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 Ingrid Betancourt

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Toinou
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MessageSujet: Ingrid Betancourt   Ingrid Betancourt EmptySam 26 Mai - 13:31

Petit espace sur notre forum pour ne pas l'oublier...





Nouvel entretien Sarkozy-Uribe sur le sort d'Ingrid Betancourt

Nicolas Sarkozy a eu vendredi un nouvel entretien téléphonique avec son homologue colombien Alvaro Uribe sur le sort de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, déclare le porte-parole du président français.

"Le président de la République a eu une longue conversation téléphonique avec le président Uribe à 20h00 locales (18h00 GMT)", a dit David Martinon. "

"Ils sont convenus de rester en contact", a-t-il ajouté sans autre précision.

Le n°2 des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), qui détiennent Ingrid Betancourt, Paul Reyes, a demandé à Nicolas Sarkozy d'intervenir en faveur de la création d'une zone démilitarisée permettant un échange de prisonniers.

"Les Farc répètent à nouveau au président Nicolas Sarkozy et au peuple français leur engagement formel à parvenir à un échange de prisonniers pour lequel la démilitarisation des municipalités de Florida et de Pradera est indispensable", a-t-il dit dans un entretien à l'agence colombienne Anncol.

Paul Reyes a ajouté que "les bons offices" du nouveau chef de l'Etat seraient "déterminants pour obtenir le retour chez elle de doña Ingrid et d'autres prisonniers."


Source: Reuters
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MessageSujet: Re: Ingrid Betancourt   Ingrid Betancourt EmptySam 26 Mai - 13:33

Colombie: Uribe et Sarkozy examinent "les détails" sur la sortie de prison d'un groupe FARC

Le président colombien Alvaro Uribe a annoncé avoir examiné avec son homologue français Nicolas Sarkozy "les détails" sur la sortie de prison d'un groupe de guérilleros des FARC, vendredi soir lors d'une interview sur la chaîne de télévision privée RCN.

"La France est très intéressée par cette question ainsi que le président Sarkozy en personne et je suis en train d'examiner tous les détails avec lui", a affirmé M. Uribe qui vendredi après-midi avait annoncé que son gouvernement était prêt à sortir rapidement de prison un groupe de rebelles des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie - marxiste) "à condition qu'ils se démobilisent".

"Je me propose d'obtenir une libération, une sortie de prison, pour un grand nombre de membres des FARC. Espérons que cela pourra être fait le 7 juin", avait auparavant lancé M. Uribe, qui participait à un forum à Bogota.

Nicolas Sarkozy a eu vendredi "une longue conversation téléphonique" avec M. Uribe sur le sort de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, otage des FARC depuis 2002. Et mardi le Haut commissaire colombien pour la paix Luis Carlos Restrepo a été reçu à Paris par le président Sarkozy.

M. Uribe a également proposé vendredi, sans donner de détails, de transférer les rebelles "dans un autre endroit qu'une prison". Il pourrait s'agir par exemple d'une mise en résidence surveillée ou d'un départ vers un pays d'accueil.

Dans le passé, il avait envisagé que la France puisse accueillir un certain nombre de responsables FARC emprisonnés en Colombie.

Les FARC ont de leur coté qualifié de "farce" et "d'écran de fumée" cette proposition du président Uribe de libérer unilatéralement un grand nombre de leurs membres emprisonnés.

Les FARC, première guérilla avec 17.000 hommes, réclament la libération de 500 de leurs hommes en échange de 56 otages dont trois Américains et Ingrid Betancourt, 45 ans, ex-candidate écologiste à la présidentielle colombienne, enlevée le 23 février 2002.


Source: AFP
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MessageSujet: Re: Ingrid Betancourt   Ingrid Betancourt EmptyVen 1 Juin - 22:45

Colombie: un dirigeant des FARC remettra à Sarkozy des preuves de vie de Betancourt



Un dirigeant emprisonné de la guérilla des FARC, Rodrigo Granda, va être libéré afin d'apporter en France au président Nicolas Sarkozy des "preuves de vie" de l'otage Ingrid Betancourt, a-t-on appris vendredi auprès de la présidence colombienne.

"Autorisé par le secrétariat des FARC (organe dirigeant de la guérilla), M. Granda s'est engagé auprès du gouvernement à jouer le rôle d'intermédiaire de paix et à livrer des preuves de vie concernant Mme Betancourt et d'autres personnes séquestrées", a déclaré un responsable de la présidence qui a requis l'anonymat.

Selon ce haut fonctionnaire, le président Alvaro Uribe annoncera publiquement cette nouvelle samedi quand il révèlera les "raisons d'Etat" qui l'ont conduit à libérer unilatéralement près de 200 guérilleros.

Rodrigo Granda est considéré comme le "ministre des affaires étrangères" des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).

Le gouvernement colombien a entamé vendredi le processus de libération de rebelles des FARC (guérilla marxiste) avec le transfert d'un premier groupe de 40 prisonniers vers un centre de détention temporaire.

Le bureau du Haut commissaire pour la paix a annoncé que les guérilleros détenus dans une cinquantaine de prisons du pays seront regroupés vendredi vers le "centre de détention temporaire" de Chiquinquira (à 140 km au nord de Bogota).

Un premier groupe de 40 rebelles a été transféré en autocar vendredi à 06h35 locales (11h35 GMT) de la prison "La Modelo" de Bogota vers le centre de détention temporaire où seront regroupés par la suite 250 à 300 guérilleros, a déclaré à l'AFP un responsable de la direction des prisons (Inpec), Eduardo Morales.

Dans les prochaines heures, d'autres rebelles emprisonnés rejoindront Chiquinquira, a-t-il précisé. Toutefois, "leur présence à Chiquinquira sera transitoire et ils n'y resteront qu'une à deux semaines", a-t-il ajouté.

Les FARC, principale guérilla colombienne avec 17.000 hommes, réclament la libération de 500 de leurs hommes emprisonnés en échange de 56 otages, dont trois Américains et la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, ex-candidate écologiste à la présidentielle colombienne, enlevée en 2002.


Source: AFP
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MessageSujet: Re: Ingrid Betancourt   Ingrid Betancourt EmptyMar 5 Juin - 20:46

Espoir pour Ingrid Betancourt après la libération d'un chef Farc Reuters
Le président colombien Alvaro Uribe a libéré lundi un chef des Farc afin de relancer le processus de paix et de tenter de parvenir à la libération d'otages détenus par les rebelles d'extrême gauche, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.
Uribe a précisé que c'était à l'initiative du président français, Nicolas Sarkozy, qu'il avait libéré Rodrigo Granda, considéré comme le "ministre des Affaires étrangères" des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
"Rodrigo Granda a été libéré cet après-midi", a déclaré Uribe lors d'une intervention télévisée diffusée tard lundi soir. "Le gouvernement lui a donné toutes les garanties afin qu'il puisse se comporter en acteur du processus de paix", a-t-il poursuivi.
Dans un communiqué diffusé aussitôt par l'Elysée, Nicolas Sarkozy a salué "cette décision très importante et courageuse". Le communiqué précise que le président français l'avait "expressément demandée au président Uribe dans le cadre de ses efforts destinés à obtenir la libération des otages, en particulier de notre compatriote Ingrid Betancourt".
Nicolas Sarkozy doit recevoir la famille d'Ingrid Betancourt mardi à 9 heures.
"C'est très encourageant et je veux y croire", a réagi Yolanda Pulecio, la mère de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle colombienne. "Quand j'ai vu que Granda était dans l'hélicoptère, j'étais heureuse", a-t-elle poursuivi.
ESPOIR DE LIBÉRATION
Cette mesure relance les espoirs de libération pour la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, détenue depuis 2002 en compagnie de sa directrice de campagne, Clara Rojas, et pour trois ressortissants américains capturés en 2003.
Granda, qui avait été arrêté en décembre 2004 à Caracas, au Venezuela, sera placé en liberté conditionnelle. Les chaînes de télévision ont diffusé sa sortie de la prison de La Dorada, dans la province de Caldas (à l'ouest de Bogota). Il a été héliporté jusqu'à Bogota où il a été conduit au siège de la Conférence épiscopale catholique.
Sa libération fait partie du plan présenté par le président Alvaro Uribe, qui a déjà autorisé l'élargissement de 190 rebelles en signe de bonne volonté.
Pour Alfredo Rangel, du centre de réflexion colombien Sécurité et démocratie, cette libération "intervient après la décision des Farc d'autoriser Granda à agir en porte-parole".
"Cela montre que les Farc sont disposées à progresser sur la voie d'un accord humanitaire", a-t-il ajouté.
Dimanche, la direction des Farc avait pourtant fait savoir qu'elle n'accordait aucun crédit à ces libérations, et avait qualifié le plan d'Uribe de "farce".
La France, l'Espagne et la Suisse sont impliquées dans les tentatives de négociations entre le pouvoir central et la rébellion, qui détient des centaines d'otages depuis huit ans.
Mais les efforts se heurtent à la principale exigence des Farc: la démilitarisation préalable à toute négociation des municipalités de Florida et de Pradera, un territoire rural dont la superficie est équivalente à celle de New York.
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MessageSujet: Re: Ingrid Betancourt   Ingrid Betancourt EmptyMar 5 Juin - 20:47

L'affaire de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt est
entrée dans une phase cruciale après la libération d'un haut
responsable des Forces armées révolutionnaires de Colombie
(Farc), a laissé entendre mardi la présidence de la République
française.

Le président Alvaro Uribe a libéré lundi Rodrigo Granda,
considéré comme le "ministre des Affaires étrangères" des Farc
et un des principaux détenus politiques en Colombie.

Selon le porte-parole de l'Elysée, il a été libéré à la
demande du président français Nicolas Sarkozy, qui a relancé
les démarches pour tenter d'obtenir la libération d'Ingrid
Betancourt depuis son entrée en fonction de 16 mai.

"Le président de la République a eu le président Uribe hier
soir au téléphone. Il a salué ce geste très courageux et très
fort", a dit à des journalistes David Martinon. "C'est un
geste dont nous espérons maintenant qu'il débloque la situation."

"Aucune condition n'a été posée à la libération de Granda",
a-t-il précisé. "En tout cas, nous nous n'en avons posé aucune."

"Je dois vous prévenir que dans les temps qui viennent, nous
vous parlerons moins parce qu'on entre dans une phase
difficile au cours de laquelle il sera très difficile de
donner des informations sur l'état d'avancement des
discussions", a ajouté David Martinon. "On est dans des
discussions très fines."

Nicolas Sarkozy a reçu mardi à l'Elysée la soeur d'Ingrid
Betancourt, Astrid, sa fille Mélanie et son ancien mari, père
de ses enfants, Fabrice Delloye, pour leur rendre compte de
son entretien avec le président colombien.

L'ancienne candidate écologiste à l'élection présidentielle
colombienne est détenue par les Farc depuis le 23 février 2002.

Nicolas Sarkozy évoquera son sort au sommet du G8, qui se
tient cette semaine à Heiligendamm, dans le nord de
l'Allemagne, ont déclaré David Martinon et Fabrice Delloye à
l'issue de cet entretien de trois quarts d'heure.

"PREUVE DE VIE"

"Il va en parler au G8, il va en parler aux cinq grands (pays)
émergents. Il veut sensibiliser le G8 à ce problème qui est un
problème extrêmement important pour nous", a dit le
porte-parole de l'Elysée. Le chef d'Etat français en parlera
"notamment" au président américain Georges Bush.

"La solution ne viendra pas du G8 mais l'engagement du G8 peut
être une arme de plus dans ce processus qui est difficile et
compliqué", a-t-il ajouté.

Pour Fabrice Delloye, ce sera "non seulement le cas d'Ingrid
Betancourt mais aussi le cas de la Colombie" et le problème
plus général des otages qui seront ainsi évoqués au G8.

"Il faut que les Farc comprennent qu'on est maintenant à une
heure et à un moment absolument décisifs", a-t-il ajouté. "Il
faut qu'ils comprennent que s'ils veulent avoir une forme de
reconnaissance, c'est le moment où jamais de répondre par un
signe concret à l'appel qui a été lancé par le président de la
République française."

Le gouvernement français et la famille d'Ingrid Betancourt
attendent en particulier, maintenant, une preuve de vie.

"Pour l'instant, nous n'avons aucune preuve de vie d'Ingrid.
Nous avons eu simplement le commentaire d'un ex-otage qui a
dit qu'il a vu Ingrid", a expliqué Fabrice Delloye. "Mais pour
l'instant ce n'est pas probant."

Quant à Rodrigo Granda, "c'est à lui de comprendre" qu'il doit
mettre sa liberté retrouvée "au service de la libération des
otages et au service, peut-être, de la paix en Colombie",
a-t-il ajouté. "Nous souhaitons que cette nouvelle liberté lui
permette de jouer ce rôle d'intermédiaire."

Fabrice Delloye a précisé qu'il n'était pas prévu que Rodrigo
Granda vienne en France. "Pour l'instant, l'important pour lui
c'est d'être dans un endroit où il se sente à la fois en
sécurité et où il puisse agir."

"En 15 jours, les choses ont avancé plus qu'en cinq ans. Donc
c'est déjà très très positif", a pour sa part dit Mélanie. "Le
président Sarkozy et toute son équipe font un travail
formidable et je pense vraiment qu'on est sur une bonne voie.
Il nous a répété à quel point il était déterminé à mettre en
oeuvre tout ce qu'il pouvait pour obtenir la libération de maman."
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MessageSujet: Re: Ingrid Betancourt   Ingrid Betancourt EmptyMer 6 Juin - 19:09

Le chef guérillero Rodrigo Granda, libéré par le gouvernement
colombien, a annoncé mardi à Bogota qu'il revenait à la
direction des FARC (guérilla marxiste) de se prononcer sur son
rôle de médiateur pour un échange humanitaire.

Les FARC, première guérilla de Colombie avec 17.000 hommes,
réclament la libération par le gouvernement colombien de 500
de leurs hommes en échange de 56 otages, dont la
franco-colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains.

Dans une déclaration, le ministre des "affaires étrangères"
des FARC réaffirme qu'il "revient au secrétariat (organe
dirigeant) des FARC de définir sa tâche, aussi modeste soit-elle".

"De toute manière, a ajouté Rodrigo Granda, depuis toujours,
j'ai été et serai un travailleur infatigable pour la paix avec
une justice sociale et pour un échange humanitaire sur la base
de l'égalité entre les parties".

Toutefois, le chef guérillero a critiqué vertement le
processus de libération lancé par le président colombien
Alvaro Uribe, qualifiant les rebelles repentis de "déserteurs"
et "obscurs personnages qui s'autoproclament commandants de
troupes inexistantes".

"La louable intervention du président français en faveur de ma
liberté a été dévoyée par M. Uribe et d'autres fonctionnaires
du gouvernement qui y ont vu l'opportunité qu'ils
recherchaient pour tenter de diviser les FARC", a-t-il poursuivi.
© AFP
Astrid Betancourt, la soeur d'Ingrid, le 5 juin 2007 à Paris
Astrid Betancourt, la soeur d'Ingrid, le 5 juin 2007 à Paris

En revanche, M. Granda a apporté ses remerciements à Nicolas
Sarkozy. "Il a certainement eu présent à l'esprit que ni
Granda ni les FARC, nous ne sommes des terroristes, des
narcotrafiquants ou des délinquants de droit commun", a-t-il
estimé.

Le gouvernement colombien a confié une mission de paix à
Rodrigo Granda, un chef de la guérilla des FARC remis en
liberté la veille, selon un décret publié mardi.

De son côté, Astrid Betancourt, soeur de l'otage
franco-colombienne, a estimé que Rodrigo Granda était reconnu
par la guérilla comme médiateur en vue d'un échange entre les
otages des FARC et des guérilleros détenus.

Les FARC n'ont pas commenté jusqu'à présent la libération de
Rodrigo Granda qui a été remis en liberté lundi par le
président colombien, à la demande expresse de son homologue
français.
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MessageSujet: Re: Ingrid Betancourt   Ingrid Betancourt EmptyJeu 7 Juin - 1:02

Bétancourt: Sarkozy veut que le G8 rende "hommage" au geste d'Uribe

Le président français Nicolas Sarkozy a souhaité mercredi que le sommet du G8 rende "hommage" au "geste humanitaire" du président colombien Alvaro Uribe qui a libéré un des chefs de la guerilla marxiste détenant en otage Ingrid Betancourt, a rapporté le porte-parole de l'Elysée.

M. Sarkozy a évoqué le cas d'Ingrid Betancourt avec plusieurs dirigeants du G8, réuni de mercredi à vendredi à Heiligendamm (nord-est de l'Allemagne), a indiqué le porte-parole David Martinon.

Il en a parlé avec le Premier ministre canadien Stephen Harper à Paris, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre japonais Shinzo Abe, ainsi qu'avec le président mexicain Felipe Calderon qui participera vendredi au dialogue élargi du G8.

Le président français a évoqué cette question "avec l'idée qu'il souhaitait qu'hommage soit rendu par le G8 au geste humanitaire très courageux" du président Uribe qui a annoncé que le chef guérillero des FARC, Rodrigo Granda, a été libéré de prison pour être un "intermédiaire de la paix" à la demande expresse de M. Sarkozy.

Le président français a fait une priorité de la libération d'Ingrid Betancourt, détenue par les FARC depuis février 2002.

Dans une interview au Figaro, il affirme toutefois qu'il n'a "pas à ce jour" d'espoir de dénouement rapide.
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MessageSujet: Les FARC n'ont pas conclu d'accord avec Sarkozy pour libérer   Ingrid Betancourt EmptyMar 12 Juin - 19:27

La guérilla colombienne affirme que le président français
Nicolas Sarkozy a obtenu de son homologue Alvaro Uribe la
libération du chef rebelle Rodrigo Granda sans jamais avoir
conclu auparavant un accord avec les FARC ou exigé une
contrepartie.

"Rien n'a été convenu entre le gouvernement français et nous
(ndlr: les FARC) pour la libération de Granda", a déclaré Raul
Reyes le porte-parole des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC-marxiste) au journaliste colombien Lazaro
Vivero lors d'une interview communiquée à l'AFP.

Les FARC, première guérilla de Colombie avec 17.000 hommes,
réclament la libération par le gouvernement colombien de 500
de leurs guérilleros en échange de 56 otages, dont la
Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains.

M. Reyes a assuré que la décision du président Uribe de
libérer début juin près de 150 rebelles démobilisés correspond
"à une campagne médiatique avec des fins politiques cherchant
à en tirer des bénéfices électoraux".

"La seule chose sérieuse est la demande du président français"
de libérer sans condition Granda, a ajouté le dirigeant rebelle.

Dans son interview, le numéro deux des FARC, remercie M.
Sarkozy "pour son action auprès du gouvernement Uribe en
faveur de la mise en liberté unilatérale de Granda".

"Le camarade Rodrigo Granda n'a jamais accepté aucune des
exigences (ndlr: démobilisation et abandon de la lutte armée)
du gouvernement" colombien, a-t-il ajouté.

Le 7 juin, Granda assurait publiquement qu'il n'avait "pas
trahi la dignité des FARC".

"Ceux qui ont été sortis de prison sans signer de compromis
avec le gouvernement, ont acquis le droit de retrouver la
liberté", a estimé Raul Reyes.

Le "ministre des Affaires étrangères" des FARC a été sorti de
prison le lundi 4 juin à la demande du président français
Sarkozy afin à terme de faciliter la libération d'Ingrid
Betancourt.

Dans le passé, la guérilla marxiste avait souligné que les
bons offices du président français seraient "déterminants pour
obtenir le retour chez elle" d'Ingrid Betancourt, otage des
FARC depuis plus de 5 ans.

Evoquant le décret du 6 juin du gouvernement colombien qui
confiait une mission de paix à Rodrigo Granda, Raul Reyes est
formel: "C'est le secrétariat des FARC (organe dirigeant) qui
désigne (ses représentants) et autorise les positions de
l'organisation dans tous les domaines".

Dans le cadre d'un échange humanitaire, Raul Reyes a indiqué
que les FARC "maintiennent sans modification leur proposition
d'une zone démilitarisée", ce que rejette catégoriquement le
président Uribe.

"Sans la démilitarisation des municipalités de Florida et
Pradera, les FARC ne peuvent accepter des rencontres avec les
représentants de l'actuel gouvernement. Il n'existe aucune
option de réunion sans cette garantie", a souligné M. Reyes.

En 2005, la France, la Suisse et l'Espagne avaient proposé des
négociations dans une zone démilitarisée à créer, en vue d'un
échange humanitaire. Mais les conditions préalables posées par
les deux camps ont bloqué tout progrès.

Cette dernière semaine, l'hypothèse d'un prochain départ de
Bogota de Rodrigo Granda qui vit dans la résidence de la
Conférence épiscopale, a été régulièrement évoquée par la presse.

Cuba est disposé à accueillir sur son territoire, "à la
demande des deux parties impliquées" les guérilleros des Farc
et des représentants du gouvernement colombien pour négocier
un accord humanitaire, a annoncé à Bogota l'ambassadeur Cubain.

Le 3 juin des diplomates cubains avaient rencontré Granda
pendant trois heures dans la prison colombienne La Dorada
(centre-ouest).

Selon des sources diplomatiques européennes qui ont requis
l'anonymat, Granda pourrait prochainement quitter le
territoire colombien pour se rendre dans un premier temps à Cuba.
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MessageSujet: Ex-mari Betancourt: si aucune preuve de vie rapide, c'est   Ingrid Betancourt EmptyJeu 14 Juin - 23:31

Poster d'Ingrid Betancourt exposé le 8 mars 2006 sur la grille
de l'Assemblée nationale à Paris
Poster d'Ingrid Betancourt exposé le 8 mars 2006 sur la grille
de l'Assemblée nationale à Paris

L'ex-mari de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt,
Fabrice Delloye, a estimé dans une interview parue jeudi que
si des "preuves de vie" d'Ingrid n'étaient pas "rapidement"
apportées par les Farc qui l'ont enlevée, ses proches seraient
"réduits à penser" qu'elle est morte.

"Jusqu'à notre dernier souffle, on garde l'espérance de la
vie. Mais nous sommes extrêmement inquiets. Si les preuves de
vie ne nous sont pas apportées rapidement par les Farc, alors
nous serions réduits à penser qu'Ingrid est décédée", a
déclaré Fabrice Delloye au quotidien Le Parisien. "Il n'y
aurait plus de justifications à la croire vivante".

La guérilla des Farc (Forces armées révolutionnaires de
Colombie, marxistes) retient depuis le 23 février 2002
l'ex-candidate écologiste à l'élection présidentielle colombienne.

M. Delloye a mis en doute le témoignage d'un militaire
colombien, ex-otage qui s'est échappé en mai et dit avoir été
détenu plus de deux ans avec Ingrid Betancourt. John Frank
Pinchao n'"aligne que des lieux communs" et n'évoque rien de
récits personnels qu'aurait dû faire Ingrid, par exemple sur
ses enfants, a relevé M. Delloye.

"Des émissaires sont partis" en Colombie, dont "des Français
et des Suisses", pour obtenir des "preuves irréfutables"
qu'elle est vivante, a-t-il dit: "les réponses d'Ingrid à des
questions très précises et personnelles", qu'elle seule connaît.
© AFP
Melanie Betancourt, fille d'Ingrid Betancourt, et Fabrice
Delloye, son ex-mari à leur sortie de l'Elysée le 5 juin 2007
Melanie Betancourt, fille d'Ingrid Betancourt, et Fabrice
Delloye, son ex-mari à leur sortie de l'Elysée le 5 juin 2007

M. Delloye a salué "le courage invraisemblable" de ces
émissaires et "le véritable engagement politique" du président
français Nicolas Sarkozy, considéré selon lui par les Farc
elles-mêmes comme "l'homme décisif pour trouver une solution
humanitaire à cette affaire", selon lui.

A contrario, il a blâmé le pouvoir précédent, sous la
présidence de Jacques Chirac. "Ce qui nous démolit le plus,
mes enfants, le mari d'Ingrid et moi, a lancé M. Delloye,
c'est que jamais le pouvoir politique français n'a mis la
pression nécessaire sur le président (colombien Alvaro)
Uribe", qu'il ne lui a jamais dit "de manière brutale
+Maintenant ça suffit!".

La mère de l'otage, Yolanda Pulecio Betancourt, s'est elle dit
"persuadée que (sa) fille est vivante", se référant au
témoignage du militaire rescapé, mais croit "qu'il faudra sans
doute encore du temps" avant sa libération.

"J'implore Nicolas Sarkozy d'intervenir pour empêcher (une)
action armée. Ce qu'il faut, c'est un accord humanitaire",
a-t-elle déclaré au Parisien, tout en remerciant
chaleureusement M. Sarkozy pour "tout le mal qu'il se donne".

Le G8 a exhorté le 8 juin les Farc à accepter "une solution
humanitaire".

La plus importante guérilla de Colombie (17.000 hommes) veut
un accord sur un "échange humanitaire" de 500 de ses membres
emprisonnés contre 56 personnalités otages, dont Ingrid
Betancourt et trois Américains.
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MessageSujet: Ingrid Betancourt toujours vivante, selon le guérillero Rodr   Ingrid Betancourt EmptyDim 17 Juin - 9:35

L'un des responsables de la guérilla des FARC Rodrigo Granda, libéré début juin en Colombie, à la demande du président français Nicolas Sarkozy, a assuré samedi à l'AFP que l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt était toujours vivante.

"Elle n'est pas morte. Le commandant Raul Reyes (numéro deux des FARC, ndlr) a dit qu'elle était en bonne santé physiquement et intellectuellement et qu'il n'a pas été possible d'envoyer des preuves de vie à cause des opérations terrestres et aériennes", a déclaré Rodrigo Granda dans une interview accordée à l'AFP.

"Dans les campements, dans les montagnes, pour envoyer une carte, une photo, une vidéo, il faut marcher des centaines de kilomètres et passer les barrages de l'armée", a ajouté celui qui est considéré comme le ministre des affaires étrangères des FARC.

Les dernières preuves de vie d'Ingrid Betancourt datent du mois d'août 2003.

Fabrice Delloye, l'ancien mari d'Ingrid, avait estimé jeudi que si des "preuves de vie" de la jeune femme n'étaient pas "rapidement" apportées, ses proches seraient "réduits à penser" qu'elle est morte.

Agée de 45 ans, Ingrid Betancourt et sa directrice de campagne électorale Clara Rojas ont toutes deux été enlevées par les FARC le 23 février 2002.

Condamné à 21 ans de prison et libéré le 4 juin par le président colombien Alvaro Uribe, à la demande du président français Nicoals Sarkozy, Rodrigo Granda a annoncé samedi qu'il allait quitter la Colombie dans les jours qui viennent pour se rendre à Cuba où il poursuivra sa mission de médiateur pour la paix au service des FARC.
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MessageSujet: Affaire Betancourt: prudence à l'annonce des FARC   Ingrid Betancourt EmptyVen 22 Juin - 19:39

La France a accueilli avec prudence vendredi l'annonce de la guérilla colombienne des Farc de donner une mission au chef guérillero Rodrigo Granda, en vue d'un éventuel échange de prisonniers contre 56 otages, dont la franco-colombienne Ingrid Betancourt.

"On a pris note de ce communiqué des Farc. Nous avons toujours dit que nous étions favorables à tout ce qui pouvait favoriser un échange humanitaire et permettre la libération des otages (...) Nous encourageons tout mouvement en ce sens", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Jean-Baptiste Mattéi.

Dans un communiqué, l'Etat major de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc-marxiste) s'est dit disposé à nommer Rodrigo Granda "vérificateur" d'une "démilitarisation" de deux municipalités colombiennes si Bogota le laisse libre de ses mouvements.

La guérilla exige la démilitarisation de deux municipalités dans le sud du pays, préalable selon eux à toute négociation humanitaire sur les otages, ce que le gouvernement colombien refuse.

Les Farc demandent la libération de quelque 500 des leurs contre celle de 56 otages, dont l'ancienne candidate des Verts à la présidentielle Ingrid Betancourt, détenue depuis plus de cinq ans, et trois Américains.

La soeur d'Ingrid Betancourt, Astrid, a de son côté estimé que cette proposition des Farc était "un pas en avant". "Dans ce communiqué, les Farc soulignent que la gestion de France a été positive et que de plus, si les conditions que la guérilla réclame sont remplies, Granda deviendra un vérificateur plus qu'un négociateur", a-t-elle dit à la presse.

"Le style et l'habileté de Sarkozy ont créé une nouvelle dynamique. Le président français est très habile et a réussi à convaincre Uribe de libérer (le guérillero Rodrigo) Granda contre un message de soutien à la Colombie au sommet du G8" mi-juin, a indiqué à l'AFP la mère d'Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio, lors d'un passage à Paris.

"Le contexte en Colombie s'est transformé: d'un président applaudi par les Colombiens et par les Etats-Unis, Uribe est devenu affaibli. Dans ce contexte, Sarkozy a créé une nouvelle dynamique parce qu'il a vu que Uribe avait besoin d'un soutien international", a renchéri vendredi Astrid Betancourt.
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MessageSujet: FARC: 11 otages tués lors d'un assaut de l'armée   Ingrid Betancourt EmptyVen 29 Juin - 19:17

La guérilla a annoncé jeudi que onze députés, sur les douze
qu'elle détenait en otages, ont péri lors d'une tentative de
libération entreprise par l'armée colombienne.

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie ont annoncé que
11 députés colombiens pris en otages il y a 5 ans ont été tués
lors d'une tentative de libération par l'armée le 18 juin,
rapporte jeudi l'agence ANNCOL, proche de la guérilla.

Les FARC, première guérilla de Colombie avec 17.000 hommes,
réclament la libération par le gouvernement de 500 des leurs
en échange de 56 otages, dont 12 députés, la
Franco-colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains.
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MessageSujet: La rencontre Chavez-Farc suscite l'espoir des familles   Ingrid Betancourt EmptyMar 18 Sep - 10:23

Les familles des otages détenus en Colombie par les Farc ont accueilli favorablement la proposition de pourparlers le 8 octobre entre le président vénézuélien Hugo Chavez et des responsables de la guérilla.

Cette rencontre, si elle a lieu, pourrait contribuer à débloquer le dialogue entre le président colombien Alvaro Uribe et les Forces armées révolutionnaires de Colombie, qui détiennent de nombreux otages parmi lesquels la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois ressortissants américains.

"C'est assez considérable", a déclaré George Gonsalves, dont le fils Marc est l'un des trois Américains capturés en 2003 par les Farc. "C'est la première fois que j'entends parler d'une rencontre directe et de négociations."

Les télévisions colombiennes ont diffusé des images du dirigeant des Farc Raul Reyes rencontrant dans la jungle la sénatrice colombienne Piedad Cordoba et proposant à Chavez de le rencontrer le 8 octobre au Venezuela.

Cordoba, opposante à Uribe mais proche de Chavez, a joué un rôle d'intermédiaire pour les deux présidents jusqu'à leur rencontre à Bogota en août, lors de laquelle ils avaient annoncé de possibles pourparlers avec les Farc en territoire vénézuélien.

"Nous espérons qu'avec votre soutien, votre aide et votre volonté d'aider (...) nous pourrons libérer des prisonniers des deux bords", déclare Reyes dans la vidéo.

"J'espère que les deux parties profiteront de cette occasion pour se rencontrer", a déclaré Patricia Perdomo, dont la mère, députée, est détenue par la guérilla. "Cela devrait apporter des solutions pour le gouvernement et pour les Farc."
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MessageSujet: Chavez : vers une preuve de la vie de Betancourt   Ingrid Betancourt EmptyMar 6 Nov - 9:56

Selon les propos du chef d'Etat vénézuélien Hugo Chavez du lundi 5 novembre au soir, le chef de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Manuel Marulanda a ordonné que soit apportée la preuve qu'Ingrid Betancourt est toujours vivante. Cette dernière a été enlevée par le groupe armé le 23 février 2002.
"Manuel Marulanda a ordonné d'apporter la preuve de vie, non seulement d'Ingrid Betancourt, mais d'un ensemble d'otages" retenus par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (marxistes), a déclaré le président vénézuélien à la chaîne de télévision VTV.



Guerre intensifiée

"Cela pourrait être une avancée" dans les négociations, a estimé celui qui a été mandaté le 31 août par le gouvernement colombien pour favoriser des négociations en vue de l'échange dit "humanitaire" de 500 guérilleros emprisonnés contre 45 otages aux mains des FARC, dont trois Américains et la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.
"L'ordre a été donné", a déclaré Hugo Chavez, avertissant toutefois que "cela n'est pas facile pour elle (la guérilla) d'envoyer cette preuve de vie" car la guerre s'est intensifiée en Colombie. "Mais en tout cas j'espère que je la recevrai", a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs indiqué qu'il allait rencontrer deux représentants des FARC lundi soir ou mardi. Il a également annoncé qu'un représentant de Nicolas Sarkozy se trouvait à Caracas. "Il s'agit d'une personne ayant beaucoup d'expérience et qui a oeuvré depuis des années pour la libération d'Ingrid", a-t-il précisé.




Kouchner

Bernard Kouchner avait déclaré, dimanche 4 novembre, avoir une "preuve indirecte" de vie d'Ingrid Betancourt, la Franco-Colombienne détenue par la guérilla colombienne depuis plus de cinq ans.
"Nous avons une preuve indirecte qui est venue d'une façon un peu plus sûre que d'habitude", a déclaré le ministre des Affaires étrangères lors du "Grand rendez-vous" Europe 1-TV5-Le Parisien.
"On rencontre des gens, nous avons nos envoyés (...) L'espoir existe, bien entendu", a-t-il ajouté.
Bernard Kouchner a souligné qu'il soutenait la démarche du président vénézuélien Hugo Chavez qui est attendu à Paris le 20 novembre et s'emploie à dénouer la crise des otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dont Ingrid Betancourt.
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MessageSujet: la médiation de Chavez jugée satisfaisante par la guerilla   Ingrid Betancourt EmptyVen 9 Nov - 10:27

Les FARC jugent "satisfaisants" les résultats de la médiation du président vénézuélien Hugo Chavez en vue d'un échange d'otages mais répète qu'une zone démilitarisée dans cette perspective reste impérative, a déclaré le numéro deux des FARC Raul Reyes dans une vidéo, diffusée jeudi dans une université de Santiago.

"Les résultats (de la médiation de Chavez) sont satisfaisants", a déclaré Reyes dans cette vidéo dont on ignore la date précise du tournage, diffusée dans le cadre du Sommet des Peuples, appelé par des organisations de gauche et d'extrême gauche latino-américaines pour contrer le XVIIe Sommet ibéro-américain qui s'ouvre jeudi soir dans la capitale chilienne.

Reyes a assuré qu'un échange des otages aux mains des FARC, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains, demeurait possible contre la remise en liberté des "guérilleros et guérilleras dans les prisons de Colombie" et celle des chefs rebelles Simon (Trinidad) et Sonia, emprisonnés aux Etats-Unis.

"Nous considérons qu'il est possible de parvenir à un échange humanitaire, dès qu'aura lieu la démilitarisation des communes de Pradera et Florida (en Colombie) car c'est la condition de sécurité qui conviendra aux deux parties", a-t-il souligné, apparaissant à l'image, vêtu d'un treillis, lunettes sur le nez, visiblement filmé dans la jungle. "Nous ne voyons pas d'autre condition qui puisse garantir la vie et l'intégrité de nos camarades que cette démilitarisation", a-t-il ajouté, assis derrière un bureau de bois sur lequel avait été agraffées des affiches du Sommet des Peuples de Santiago, semblant indiquer que le tournage avait été réalisé il y a peu.

"Les FARC n'ont pas confiance dans le gouvernement de Uribe, pas plus que dans aucun de ses fonctionnaires", a insisté Reyes dans ce document.Dans le cadre du processus de négociations en vue de cet échange, "heureusement (on reçoit) l'appui du président Hugo Chavez (..) en tant que facilitateur et on compte sur lui avec la guidance de la sénatrice colombienne Pilar Cordoba", a ajouté Reyes.

"Je veux saluer la gestion de ces deux personnalités (..) dans cette proposition (d'échange), ils ont déjà reçu l'important soutien des pays non-alignés et de divers de la région, du sud du continent (..) et de trois chefs de gouvernement qui ont aidé initialement, de France, Suisse et d'Espagne", a-t-il également relevé.
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MessageSujet: Les Farc promettent une preuve de vie de Betancourt   Ingrid Betancourt EmptySam 10 Nov - 11:28

Le chef de la guerilla colombienne aurait ordonné à ses troupes d'apporter une preuve au président vénézuélien Hugo Chavez.


Selon les propos du chef d'Etat vénézuélien Hugo Chavez du lundi 5 novembre au soir, le chef de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Manuel Marulanda a ordonné que soit apportée la preuve qu'Ingrid Betancourt est toujours vivante. Cette dernière a été enlevée par le groupe armé le 23 février 2002.
"Manuel Marulanda a ordonné d'apporter la preuve de vie, non seulement d'Ingrid Betancourt, mais d'un ensemble d'otages" retenus par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (marxistes), a déclaré le président vénézuélien à la chaîne de télévision VTV.



Guerre intensifiée

"Cela pourrait être une avancée" dans les négociations, a estimé celui qui a été mandaté le 31 août par le gouvernement colombien pour favoriser des négociations en vue de l'échange dit "humanitaire" de 500 guérilleros emprisonnés contre 45 otages aux mains des FARC, dont trois Américains et la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.
"L'ordre a été donné", a déclaré Hugo Chavez, avertissant toutefois que "cela n'est pas facile pour elle (la guérilla) d'envoyer cette preuve de vie" car la guerre s'est intensifiée en Colombie. "Mais en tout cas j'espère que je la recevrai", a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs indiqué qu'il allait rencontrer deux représentants des FARC lundi soir ou mardi. Il a également annoncé qu'un représentant de Nicolas Sarkozy se trouvait à Caracas. "Il s'agit d'une personne ayant beaucoup d'expérience et qui a oeuvré depuis des années pour la libération d'Ingrid", a-t-il précisé.




Kouchner

Bernard Kouchner avait déclaré, dimanche 4 novembre, avoir une "preuve indirecte" de vie d'Ingrid Betancourt, la Franco-Colombienne détenue par la guérilla colombienne depuis plus de cinq ans.
"Nous avons une preuve indirecte qui est venue d'une façon un peu plus sûre que d'habitude", a déclaré le ministre des Affaires étrangères lors du "Grand rendez-vous" Europe 1-TV5-Le Parisien.
"On rencontre des gens, nous avons nos envoyés (...) L'espoir existe, bien entendu", a-t-il ajouté.
Bernard Kouchner a souligné qu'il soutenait la démarche du président vénézuélien Hugo Chavez qui est attendu à Paris le 20 novembre et s'emploie à dénouer la crise des otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dont Ingrid Betancourt.
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MessageSujet: Hugo Chavez a "de bonnes nouvelles"   Ingrid Betancourt EmptyVen 16 Nov - 19:56

Le président vénézuélien a annoncé qu'il viendrait à Paris mardi avec "de bonnes nouvelles" concernant la franco-colombienne.

Aors qu'il est attendu à Paris mardi, le président vénézuélien Hugo Chavez a déclaré, vendredi 16 novembre, qu'il sera porteur "de bonnes nouvelles" pour Nicolas Sarkozy à propos de la franco-colombienne Ingrid Betancourt.
Dans une interview publiée vendredi par "Le Figaro", Hugo Chavez précise que "le thème central" de l'entretien qu'il aura avec son homologue français sera "comment faciliter un échange de prisonniers, parmi lesquels Ingrid (Betancourt)": "Oui, je pense que j'annoncerai de bonnes nouvelles à Sarkozy, mais déposerai aussi des requêtes", souligne-t-il.


"Un compromis"

Pour le président vénézuélien, Nicolas Sarkozy "peut aider à trouver une formule, un compromis, pour parvenir à un accord entre le président colombien Alvaro Uribe et le secrétariat des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC)".
Comme il l'avait annoncé sur France-24, Hugo Chavez répète qu'il "espère pouvoir apporter une preuve de vie" de la sénatrice colombienne mais précise: "je ne l'ai pas encore, mais j'espère l'obtenir avant d'arriver à Paris le 20 novembre".
Ingrid Betancourt, alors candidate écologiste à la présidentielle colombienne, a été enlevée par les FARC le 23 février 2002 avec sa directrice de campagne Clara Rojas. La dernière preuve de vie directe, une vidéo, remonte à 2003, même si des témoignages et preuves de vie indirectes ont été obtenus depuis.
Nicolas Sarkozy a fait de la libération d'Ingrid Betancourt une de ses priorités depuis son élection le 6 mai dernier. (AP)
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MessageSujet: Concert de soutien à Ingrid Betancourt   Ingrid Betancourt EmptyDim 18 Nov - 17:31

Concert de soutien à Ingrid Betancourt au Zénith, dimanche 18 novembre à 19 heures

A la demande de la sénatrice Colombienne Piedad Cordoba (facilitatrice des négociations en cours à Caracas), la Fédération Internationale des Comités Ingrid Betancourt (FICIB) organise un concert gratuit de soutien à l'Accord humanitaire, qui suivra la Marche organisée dans l'après midi par le comité de Paris.
Ce concert gratuit est organisé en partenariat avec les chanteurs Renaud Sechan, Yuri Buenaventura ainsi que le Collectif 100 artistes et Ecrivains pour sauver Ingrid Betancourt.



Seront sur scène :



Renaud - Carla Bruni - Rose - Julien Clerc

Renan Luce - Mr.Roux - Yuri Buenaventura

Grand Corps Malade - Keny Arkana

Vincent Delerm - Yves Duteil - Michel Delpech

Les Ogres De Barback - Romane Serda - Benoît Doremus

Raphaël Mezrahi – Beverly Jo Scott - Jeanne Cherhal

Yvan Le Bolloch
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MessageSujet: Uribe met fin à la médiation de Chavez   Ingrid Betancourt EmptyJeu 22 Nov - 11:43

Cette décision a été prise en raison de l'intervention d'Hugo Chavez auprès du chef des FARC au sujet des otages. "C'est dramatique", selon l'ex-mari d'Ingrid Betancourt.

Le gouvernement colombien a annoncé mercredi 21 novembre au soir avoir mis fin à la médiation du président vénézuélien Hugo Chavez en vue d'obtenir un échange humanitaire de prisonniers entre les autorités et les rebelles des FARC.
Le porte-parole du président colombien Alvaro Uribe a précisé que la décision a été motivée par l'intervention directe de Hugo Chavez auprès du chef des forces armées colombiennes au sujet de la situation des otages détenus par les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), ce que lui avait formellement interdit Bogota.
La décision de la Colombie est "dramatique", a déclaré Fabrice Delloye, ex-mari de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt retenue depuis 2002 par les FARC.



Jusqu'à décembre initialement

En appelant le général Mario Montoya plus tôt mercredi, Hugo Chavez a défié un ordre direct d'Alvaro Uribe, qui avait demandé au président vénézuélien de ne pas évoquer le sujet des otages avec des responsables militaires colombiens, a précisé le porte-parole Mauricio Velasquez.
Le président colombien avait donné son accord cet été pour accorder à Hugo Chavez le rôle de médiateur dans ces négociations visant à échanger des otages des FARC, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, contre des rebelles détenus par les autorités colombiennes. Alvaro Uribe avait donné jusqu'à la fin décembre à son homologue vénézuélien pour obtenir des résultats.



"Uribe est un homme extrêmement difficile"

Pour l'ex-mari de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, la décision de la Colombie de mettre fin à la médiation du président vénézuélien Hugo Chavez est "dramatique", a déclaré jeudi Fabrice Delloye. "C'est plus que la consternation, c'est quelque chose de dramatique", a réagi Fabirce Delloye sur France Info. "Quelle que soit la personnalité" d'Hugo Chavez et de la sénatrice Piedad Cordoba, ces médiateurs étaient "des personnalités incontournables pour arriver dans les prochains mois à un accord humanitaire" pour régler le sort des otages et "à un accord de paix", a-t-il dit.
"Le monde entier en est témoin: Uribe est un homme extrêmement difficile, capable de changer d'idées du jour au lendemain", a-t-il ajouté. "Il montre qu'il ne veut pas trouver une solution pacifique et ne veut pas que nos otages rentrent".



A Paris mardi

Mardi, Hugo Chavez se trouvait encore à Paris où il avait rencontré le président français Nicolas Sarkozy ainsi que la famille d'Ingrid Betancourt, mais il n'avait pas été en mesure de présenter une preuve de vie récente de l'otage franco-colombienne.
Les FARC retiennent quelque 45 otages considérés comme importants, dont trois ressortissants américains sous contrat avec l'armée ainsi qu'Ingrid Betancourt. L'ancienne candidate à l'élection présidentielle en Colombie a été enlevée le 23 février 2002 en compagnie de son assistante Clara Rojas.
Les rebelles proposent de libérer leurs otages en échange de la libération de tous leurs camarades emprisonnés en Colombie, qui seraient au nombre d'un demi-millier, et de deux des leurs détenus aux Etats-Unis. (AP)
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MessageSujet: L'armée colombienne saisit une vidéo montrant I. Betancourt   Ingrid Betancourt EmptyVen 30 Nov - 10:24

Les autorités colombiennes annoncent avoir saisi des vidéos et autres documents, certains datant apparemment du mois d'octobre, sur lesquels on voit plusieurs otages aux mains de la rébellion des Farc, notamment la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains.
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MessageSujet: Betancourt : "Ici nous vivons comme des morts"   Ingrid Betancourt EmptySam 1 Déc - 17:47

Boulversant...


"Voici les extraits diffusés samedi 1er décembre par son comité de soutien, de la lettre qu'Ingrid Betancourt, otage des Farc depuis 2002, a adressée à sa famille.


"C’est un moment très dur pour moi. Ils demandent des preuves de vie brusquement et je t’écris mon âme tendue sur ce papier. Je vais mal physiquement. Je ne me suis pas réalimenté, j’ai l’appétit bloqué, les cheveux me tombent en grandes quantités
Je n’ai envie de rien. Je crois que c’est la seule chose de bien, je n’ai envie de rien car ici, dans cette jungle, l’unique réponse à tout est « non ». Il vaut mieux donc, n’avoir envie de rien pour demeurer au moins libre de désirs. Cela fait 3 ans que je demande un dictionnaire encyclopédique pour lire quelque chose, apprendre quelque chose, maintenir vive la curiosité intellectuelle. Je continue à espérer qu’au moins par compassion, ils m’en procureront un, mais il vaut mieux ne pas y penser.
Chaque chose est un miracle, même t’entendre chaque matin car la radio que j’ai est très vieille et abîmée.
Je veux te demander, Mamita Linda, que tu dises aux enfants qu’ils m’envoient trois messages hebdomadaires (...). Rien de transcendant si ce n’est ce qui leur viendra à l’esprit et ce qu’ils auront envie d’écrire (…). Je n’ai besoin de rien de plus mais j’ai besoin d’être en contact avec eux. C’est l’unique information vitale, transcendante, indispensable, le reste ne m’importe plus(…).
Comme je te disais, la vie ici n’est pas la vie, c’est un gaspillage lugubre de temps. Je vis ou survis dans un hamac tendu entre deux piquets, recouvert d’une moustiquaire et avec une tente au dessus, qui fait office de toit et me permet de penser que j’ai une maison.
J’ai une tablette où je mets mes affaires, c’est-à-dire mon sac à dos avec mes vêtements et la Bible qui est mon unique luxe. Tout est prêt pour que je parte en courrant. Ici rien n’est à soi, rien ne dure, l’incertitude et la précarité sont l’unique constante. A chaque instant, ils peuvent donner l’ordre de tout ranger [pour partir] et chacun doit dormir dans n’importe quel renfoncement, étendu n’importe où, comme n’importe quel animal (…). Mes mains suent et j’ai l’esprit embrumé, je finis par faire les choses deux fois plus doucement qu’à la normale. Les marches sont un calvaire car mon équipement est très lourd et je ne le supporte pas. Mais tout est stressant, je perds mes affaires ou ils me le prennent, comme le jeans que Mélanie m’avait offert pour Noël, que je portais quand ils m’ont pris. L’unique chose que j’ai pu garder est la veste, cela a été une bénédiction, car les nuits sont gelées et je n’ai eu rien de plus pour me couvrir.
Avant, je profitais de chaque bain dans le fleuve. Comme je suis la seule femme du groupe, je dois y aller presque totalement vêtue : short, chemise, bottes. Avant j’aimais nager dans le fleuve mais maintenant je n’ai même plus le souffle pour. Je suis faible, je ressemble à un chat face à l’eau. Moi qui aimais tant l’eau, je ne me reconnais pas. (…) Mais depuis qu’ils ont séparé les groupes, je n’ai pas eu l’intérêt ni l’énergie de faire quoi que ce soit. Je fais un peu d’étirements car le stress me bloque le cou et cela me fait très mal.
Avec les exercices d’étirement, le split et autres, je parviens à détendre un peu mon cou. (...) Je fais en sorte de rester silencieuse, je parle le moins possible pour éviter les problèmes. La présence d’une femme au milieu de tant de prisonniers masculins qui sont dans cette situation depuis 8 à 10 ans, est un problème (…). Lors des inspections, ils nous privent de ce que nous chérissons le plus. Une lettre de toi qui m’était arrivée, m’a été prise après la dernière preuve de survie, en 2003. Les dessins d’Anastasia et Stanislas [neveux d’Ingrid], les photos de Mélanie et Lorenzo, le scapulaire de mon papa, un programme de gouvernement en 190 points, ils m’ont tout pris. Chaque jour, il me reste moins de moi-même. Certains détails t’ont été racontés par Pinchao. Tout est dur.
Il est important que je dédie ces lignes à ces êtres qui sont mon oxygène, ma vie. A ceux qui me maintiennent la tête hors de l’eau, qui ne me laissent pas couler dans l’oubli, le néant et le désespoir. Ce sont toi, mes enfants, Astrid et mes petits garçons, Fab [Fabrice Delloye], Tata Nancy et Juanqui [Juan Carlos, son mari].
Chaque jour, je suis en communication avec Dieu, Jésus et la Vierge (...). Ici, tout a deux visages, la joie vient puis la douleur. La joie est triste. L’amour apaise et ouvre de nouvelles blessures... c’est vivre et mourir à nouveau.
Pendant des années, je n’ai pas pu penser aux enfants et la douleur de la mort de mon papa accaparait toute la capacité de résistance. Je pleurais en pensant à eux, je me sentais asphyxiée, sans pouvoir respirer. En moi, je me disais : « Fab est là, il veille à tout, il ne faut pas y penser ni même penser ». Je suis presque devenue folle avec la mort de mon papa. Je n’ai jamais su comme cela s’est passé, qui était là, s’il m’a laissé un message, une lettre, une bénédiction. Mais ce qui a soulagé mon tourment, a été de pensé qu’il est parti confiant en Dieu et que là-bas, je le retrouvera pour le prendre dans mes bras. Je suis certaine de cela. Te sentir a été ma force. Je n’ai pas vu de messages jusqu’à ce qu’il me mette dans le groupe de [l’otage] Lucho, Luis Eladio Pérez, le 22 août 2003. Nous avons été de très bons amis, nous avons été séparés en août. Mais durant ce temps, il a été mon soutien, mon écuyer, mon frère (…).
J’ai en mémoire l’âge de chacun de mes enfants. A chaque anniversaire, je leur chante le « Happy Birthday ». Je demande à ce qu’ils me laissent faire une gâteau. Mais depuis trois ans, à chaque fois que je le demande, la réponse est non. Ca m’est égal, s’ils amènent un biscuit ou une soupe quelconque de riz et de haricot, ce qui est habituel, je me figure que c’est un gâteau et je leur célèbre dans mon cœur, leur anniversaire.
A ma Melelinga [Mélanie], mon soleil de printemps, ma princesse de la constellation du cygne, à elle que j’aime tant, je veux te dire que je suis la maman la plus fière de cette terre (…). Et si je devais mourir aujourd’hui, je partirais satisfaite de la vie, en remerciant Dieu pour mes enfants. Je suis heureuse pour ton master à New York. C’est exactement ce que je t’aurais conseillé. Mais attention, il est très important que tu fasses ton DOCTORAT. Dans le monde actuel, même pour respirer, il faut des lettres de soutien (...). Je ne vais pas même me fatiguer à insister auprès de Loli [Lorenzo] et Méla qu’ils n’abandonnent pas avant d’avoir leur doctorat. J’aimerais que Méla me le promette.
(...) Mélanie, je t’ai toujours dit que tu étais la meilleure, bien meilleure que moi, une sorte de meilleure version de ce que j’aurais voulu être. C’est pourquoi, avec l’expérience que j’ai accumulé dans ma vie et dans la perspective que donne le monde vu à distance, je te demande, mon amour, que tu te prépares à arriver au sommet.
A mon Lorenzo, mon Loli Pop, mon ange de lumière, mon roi des eaux bleues, mon chief musician qui me chante et m’enchante, au maître de mon coeur, je veux dire que depuis qu’il est né jusqu’à aujourd’hui, il a été ma source de joies. Tout ce qui vient de lui est du baume pour mon coeur, tout me réconforte, tout m’apaise, tout me donne plaisir et placidité (...). J’ai enfin pu entendre sa voix, plusieurs fois cette année. J’en ai tremblé d’émotion. C’est mon Loli, la voix de mon enfant, mais il y a déjà un autre homme sur cette voix d’enfant. Un enrouement d’homme-homme, comme celle de mon papa (…). L’autre jour, j’ai découpé une photo dans un journal arrivé par hasard. C’est une propagande pour un parfum de Carolina Herrera « 212 Sexy men ». On y voit un jeune homme et je me suis dit : mon Lorenzo doit être comme ça. Et je l’ai gardé.
La vie est devant eux, qu’ils cherchent à arriver le plus haut. Etudier est grandir : non seulement par ce qu’on apprend intellectuellement, mais aussi par l’expérience humaine, les proches qui alimentent émotionnellement pour avoir chaque jour un plus grand contrôle sur soi, et spirituellement pour modeler un plus grand caractère de service d’autrui, où l’ego se réduit à su plus minime expression et où on grandit en humilité et force morale. L’un va avec l’autre. C’est cela vivre, grandir pour servir (…).

A mon Sébastien [fils du premier mariage de Fabrice Delloye], mon petit prince des voyages astraux et ancestraux. J’ai tant à te dire ! Premièrement, que je ne veux pas partir de ce monde sans qu’il n’ait la connaissance, la certitude et la confirmation que ce ne sont pas deux, mais trois enfants d’âme, que j’ai (…). Mais avec lui, je devrais dénouer des années de silence qui me pèsent trop depuis la prise d’otage. J’ai décidé que ma couleur favorite était le bleu de ses yeux (…). Si je venais à ne pas sortir d’ici, je te l’écris pour que tu le gardes dans ton âme, mon Babon adoré, et pour que tu comprennes, ce que j’ai compris quand ton frère et ta sœur sont nés : je t’ai toujours aimé comme le fils que tu es et que Dieu m’a donné. Le reste ne sont que des formalités.
(…) Je sais que Fab a beaucoup souffert à cause de moi. Mais que sa souffrance soit soulagée en sachant qu’il a été la source de paix pour moi. (…) Dis à Fab que sur lui, je m’appuis, sur ses épaules, je pleure, qu’il est mon soutien pour continuer à sourire de tristesse, que son amour me rend forte. Parce qu’il fait face aux nécessités de mes enfants, je peux cesser de respirer sans que la vie ne me fasse tant mal. (…)
A mon Astrica, tant de choses que je ne sais par où commencer. Tout d’abord, lui dire que « sa feuille de vie » m’a sauvé pendant la première année de prise d’otage, pendant l’année de deuil de mon papa (…). J’ai besoin de parler avec elle de tous ces moments, de la prendre dans mes bras et de pleurer jusqu’à ce que se tarisse le puits de larmes que j’ai dans mon cœur. Dans tout ce que je fais dans la journée, elle est en référence. Je pense toujours, « ça, je le faisais avec Astrid quand nous étions enfants » ou « ça, Astrid le faisait mieux que moi ». (…) Je l’ai entendu plusieurs fois à la radio. Je ressens beaucoup d’admiration pour son expression impeccable, pour la qualité de sa réflexion, pour la domination de ses émotions, pour l’élégance de ses sentiments. Je l’entends et je pense « Je veux être comme ça » (…). Je m’imagine comment vont Anastasia et Stanis. Combien cela m’a fait mal qu’ils me prennent leurs dessins. Le poème d’Anastasia disait « par un tour du sort, par un tour de magie ou par un tour de Dieu, en trois années ou trois jours, tu seras de retour parmi nous ». Le dessin de Stanis était un sauvetage en hélicoptère, moi endormie et lui en sauveur.
Mamita, il y a tant de personnes que je veux remercier de se souvenir de nous, de ne pas nous avoir abandonné. Pendant longtemps, nous avons été comme les lépreux qui enlaidissaient le bal. Nous, les séquestrés, ne sommes pas une thème « politiquement correct », cela sonne mieux de dire qu’il faut être fort face à la guérilla même s’il faut sacrifier des vies humaines. Face à cela, le silence. Seul le temps peut ouvrir les consciences et élever les esprits. Je pense à la grandeur des Etats-Unis, par exemple. Cette grandeur n’est pas le fruit de la richesse en terres, matières premières, etc, mais plutôt le fruit de la grandeur d’âme des leaders qui ont modelé la Nation. Quand Lincoln a défendu le droit à la vie et à la liberté des esclaves noirs en Amérique, il a aussi affronté beaucoup de Floridas et Praderas [municipalités demandées par les FARC pour la zone démilitarisée]. Beaucoup d’intérêts économiques et politiques qui considéraient être supérieurs à la vie et à la liberté d’une poignée de noirs. Mais Lincoln a gagné et il reste imprimé sur le collectif de cette nation, la priorité de la vie de l’être humain sur quelque autre type d’intérêt.
En Colombie, nous devons encore penser à notre origine, à qui nous sommes et où nous voulons aller. Moi, j’aspire à ce qu’un jour, nous ayons la soif de grandeur qui fait surgir les peuples du néant pour atteindre le soleil. Quand nous ne serons inconditionnels face à la défense de la vie et de la liberté des nôtres, c’est-à-dire, quand nous serons moins individualistes et plus solidaires, moins indifférents et plus engagés, moins intolérants et plus compatissants. Alors, ce jour-là, nous serons la grande nation que nous voulons tous être. Cette grandeur est là endormie dans les cœurs. Mais les cœurs se sont endurcis et pèsent tant qu’ils ne nous permettent pas des sentiments élevés.
Mais il y a beaucoup de personnes que je voudrais remercier car ils ont contribué à réveiller les esprits et à faire grandir la Colombie. Je ne peux pas tous les mentionner [elle cite alors l’ex président Lopez et « en général, tous les ex présidents libéraux », Hernan Echevarria, les familles des députés du Valle, Monseigneur Castro et le Père Echeverri].
Mamita, hélas, ils viennent demander les lettres. Je ne vais pas pouvoir écrire tout ce que je veux. A Piedad et à Chavez, toute, toute mon affection et mon admiration. Nos vies sont là, dans leur cœur, que je sais grand et valeureux. [elle dédie alors un paragraphe de remerciements à Chavez, Alvaro Leyva, Lucho Garzon [ancien maire de Bogota] et Gustavo Petro, puis mentionne des journalistes].
Mon cœur appartient aussi à la France (…). Quand la nuit était la plus obscure, la France a été le phare. Quand il était mal vu de demander notre liberté, la France ne s’est pas tue. Quand ils ont accusé nos familles de faire du mal à la Colombie, la France les a soutenu et consolé.
Je ne pourrais pas croire qu’il est possible de se libérer un jour d’ici, si je ne connaissais pas l’histoire de la France et de son peuple. J’ai demandé à Dieu qu’il me recouvre de la même force que celle avec laquelle la France a su supporter l’adversité, pour me sentir plus digne d’être comptée parmi ses enfants. J’aime la France de toute mon âme, les voix de mon être cherchent à se nourrir des composants de son caractère national, elle qui cherche toujours à se guider par principes et non par intérêts. J’aime la France avec mon cœur, car j’admire la capacité de mobilisation d’un peuple qui, comme disait Camus, sait que vivre, c’est s’engager. (…) Toutes ces années ont été terribles mais je ne crois pas que je pourrais être encore vivante sans l’engagement qu’ils nous ont apporté à nous tous qui ici, vivons comme des morts.
(...) Je sais que ce que nous vivons est plein d’inconnues, mais l’histoire a ses temps propres de maturation et le président Sarkozy est sur le Méridien de l’Histoire. Avec le président Chavez, le président Bush et la solidarité de tout le continent, nous pourrions assister à un miracle.

Durant plusieurs années, j’ai pensé que tant que j’étais vivante, tant que je continuerai à respirer, je dois continuer à héberger l’espoir. Je n’ai plus les mêmes forces, cela m’est très difficile de continuer à croire, mais je voudrais qu’ils ressentent que ce qu’ils ont faire pour nous, fait la différence. Nous nous sommes sentis des êtres humains (...).
Mamita, j’aurais plus de choses à dire. T’expliquer que cela fait longtemps que je n’ai pas de nouvelles de Clara et de son bébé (…). Bon, Mamita, que Dieu nous vienne en aide, nous guide, nous donne la patience et nous recouvre. Pour toujours et à jamais."
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MessageSujet: Otages : les Farc en appellent à Nicolas Sarkozy   Ingrid Betancourt EmptyDim 2 Déc - 12:34

Le gouvernement colombien et les guérilleros souhaitent voir le président français jouer un rôle plus important dans le cadre d'un échange de prisonniers.

Le gouvernement colombien et les guérilleros des FARC (guérilla marxiste) ont clairement indiqué samedi 1er décembre qu'ils souhaitaient voir le président français Nicolas Sarkozy jouer un rôle plus important dans le cadre d'un échange d'otages contre des guérilleros.
"J'ai fait part ce matin au président (français Nicolas) Sarkozy de toute notre volonté pour que notre gouvernement explore avec le gouvernement français de nouvelles voies. Nous travaillons déjà dans cette direction", a déclaré Alvaro Uribe, en évoquant sa conversation téléphonique samedi matin avec son homologue français.
Plus précis, le Haut commissaire pour la paix Luis Carlos Restrepo avait indiqué samedi matin qu'il souhaitait un plus grand rôle pour la France dans l'affaire des otages.
"Nous ne voulons pas dire que la France doit devenir un facilitateur ou un médiateur, mais que la France est notre allié naturel car entre les deux pays et les deux gouvernements nous devons trouver une solution", a-t-il dit.



Sarkozy peut jouer un rôle "très important", selon les Farc

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont également affirmé samedi que le président français Nicolas Sarkozy pouvait jouer un rôle "très important" comme médiateur pour un échange d'otages contre 500 de leurs guérilleros emprisonnés.
"Le président Sarkozy peut jouer un rôle très important pour que le processus d'échange d'otages reprenne son cours initial qui produisait de bons résultats avec Hugo Chavez (le président du Venezuela)", a déclaré le "commandant" rebelle Ivan Marquez dans une interview à l'Agence bolivarienne de presse (proche de la guérilla).
De son côté, le président français a rappelé à Alvaro Uribe lors d'un entretien téléphonique qu'il comptait "sur son aide" et "qu'il y avait urgence à agir" pour obtenir la libération des otages, au lendemain de la publication de preuves de vie notamment de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.
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MessageSujet: Bogota propose à Sarkozy de négocier avec les Farc   Ingrid Betancourt EmptyMar 4 Déc - 20:05

Le gouvernement colombien va proposer au président français de participer à une réunion avec les guérilleros des FARC pour obtenir la libération d'otages, dont Ingrid Betancourt.


Le gouvernement colombien va proposer au président français Nicolas Sarkozy de participer à une réunion avec les guérilleros des FARC (marxistes) pour négocier la libération des otages, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, a annoncé mardi 4 décembre à l'AFP Mauricio Lizcano, membre de la commission pour la paix du Congrès.
Mauricio Lizcano a indiqué que cette décision avait été communiquée mardi matin à Bogota par le président colombien Alvaro Uribe aux membres de la commission de paix du Congrès, réunis à la présidence.
Le Haut commissaire colombien pour la paix, Luis Carlos Restrepo, partira mardi soir pour Paris afin de présenter cette proposition au chef de l'Etat français, précise-t-on de même source.



Rôle "très important"

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie avaient affirmé samedi que le président français pouvait jouer un rôle "très important" comme médiateur pour un échange d'otages contre 500 de leurs guérilleros emprisonnés.
"Le président Sarkozy peut jouer un rôle très important pour que le processus d'échange d'otages reprenne son cours initial qui produisait de bons résultats avec Hugo Chavez (le président du Venezuela)", a déclaré le "commandant" rebelle Ivan Marquez dans une interview à l'Agence bolivarienne de presse (proche de la guérilla). (avec AFP)
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MessageSujet: Betancourt : Uribe compare les Farc à Hitler   Ingrid Betancourt EmptyVen 7 Déc - 12:49

"L'opinion française doit comprendre que la Colombie agit "comme la France agirait si elle avait un nouveau Hitler", a déclaré le président colombien.


Alvaro Uribe, le président colombien, a comparé, jeudi 6 décembre, les Farc à Hitler. Lors d'un discours à Bogota, Alvaro Uribe a affirmé qu'il fallait que l'opinion française comprenne que la Colombie agissait "comme la France agirait si elle avait un nouveau Hitler. Les otages sont dans un état semblable à celui des prisonniers des camps de concentration. De quel droit nous demande-t-il d'être tolérant avec le terrorisme ?". "Nous faisons tout pour éradiquer la pratique de l'enlèvement", a-t-il tenu à préciser.



La libération de tous les otages

Toutefois, il a affirmé qu'il "partageait et respectait" la demande du président français Nicolas Sarkozy, adressée au chef de la guérilla des FARC Manuel Marulanda, de libérer la franco-colombienne Ingrid Betancourt et les otages qu'il détient.
"Président Sarkozy, la raison que vous évoquez comme chef de l'Etat français, pays dont Mme Betancourt est citoyenne comme elle l'est de la Colombie, a été une mise en demeure aux FARC, à son chef terroriste Manuel Marulanda, que le gouvernement colombien partage et respecte", a déclaré Alvaro Uribe.
"Sarkozy réclame la libération d'Ingrid Betancourt. Nous, comme citoyens de Colombie, réclamons la libération de tous les otages", a proclamé Alvaro Uribe au cours d'une cérémonie militaire à Bogota.



45 otages contre 500 guérilleros

Alvaro Uribe a une nouvelle fois déclaré qu'il était disposé à procéder à un échange de 45 otages contre 500 guérilleros emprisonnés. Il a cependant renouvelé son refus de démilitariser deux municipalités du sud-ouest du pays, comme l'exigent en préalable les rebelles.
Le ministre de la Défense, Juan Manuel Santos, a pour sa part affirmé au cours de cette réunion: "Comme le dit le président Sarkozy, s'il arrive quelque chose aux otages, ce sera la responsabilité de Marulanda et des FARC".



Des "marchandises"

Pour sa part, le commandant des forces militaires colombiennes, le général Freddy Padilla, a indiqué qu'il était d'accord avec la demande de la libération d'Ingrid Betancourt avant Noël et a estimé que la guérilla avait fait de ses otages des "marchandises".
Principale guérilla de Colombie avec 17.000 hommes, les FARC réclament la libération de 500 des leurs en échange d'un groupe de 45 otages, dont trois Américains et la franco-colombienne Ingrid Betancourt.
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MessageSujet: La France en contact avec les Farc   Ingrid Betancourt EmptyVen 7 Déc - 19:41

Le porte-parole de l'Elysée a déclaré vendredi matin : "Nous avons des agents qui sont entrés en contact avec les FARC", sans vouloir en dire plus. Un déplacement de Nicolas Sarkozy sur place est selon lui "prématuré".


Le porte-parole de l'Elysée David Martinon a affirmé, vendredi 7 décembre à propos de l'otage Ingrid Betancourt, que la France avait des contacts avec les Farc, la guérilla colombienne.

"Nous avons des agents qui sont entrés en contact avec les FARC", a-t-il dit, en refusant d'en dire plus compte tenu des risques pris par ces intermédiaires du service de renseignement français.

Le porte-parole de l'Elysée a par ailleurs indiqué que la visite d'un émissaire colombien à Paris aura lieu "assez rapidement". En revanche, un déplacement de Nicolas Sarkozy à Bogota a été qualifié de "prématuré".


L'Elysée prudent sur le message des Farc

Revenant sur la réponse de la guérilla colombienne, relayée par l'agence Anncol, aux messages envoyés dans la nuit de mercredi à jeudi par le président français, David Martinon a parlé de message "sibyllin, ambigu et surtout anonyme". Ce message, a-t-il affirmé, "ne vaut pas réponse de Manuel Marulanda". Dans ce texte, les Farc qualifient de "louables" les intentions du gouvernement français, tout en réaffirmant leur exigence de la mise en place "pendant 45 jours" d'une zone démilitarisée en vue d'un éventuel échange humanitaire.


Entretien avec Chavez

"Pour nous ça ne vaut pas réponse de Manuel Marulanda à qui le message est adressé", a déclaré le porte-parole de l'Elysée. David Martinon a réaffirmé la volonté de Nicolas Sarkozy de faire "tout ce qui peut être utile pour arriver à la libération d'Ingrid Betancourt et des otages des FARC". Le président français s'entretiendra vendredi après-midi au téléphone avec le président vénézuélien Hugo Chavez, ancien médiateur pour les négociations avec les FARC. Cet entretien aura lieu "à l'initiative" de Hugo Chavez. Le porte-parole de l'Elysée a précisé que le Premier ministre François Fillon, qui rencontrera lundi à Buenos Aires le président colombien Alvaro Uribe, sera porteur d'un message oral de Nicolas Sarkozy.



L'aide de Kirchner demandée par Paris


Nicolas Sarkozy a en outre demandé l'aide de son homologue argentin Nestor Kirchner pour la libération d'Ingrid Betancourt. "Pour atteindre mon objectif, j'ai l'appui de tous les Français. J'ai également besoin de votre soutien. Je vous en serais, tout comme l'ensemble de mes compatriotes, très reconnaissant", écrit Nicolas Sarkozy dans un courrier adressé jeudi à Nestor Kirchner, dont l'Associated Press a obtenu une copie. Le président sortant argentin doit céder la place à partir de lundi à son épouse Cristina. "La communauté internationale doit se "mobiliser", plaide le président français, soulignant que "des mesures urgentes doivent être prises pour parvenir à une solution humanitaire aboutissant à la libération des otages". (avec AP)
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