On les pensait désabusés et inquiets, ils se révèlent optimistes et confiants. Les jeunes vont bien. C'est en tous cas ce qu'affirme un baromètre publié par le ministère de l'Enseignement supérieur dont le Parisien révèle les grandes lignes ce mardi. C'est la première fois que le gouvernement lance une telle enquête mais l'opération sera amenée à se renouveller deux à trois fois par an. Elle a été menée auprès de plus de mille étudiants qui ont répondu à un questionnaire très complet sur leur vie scolaire et personnelle.
72% sont optimistes
On y apprend que 76% jugent leur vie affective et personnelle "satisfaisante" et que 72% ont confiance en l'avenir. Dans les écoles de commerce, ce taux atteint 90%.
65% pensent trouver un emploi facilement
Bien que l'emploi reste, pour 57% des jeunes, la principale préoccupation, 65% d'entre eux pensent trouver du travail "assez facilement" voire "très facilement" à l'obtention de leur diplôme. Toutefois, ce chiffre ne reflète pas les disparités entre formations: si la confiance est de 88% dans les grandes écoles, elle chute à 57% dans les universités. Sept étudiants sur dix estiment qu'un diplôme universitaire n'est pas une garantie.
60% rencontrent des difficultés financières
Mais si le moral est bon, les poches sont vides. 60% des étudiants affirment rencontrer des difficultés financières et 78% trouvent le coût de la vie trop élevé. Six jeunes sur dix sont d'ailleurs obligés de travailler en plus de leurs cours, en moyenne quatorze heures par semaine pour 355 euros. Le problème majeur reste le logement.
Mais ces chiffres doivent être relativisés. En décembre 2007, LEXPRESS.fr publiait une enquête affirmant que les Français étaient les jeunes les plus déprimés du monde.