner : libérer I. Betancourt est "une priorité"   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptySam 23 Fév - 20:51

A l'occasion du sixième anniversaire de l'enlèvement de l'ex-candidate écologiste à la présidentielle colombienne, le ministre des Affaires étrangères a indiqué que les autorités françaises poursuivaient "inlassablement (leurs) efforts".


Au sixième anniversaire de l'enlèvement de la franco-colombienne Ingrid Betancourt, Bernard Kouchner a assuré, samedi 23 février, de l'engagement "permanent" des autorités françaises pour qui "la recherche de la libération de tous les otages des FARC est une priorité".
"Aujourd'hui, nous célébrons un bien triste anniversaire, celui de l'enlèvement de notre compatriote, Madame Ingrid Betancourt, détenue depuis le 23 février 2002 en Colombie par les FARC" (Forces armées révolutionnaires de Colombie), a rappelé le ministre français des Affaires étrangères dans un communiqué diffusé par le Quai d'Orsay. "Mes pensées vont vers Ingrid Betancourt et ses proches".
"La recherche de la libération de tous les otages des FARC est une priorité des autorités françaises", a insisté le chef de la diplomatie française, notant que le président de la République Nicolas Sarkozy "a, depuis son élection, multiplié les initiatives et les contacts, notamment avec les présidents colombien, vénézuélien et brésilien, pour débloquer la situation".



"Le temps presse pour les plus fragiles"

"Nous devons espérer et poursuivre inlassablement nos efforts", a souligné Bernard Kouchner, qui s'est rendu dans la semaine à Caracas et Bogota où il s'est entretenu avec le président vénézuélien Hugo Chavez et le président colombien Alvaro Uribe. "Nous avons, ensemble et de façon constructive, exploré les pistes et les perspectives concernant la recherche d'une solution humanitaire à la question des otages", a-t-il rappelé. "Mais le temps presse pour les plus fragiles et j'ai souligné l'urgence humanitaire qui s'attache à la libération sans délai des femmes et des malades".
Le ministre a rendu "un vibrant hommage" au courage des familles des otages et aux enfants d'Ingrid Betancourt". "Le combat d'Ingrid Betancourt et de tous les otages constitue le plus beau témoignage de la dignité humaine", juge-t-il.



Un "engagement permanent"

"Nous espérons tous que la libération, le 10 janvier dernier, de deux otages, Clara Rojas, la directrice de campagne d'Ingrid Betancourt, et Consuelo Gonzalez, aujourd'hui à Paris, n'est qu'un début", a encore dit Bernard Kouchner. "Nous attendons notamment les quatre nouvelles libérations que les FARC ont récemment annoncées et que le président Chavez m'a confirmées".
"L'engagement des autorités françaises est permanent pour parvenir à une solution humanitaire permettant à tous les otages de recouvrer la liberté et d'être rendus à leurs familles", a-t-il conclu. (avec AP)
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MessageSujet: 4 otages libérés, Betancourt: "situation difficile"   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyJeu 28 Fév - 9:46

Quatre otages des Farc ont été libérés sans contrepartie mercredi par la guérilla marxiste en Colombie, avant d'être transférés au Venezuela pour y être remis au président Hugo Chavez, l'un d'eux affirmant par ailleurs qu'Ingrid Bétancourt est dans une "une situation extrêmement difficile".

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont toutefois averti qu'elles attendaient désormais un retrait militaire pour procéder à toute nouvelle libération de prisonniers.

Les ex-otages, quatre anciens parlementaires, ont été récupérés dans la forêt colombienne par des hélicoptères vénézuéliens portant l'emblème du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), envoyés dans la matinée dans le village de San José del Guaviare (sud-est).

L'un d'eux, Luis Eladio Perez, a affirmé qu'Ingrid Betancourt était dans "une situation extrêmement difficile", dans une déclaration diffusée par la télévision vénézuélienne.

"Elle est très mal traitée par la guérilla. Cela il faut le dire au monde entier. La guérilla s'est acharnée contre Ingrid Betancourt et elle est dans des conditions inhumaines, entourée de gens qui n'ont rien fait pour lui rendre la vie agréable", a-t-il également déclaré à la radio colombienne Caracol.

Cet ancien otage indique avoir rencontré pour la dernière fois le 4 février dernier l'ex-candidate présidentielle franco-colombienne, enlevée le 23 février 2002. Il a entretenu en captivité une relation d'amitié avec Ingrid Betancourt qui le mentionnait dans son dernier message à sa famille comme son confident.

Le porte-parole de la présidence vénézuélienne, Jesse Chacon, a affirmé que les quatre parlementaires, qui ont passé plus de six ans en captivité, étaient "sains et saufs", après l'annonce de leur libération par le CICR.

"Nous espérons que cet événement nous servira pour continuer à avancer afin d'obtenir les autres libérations et - ce que nous espérons tous - la paix en Colombie", a-t-il ajouté.

Gloria Polanco, Orlando Beltran, Luis Eladio Perez et Jorge Gechem doivent être reçus à Caracas par le président socialiste vénézuélien Hugo Chavez, auquel la guérilla s'était engagée à remettre ses otages, en gage de reconnaissance à ses efforts de médiation.


Depuis janvier, les rebelles ont libéré six otages sans exiger de contrepartie. Le 10 janvier, Clara Rojas, l'ex-collaboratrice de la candidate présidentielle Ingrid Betancourt et la parlementaire Consuelo Gonzalez ont recouvré la liberté à la faveur d'une opération semblable dans la même région.

Les six otages libérés depuis le début de l'année font partie du groupe de 43 otages dits "politiques", dont trois Américains et la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, que les Farc ont proposé de relâcher en échange de 500 guérilleros emprisonnés.

Dans un communiqué à la radio colombienne Caracol, les Farc ont exigé un retrait militaire dans les localités de Pradera et Florida (sud-ouest de la Colombie), un corridor d'approvisionnement stratégique dans les Andes, pour poursuivre les libérations, une condition toujours refusée juqu'ici par les autorités.

"Maintenant il faudra que s'effectue la démilitarisation de Pradera et Florida pendant 45 jours, avec une présence de la guérilla et de la communauté internationale comme garante, pour parvenir avec le gouvernement à un échange de guérilleros et des prisonniers de guerre aux mains des Farc", peut-on lire dans le communiqué.

La libération des quatre otages a été particulièrement bien accueillie en France, où les comités de soutien à Ingrid Betancourt ont salué cette nouvelle "extrêmement positive".

Le président français Nicolas Sarkozy a jugé que cet acte "positif" allait confirmer "sa détermination à travailler" pour la libération de tous les otages, tandis que son chef de diplomatie, Bernard Kouchner, y voyait "un puissant encouragement".

Un porte-parole du département d'Etat américain, Tom Casey, a déclaré pour sa part que les Etats-unis se montraient aussi "reconnaissants", tout en qualifiant de "répréhensibles" les actions d'enlèvements de la guérilla.
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Emilie B
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MessageSujet: Re: Ingrid Betancourt   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyJeu 28 Fév - 14:37

J'ai entendu ce matin à la radio, la nouvelle comme quoi Ingrid Betancourt était mal en point : battue et en phase terminale de je ne sais plus quelle maladie (hépatite)... Mais je doute de cette info, tout simplement parce que une personne X ne peut pas affirmé qu'elle soit atteinte d'une maladie aussi grave sans analyses... Battue, ça oui, je pense, mais atteinte d'une hépatite, je pense (et espère) que non!!
Quelqu'un a entendu quelque chose de similaire?
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Toinou
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MessageSujet: la France informée des contacts avec Quito   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyVen 7 Mar - 14:25

L'ambassade de France a indiqué qu'elle était au courant des contacts entre les autorités équatoriennes et les Forces armées révolutionnaires de Colombie, en vue de libérer onze otages, dont Ingrid Betancourt.


L'ambassade de France a annoncé mardi à Quito qu'elle était au courant des contacts des autorités équatoriennes avec les FARC pour libérer l'otage Ingrid Betancourt, confirmant ainsi les récentes déclarations en ce sens du président équatorien Rafael Correa, apprend-on vendredi 7 mars.
L'ambassade de France "était informée des contacts de l'Equateur avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc-marxistes) afin de libérer les otages, dont Ingrid Betancourt", a indiqué l'ambassadeur de France à Quito, Didier Lopinot.


"Pas de contrepartie"

Le président équatorien Rafael Correa avait affirmé lundi soir à la télévision que l'attaque colombienne samedi contre le camp en Equateur où le numéro deux des Farc Raul Reyes a été tué, avait empêché la libération d'Ingrid Betancourt et d'autres otages.
"Je regrette de vous annoncer que les conversations étaient assez avancées pour libérer en Equateur 11 otages, dont Ingrid Betancourt", avait affirmé le dirigeant équatorien dans un message à la nation.
De son côté, le ministre équatorien de l'Intérieur Gustavo Larrea avait précisé que ces libérations des 11 otages, qui devaient intervenir en mars, n'avaient "pas de contrepartie".
"Nous n'avons pas négocié avec les Farc autre chose que la libération d'Ingrid Betancourt', avait-il dit.
"Tous les contacts avec la guérilla l'ont été pour des motifs humanitaires conjointement avec la France. Quelqu'un accuse-t-il le président (français) Nicolas Sarkozy de soutenir les Farc?", s'était-il interrogé.
Rafael Correa et Gustavo Larrea répondaient aux accusations du président colombien Alvaro Uribe selon lesquelles le chef de l'Etat équatorien était un "allié" de la guérilla.
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Toinou
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MessageSujet: Chavez lance un appel aux Farc   Ingrid Betancourt - Page 2 EmptyDim 9 Mar - 12:00

Lors d'un discours public, le président vénézuélien s'est directement adressé au chef des rebelles marxistes : "Je te demande de relâcher Ingrid, quand tu y seras prêt et que les conditions le permettront".


Le président vénézuélien Hugo Chavez a lancé, samedi 8 mars, un appel au chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), Manuel Marulanda, pour qu'il libère Ingrid Betancourt.
"J'adresse ici une demande à Marulanda. Envoie-nous Ingrid", a déclaré Hugo Chavez, lors d'un discours public à Caracas, en présence de la mère de l'otage franco-colombienne.
"C'est la seule femme qui reste (comme otage) et il n'y a pas de raison de la garder dans les forêts de Colombie", a ajouté le dirigeant vénézuélien.


"Quand tu seras prêt"

"Je te demande de relâcher Ingrid, quand tu y seras prêt et que les conditions le permettront", a encore déclaré Hugo Chavez, en affirmant que le raid colombien en territoire équatorien qui a abouti à la mort du numéro 2 des Farc avait contrarié cette libération.
Cette attaque avait déclenché pendant une semaine une grave crise entre la Colombie et l'Equateur, dont le président Rafael Correa est un allié du Venezuela.
"Nous étions en train de chercher la manière de sortir Ingrid par l'Equateur. J'avais demandé l'aide de Correa et il avait commencé à coopérer", a poursuivi M. Chavez.
"Envoie-nous à Ingrid, je te le demande au nom de la patrie et de la justice", a-t-il conclu son appel, prononcé à l'occasion d'une cérémonie pour la journée internationale de la femme.



La "qualité humaine" de Chavez

A ses côtés, Yolanda Pulecio, la mère de l'ex-candidate à la présidence en Colombie avait auparavant salué la "qualité humaine" de Hugo Chavez.
"Depuis le premier jour que je suis venu lui parler, j'ai senti la qualité humaine qui est la sienne, sa solidarité", a déclaré Yolanda Pulecio, en rappelant que sa fille était "malade et très faible", la voix nouée par l'émotion.
Le dirigeant vénézuélien, qui a obtenu la libération de six otages depuis le début de l'année, a été privé en novembre dernier de sa mission de médiation auprès des Farc par son homologue colombien Alvaro Uribe.
Capturée le 23 février 2002, Ingrid Betancourt fait partie d'un groupe de 39 otages dont les Farc proposent la libération, en échange de celle de 500 guérilleros emprisonnés.
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