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 Afrique du sud

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Toinou
Spécialiste de l'Agenda 21
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Toinou


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Afrique du sud Empty
MessageSujet: Afrique du sud   Afrique du sud EmptyMar 20 Mai - 21:55

Des nvelles de la ville ou ma sœur vit....
Le stress!


Johannesburg sombre dans la xénophobie

Près de 300 personnes au total ont été arrêtées à la suite des violences xénophobes qui ont éclaté la semaine dernière à Johannesburg, la capitale économique de l'Afrique du Sud, faisant 22 morts, a indiqué mardi la police.

"40 personnes ont été arrêtées dans plusieurs zones de l'East Rand" (banlieue est) dans la nuit de lundi à mardi après un nouvel accès de violence qui a fait trois blessés, portant le total des interpellations à 297 exactement, a déclaré le porte-parole de la police Govindsamy Mariemuthoo.

La police avait indiqué lundi qu'au total 22 personnes avaient été tuées lors de ces attaques de Sud-Africains contre des étrangers cherchant un emploi et elle avait fait état de 257 arrestations. Des centaines d'immigrants, qui se sont enfuis de leur bidonville pour sauver leur vie alors que des habitants en colère les attaquaient, ont à nouveau passé la nuit dans des commissariats, a ajouté Govindsamy Mariemuthoo.

Des milliers de personnes ont été déplacées à la suite de ces violences qui ont débuté dans l'ancien ghetto noir d'Alexandra le dimanche 11 mai avant de gagner d'autres quartiers pauvres de la ville et de ses environs. Les forces de police ont été renforcées pour faire face à ces accès de violence que le président Thabo Mbeki a qualifié lundi "d'attaques honteuses et criminelles". "Les citoyens d'autres pays d'Afrique et au-delà sont des humains comme nous et méritent d'être traités avec respect et dignité", a affirmé le président, assurant que la police mettrait fin à l'"anarchie".

Les Zimbabwéens cibles de la barbarie
De nombreux Sud-Africains font porter aux immigrants la responsabilité de la forte criminalité et du chômage que connaît le pays. Les Zimbabwéens ayant fui leur pays, en pleine crise économique et politique, vers l'Afrique du Sud sont estimés à 3 millions. Ils sont donc la principale cible des attaques xénophobes. Des bandes de Sud-Africains écument les anciens ghettos noirs et zones défavorisées de la capitale économique du pays. Munis de machettes et d'armes à feu, ils ont tué et blessé des étrangers, les forçant à fuir, en immolant même certains par le feu.

Cette déferlante de violence a débuté le 11 mai dans le bidonville d'Alexandra, où deux personnes ont été tuées, et s'est étendue à d'autres ce week-end. "Tout ça, c'est la faute des Zimbabwéens. Ils faut qu'ils s'en aillent", a lancé une Sud-Africaine déclarant s'appeler Noxolo. Des centaines de personnes se sont réfugiées dans les centres sociaux et les postes de police des zones touchées, principalement la partie mal famée du centre-ville et les bidonvilles de l'est.

Les responsables politiques appellent au calme
Le chef du parti du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) Jacob Zuma ont condamné ces attaques. Le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) a pour sa part accusé lundi le gouvernement de "ne pas avoir pris convenablement en compte" la question de la xénophobie.

Le prix Nobel de la Paix Desmond Tutu a plaidé pour l'arrêt des violences. "Je vous en prie arrêtez tout de suite ces violences", a déclaré l'ancien archevêque anglican du Cap. "Ce n'est pas une façon d'agir. Ce sont nos frères et nos soeurs. S'il vous plaît, s'il vous plaît, arrêtez." Mgr Tutu a rappelé que pendant qu'ils luttaient contre le régime d'apartheid, des combattants sud-africains avaient été accueillis dans les pays voisins: "Nous ne pouvons les remercier en tuant leurs enfants. Nous ne pouvons déshonorer notre lutte par ces actes de violence".
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Toinou
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MessageSujet: Afrique du Sud : les violences xénophobes continuent   Afrique du sud EmptyVen 23 Mai - 19:29

Le HCR (Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés) se dit "profondément inquiet". Au moins 42 personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées depuis le début des violences le 11 mai à Johannesbourg.


Face aux violences xénophobes dont sont notamment victimes les Zimbabwéens en Afrique du Sud, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé, vendredi 23 mai, sa "profonde inquiétude".
Plus de 17.000 personnes ont été déplacées et "plusieurs dizaines" tuées lors de ces violences qui frappent l'Afrique du Sud depuis près de deux semaines, selon le HCR.
"Le HCR est profondément inquiet de ces attaques xénophobes en Afrique du Sud qui touchent notamment des réfugiés et des demandeurs d'asile qui ont rejoint l'Afrique du Sud à la recherche d'une protection contre la persécution dans leur pays", a dit à la presse à Genève la porte-parole du HCR, Jennifer Pagonis.


42 personnes tuées

Selon les informations rassemblées par l'agence, "un très grand pourcentage" des personnes déplacées par ces violences sont des Zimbabwéens.
"Parmi eux, figurent des gens qui sont venus chercher asile en Afrique du Sud. Ils ont un besoin urgent d'aide et de protection", a-t-elle ajouté.
Les violences xénophobes qui frappent l'Afrique du Sud depuis douze jours se sont pour la première fois propagées à la région du Cap, dans le sud-ouest du pays, a annoncé vendredi la police.
Au moins 42 personnes ont été tuées, des centaines blessées, 16.000 déplacées et plus de 500 arrêtées par la police depuis le début de ces violences le 11 mai à Johannesburg, selon les autorités.


Les immigrés contraints de fuir

Une réunion publique dans le bidonville de Du Noon, situé à 20 kilomètres au nord de la ville du Cap, a dégénéré en violences, selon un porte-parole de la police locale, Billy Jones.
"Des bandes dans la foule ont commencé à piller des boutiques appartenant à des Zimbabwéens et d'autres étrangers", a-t-il déclaré, interrogé par téléphone par l'AFP, précisant qu'il s'agissait du premier incident du genre dans les environs du Cap.
"Certaines personnes ont été attaquées, mais ce sont surtout des boutiques qui ont été pillées."
Quelque 500 immigrés ont fui le bidonville pour se réfugier dans des centres sociaux où ils ont été pris en charge", a-t-il précisé.
Les incidents ont débuté jeudi vers 18h (16h GMT) et la police n'a réussi à reprendre le contrôle de la situation que vers 2h (0h00 GMT) vendredi, arrêtant 12 personnes pour violence publique.
"La situation s'est stabilisée, mais reste tendue", a-t-il ajouté, précisant que la police patrouille la zone à pied.
Au moins 42 personnes ont été tuées, des centaines blessées, 16.000 déplacées et plus de 500 arrêtées par la police depuis le début de ces violences le 11 mai à Johannesbourg.

-Un reportage de CBS News
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