| | Et la Gauche dans tt ça... | |
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Toinou Spécialiste de l'Agenda 21
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| Sujet: Et la Gauche dans tt ça... Mar 12 Juin - 23:23 | |
| TOULOUSE, 12 juin (Reuter)- Lionel Jospin a souhaité mardi que les Français se "dégrisent" avant le second tour des élections législatives de dimanche, et dénoncé la politique "injuste et irresponsable" du gouvernement.
"Il faudrait que les Français soient un peu dégrisés pour ne pas aller donner dimanche prochain une majorité législative écrasante à ceux qui font pire en ce moment que depuis cinq ans", a déclaré près de Toulouse l'ancien premier ministre.
Venu soutenir trois députés socialistes sortants dans ce département dont il fut jadis député, Lionel Jospin a précisé devant un auditoire de sympathisants que "ce serait un paradoxe que cette majorité sortante ait un triomphe législatif sous prétexte d'une élection présidentielle".
"Ce qui se passe depuis cette élection présidentielle ressemble en pire à ce qu'ils ont fait déjà depuis 2002", a t-il martelé. "Ils sont en train de mener une politique injuste et irresponsable".
"A mon avis, on ne se prépare pas forcément à des lendemains souriants avec des gouvernants qui font des cadeaux à une minorité et font peser des menaces sur la majorité", a ajouté Lionel Jospin.
"La question de la prochaine majorité législative est réglée, certes, mais il faut savoir s'il s'agira d'une majorité écrasante ou bien si l'opposition sera représentée", a dit encore l'ancien premier ministre.
"47% des Français ont voté pour la candidate de gauche mais 25% seulement de sièges à l'Assemblée est pour moi une idée peu démocratique, une idée dangereuse même".
"Il faut donc vraiment se mobiliser pour le second tour. Les Français ont été déçus, mais s'ils ont envie d'une victoire, c'est possible encore".
Lionel Jospin a également critiqué le projet de "TVA sociale" du gouvernement de François Fillon.
"Il s'agit en fait de faire payer des cadeaux fiscaux accordées à une petite minorité par une majorité qui paiera à chaque fois qu'elle ira faire des courses", a-t-il estimé.
L'ancien responsable socialiste a refusé de commenter les dissensions internes au Parti socialiste, notamment sur un éventuel rapprochement avec le centre.
"Il faut pour l'instant que tout le monde se rassemble. Mes commentaires plus globaux, je les réserve pour plus tard", a-t-il dit. | |
| | | Toinou Spécialiste de l'Agenda 21
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| Sujet: Le PS met fin au nouveau cavalier seul de Ségolène Royal Mar 12 Juin - 23:23 | |
| Le Bureau national du Parti socialiste a rejeté mardi soir la nouvelle ouverture au centre tentée par Ségolène Royal avant le deuxième tour des législatives.
A l'unanimité, l'instance a rappelé la position officielle consistant à se maintenir partout où le candidat PS est qualifié pour dimanche prochain et à recommander aux électeurs de favoriser le pluralisme dans les autres cas, a expliqué Benoît Hamon lors d'un point de presse à l'issue de la réunion désertée par de nombreux responsables, en campagne sur le terrain.
Dans la matinée, afin "d'éviter toute ambiguité", François Bayrou avait expliqué qu'il ne rappellerait pas l'ex-candidate à l'Elysée qui lui avait laissé un message la veille. Dans la foulée, le fondateur du MoDem a annoncé ne donnerait aucune consigne de vote.
François Hollande dit ne pas être étonné de la décision de François Bayrou, rappelant sa compagne à l'ordre indirectement.
"Je savais qu'il n'y avait pas de négociation à ouvrir avec le parti de M. Bayrou (...) parce que M. Bayrou lui-même est dans une stratégie (...) qui est de ne pas faire d'alliance ni avec l'UMP ni avec le Parti socialiste", a expliqué le premier secrétaire sur LCI.
"Il n'y a pas lieu d'avoir de combinaisons sur ce point entre les responsables, entre les appareils", a renchéri Laurent Fabius lors du point presse de campagne quotidien du PS. "Nous nous sommes adressés de façon suffisamment claire aux électeurs pour qu'ils puissent trancher", a souligné l'ancien Premier ministre.
Bien que quasi-unanime, cette levée de boucliers internes a inspiré un commentaire en forme de pirouette à la présidente de Poitou-Charentes, en campagne mardi dans sa région pour soutenir des candidats aux législatives.
"Ce serait bien que, de temps en temps, la politique soit simple comme un coup de fil", a-t-elle plaisanté, défendant de nouveau son cavalier seul.
"Moi, je souhaite vraiment que la vie politique se modernise, devienne plus simple et qu'on puisse téléphoner à des personnalités politiques avec lesquelles on essayera demain peut-être de construire des convergences nouvelles", a expliqué Ségolène Royal.
PARTI A DEUX TETES
Son "conseiller spécial" dans la course à la présidentielle, Julien Dray, a été l'un des seuls responsables socialistes à regretter le geste du fondateur du MoDem, semblant poser du même coup des jalons pour l'avenir.
"Il faudra bien qu'il trouve des alliés. Il faudra bien qu'il exerce le pouvoir avec quelqu'un. Il ne peut pas être dans un splendide isolement et attendre que tout le monde vienne à lui", a expliqué le député sortant de l'Essonne sur France Info.
Lundi, l'initiative de Ségolène Royal, qui rejouait là sa stratégie de l'entre-deux tours présidentiels, avait donné l'impression d'un parti à deux têtes: ex-candidate d'un côté et premier secrétaire contraint à faire de la pédagogie a posteriori sur la ligne officielle du parti.
Un sentiment conforté mardi soir par un lapsus de Patrick Bloche, premier secrétaire fédéral de Paris. "François Hollande a rappelé sa position... enfin, la position du PS", a-t-il déclaré devant les grilles de la rue de Solférino.
Forte de ses 17 millions de voix au soir du 6 mai, Ségolène Royal "garde une forme de légitimité mais en ce qui concerne la ligne du parti, c'est le premier secrétaire", a prévenu de son côté Pierre Mauroy à son arrivée au Bureau national.
Devant ses pairs, l'ancien Premier ministre a persisté. "Les questions de stratégie sont débattues dans les instances du PS", a-t-il martelé.
"Et pas sur les plateaux de télévision ou sur la scène publique pour faire entendre un son de cloche personnel", complète un responsable socialiste au sortir de la réunion, prédisant une "grande explication" avec l'ex-candidate présidentielle au lendemain des législatives.
Aux yeux de ce "quadra", la main tendue au MoDem par Ségolène Royal est un "coup de billard à quinze bandes pour plus tard", la présidente de Poitou-Charentes ne faisant pas mystère de ses ambitions à la tête du PS. | |
| | | Toinou Spécialiste de l'Agenda 21
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| Sujet: Re: Et la Gauche dans tt ça... Mer 13 Juin - 20:54 | |
| Petite chronique de Jacques Attali, qui me parait bien ancrée dans la réalité...
"La gauche a donc perdu des élections présidentielles , puis législatives, imperdables. Si elle ne veut pas rester dans l’opposition pour le prochain quart de siècle, elle doit reconnaitre ouvertement sa déroute et en tirer toutes les conséquences. D’abord, les électeurs et les militants des partis de gauche doivent, dès le soir du second tour des législatives , avoir le courage d’écarter des responsabilités tous ceux de leurs dirigeants qui ont participé à cet échec, dont le peuple de gauche est la première victime : Dirigeants des partis, candidats à l’élection présidentielle, animateurs de campagne, rédacteurs du programme, tous, malgré leurs qualités indéniables, ont échoué et doivent laisser leur place à d’autres. Quitte à revenir, plus tard, aux affaires, s’ils savent se nourrir d’une traversée du désert. Ensuite, les militants socialistes doivent reconnaitre que tout était faux dans la stratégie mise en œuvre par leurs responsables depuis dix ans : Le refus de débattre du fonds , l’incapacité à reconnaitre les changements du monde, la crispation sur des enjeux dépassés, le maintien de rituels de partis devenus anachroniques, la confusion entre des discours contradictoires, l’absence de programmes présidentiels clairs et ancrés dans la modernité ; et enfin, ultime absurdité, après la défaite aux élections présidentielles, le refus de mener une campagne pour gagner les élections législatives. Et voilà que ces dirigeants discrédités prétendent continuer comme avant. On les entend avec consternation débattre d’alliances sans parler de programmes, de postes sans réfléchir aux missions, de règlements de comptes sans bâtir des projets. Enfermés dans des schémas d’analyse et d’organisation dépassés, ils pérorent, insultent, invectivent, promettent. Comme s’ils avaient gagné. Comme s’ils étaient l’avenir. Les Français attendent de l’opposition de gauche qu’elle reconnaisse d’abord son erreur, qu’elle retrouve son rôle d’avant-garde, qu’elle décrypte le monde, ses injustices et ses potentialités. Et qu’elle choisisse ces combats : d’abord celui de la responsabilité (comment rendre aux citoyens une influence concrète sur leur propre destin ?), puis celui de la liberté (comment ne pas devenir prisonnier de l’hypersurveillance) et enfin celui de l’égalité, (comment recréer une réelle mobilité sociale ?). Les Français attendent enfin des socialistes qu’ils changent d’organisation et peut etre meme de nom . C’est une immense tache. Si elle veut être prête dans cinq ans, la gauche doit commencer tout de suite." | |
| | | Toinou Spécialiste de l'Agenda 21
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| Sujet: Re: Et la Gauche dans tt ça... Jeu 14 Juin - 23:30 | |
| Ils sont rendu bien bas au PS quand même...
"Le Parti socialiste dénonce la confusion entretenue à ses yeux par François Fillon sur la "TVA sociale" et appelle les électeurs à un "vote utile" contre cette mesure lors du second tour des législatives.
"L'appel au vote de dimanche est un appel au vote utile qui doit aller vers tous les candidats de gauche et du PS pour faire en sorte que ce vote soit un signal clair de refus de cette proposition", a déclaré Stéphane Le Foll, numéro deux du PS, lors du point de presse quotidien sur les législatives.
Le député européen a ironisé sur le "slogan phare" de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, "travailler plus pour gagner plus".
A ses yeux, il est "en train de se transformer pour devenir 'travailler plus pour payer plus'", de TVA ou de frais de santé ce qui revient à faire payer plus "les retraités, puisque la plus grande partie de la consommation de médicaments est faite par cette catégorie sociale".
"François Fillon, depuis ses interventions d'hier soir (à Nantes), entretient une réelle confusion sur ses intentions. C'est une tentative de masquer l'objectif du gouvernement demain, à savoir de relever de cinq points le taux de la TV ce qui le mettrait à 24,6%", a ajouté le porte-parole.
Stéphane Le Foll était dimanche dernier le candidat du PS face au Premier ministre dans la Sarthe. François Fillon a été élu dès le premier tour." | |
| | | Toinou Spécialiste de l'Agenda 21
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| Sujet: Le Parti socialiste tenté par le "Tout sauf Ségo" Ven 22 Juin - 19:33 | |
| Le Parti socialiste tentera samedi de trouver un modus vivendi pour les mois à venir lors d'un Conseil national sous-tendu par la compétition désormais plus visible entre Ségolène Royal et François Hollande.
Depuis la divulgation de leur séparation, en pleine soirée électorale dimanche, le premier secrétaire et l'ex-candidate se sont opposés par médias interposés.
Dernière pomme de discorde en date, le smic à 1.500 euros et la généralisation des 35 heures - deux mesures-phares du projet du PS - que la présidente de Poitou-Charentes aurait intégrées à reculons dans son "pacte présidentiel".
"Il y a toujours eu des problèmes de liaison entre la candidate et le parti lui-même", a déploré l'ex-compagnon de trente ans sur France Inter, pour qui cette "contradiction" plaide en faveur du "calendrier de la refondation" qu'il s'apprête à présenter aux quelque 300 membres du Conseil national.
La composition interne du "Parlement" du parti, décalque du congrès du Mans, lui est favorable. En novembre 2005, Ségolène Royal figurait dans le courant majoritaire qu'il emmenait.
Le député de Corrèze, qui a annoncé qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat à la tête du PS lors du prochain congrès, proposera, après l'université d'été de La Rochelle fin août, des Etats généraux du PS à l'automne puis des Assises de la gauche en décembre, selon son entourage.
Le congrès, seule instance habilitée à changer la ligne idéologique, serait organisé au lendemain des municipales, à l'été 2008, la désignation du prochain candidat à l'Elysée du PS dès 2010 et ce pour que "lui ou elle" organise le projet présidentiel, a déclaré François Hollande.
Il faut "éviter demain qu'il puisse y avoir cette contradiction" entre le parti et le postulant, comme cela a été le cas cette année, a-t-il fait valoir.
A l'approche de la réunion, les proches de Dominique Strauss-Kahn se retrouvent alliés de circonstance avec ceux de Laurent Fabius et du Nouveau parti socialiste de Benoit Hamon et Henri Emmanuelli. Pour eux, pas question de se passer de François Hollande, meilleur rempart contre les tentations de Ségolène Royal.
Pour les Strauss-Kahniens, un calendrier étalé sur la longueur joue en faveur de l'ancien ministre de l'Economie. "Les choses se décantent, les responsabilités apparaissent", explique-t-on après la publication de deux sondages donnant l'ancien ministre de l'Economie en pole position de la refondation.
Un ancien collaborateur de Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle déplore que se mette en place un "tout sauf Ségo" sur le modèle du front anti-Sarkozy pendant la course à l'Elysée. "Ils ne vont pas plus loin dans l'analyse mais il serait sain que les caciques socialistes reconnaissent que le score du 6 mai était assez remarquable" et donc une base de rénovation, estime-t-il.
Mercredi, tout en affirmant qu'elle ne voulait pas "faire un conflit sur un calendrier", la présidente de Poitou-Charentes a de nouveau défendu une accélération du rythme.
"C'est aux militants de trancher les choix et la ligne politique (...) et plus les militants auront la parole tôt plus le PS pourra se remettre en mouvement et se réformer", a-t-elle expliqué sur LCP.
Ségolène Royal pourrait ne pas assister à la réunion de samedi. "Rien n'est encore calé", explique son entourage. L'agenda officiel de la présidente de région comporte des "obligations" picto-charentaises dans l'après-midi et une grande réunion de Désirs d'avenir, son mouvement monté à côté du PS, mardi prochain.
Jeudi, en sa qualité d'ancienne candidate présidentielle, elle a été reçue par Nicolas Sarkozy à l'Elysée dans le cadre des consultations précédant le sommet de Bruxelles.
Devant cette volonté de bousculer les échéances, un ancien de la rue de Solférino dresse un parallèle peu flatteur entre Ségolène Royal et Michel Rocard.
En 1993, dans la foulée de la défaite socialiste aux législatives, l'ancien Premier ministre devient premier secrétaire, pour un an seulement, jusqu'à l'échec des européennes au printemps suivant. "Il n'y avait pas d'envie idéologique et au premier coup de vent il a sauté", rappelle l'ancien ministre qui veut "qu'on gagne mais pas seulement sur le culte de la personnalité". | |
| | | Toinou Spécialiste de l'Agenda 21
Nombre de messages : 1733 Age : 40 Date d'inscription : 29/12/2006
| Sujet: Re: Et la Gauche dans tt ça... Lun 25 Juin - 21:48 | |
| Pour vous dire ce qui les préocupe au PS en ce moment...
"Quand on est socialiste, on ne dit pas "2000 ans avant Jésus-Christ", mais "2000 ans avant notre ère", tempête Jean-Luc Mélenchon à propos d'une pharse de Ségolène Royal. Elle n'a pas fait socialiste comme première langue, elle. De toute façon, toute sa pensée est issue de la doctrine sociale de l'Eglise, à commencer par "l'ordre juste"". | |
| | | Toinou Spécialiste de l'Agenda 21
Nombre de messages : 1733 Age : 40 Date d'inscription : 29/12/2006
| Sujet: Laurent Fabius quitte le bureau national du PS Ven 29 Juin - 19:17 | |
| Laurent Fabius annonce qu'il démissionne du bureau national du Parti socialiste pour "laisser la place aux jeunes" imitant en cela Dominique Strauss-Kahn qui devrait le faire à la rentrée.
L'ancien Premier ministre a confirmé sa décision à l'issue d'un entretien jeudi matin sur RTL, qui a relayé l'information sur le blog de l'intervieweur, Jean-Michel Apathie.
Il sera remplacé mardi prochain par Guillaume Bachelay, 32 ans, sa "plume" depuis une dizaine d'années qui s'apprête à devenir son "conseiller spécial" à l'Assemblée nationale, a-t-on précisé dans son entourage.
"Je vais essayer de travailler différemment, de prendre un peu de temps pour réfléchir, consulter", a expliqué Laurent Fabius, selon des propos rapportés par Jean-Michel Apathie.
"Je ne veux plus être impliqué, comme cela, dans la vie quotidienne du Parti socialiste. Il faut laisser cela aux jeunes, il faut leur faire de la place pour qu'il puisse se préparer à la suite", a ajouté celui qui se dépeint depuis quelques semaines comme un "sage actif". | |
| | | Toinou Spécialiste de l'Agenda 21
Nombre de messages : 1733 Age : 40 Date d'inscription : 29/12/2006
| Sujet: Re: Et la Gauche dans tt ça... Jeu 19 Juil - 10:40 | |
| et un PS à la mer!!! A l'aide envoyé lui une boué de sauvetage!!! Ah merde, c'est Lang, DSK et Kouchner qui les ont pris avec eux... | |
| | | Toinou Spécialiste de l'Agenda 21
Nombre de messages : 1733 Age : 40 Date d'inscription : 29/12/2006
| Sujet: Quand Hollande voulait entendre le président Jeu 10 Jan - 23:40 | |
| 10/01/08 - 07h50) L'opposition déterminée du Parti socialiste à une disposition de la réforme constitutionnelle - que le président de la République "puisse prendre la parole" devant le Parlement, selon l'avant-projet, qui ne précise aucune périodicité - a de quoi surprendre. Le premier à avoir émis cette idée fut en effet... François Hollande. Le 11 janvier 2005, le premier secrétaire du PS, cité par Libération, souhaitait un chef de l'Etat "actif et responsable, qui rende compte régulièrement devant le pays" de son action, "y compris devant l'Assemblée nationale". Le 4 avril de la même année, discutant avec Nicolas Sarkozy lors du Grand Débat RTL-Le Monde, Hollande indiquait: "Il serait normal que le chef de l'Etat vienne devant le Parlement, en début d'année, pour dire ce que va être sa grande orientation." Aujourd'hui, il considère que la réforme n'est "pas acceptable en l'état": "la première raison est qu'est maintenue la volonté du président de venir à tout moment et en toutes circonstances devant l'Assemblée nationale et le Sénat. E.Mandonnet | |
| | | Toinou Spécialiste de l'Agenda 21
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| Sujet: Jack Lang n'exclut pas de briguer la tête du PS Dim 13 Jan - 13:20 | |
| "Mon expérience de l'Etat, la confiance populaire qui m'est accordée très largement par les citoyens, par la jeunesse, m'invitent à ne pas m'écarter de ce débat", indique le député socialiste.
Dans une interview au Journal du Dimanche, parue dimanche 13 janvier, Jack Lang ne voit "aucune raison" d'écarter "par avance" sa candidature au poste de premier secrétaire du Parti socialiste, au nom de son "expérience de l'Etat" et de sa popularité dans l'opinion.
"La confiance populaire"
"Je n'ai aucune raison de m'exclure de la réflexion sur le futur et de la préparation d'une rénovation digne de ce nom, ni de m'écarter par avance de responsabilités nationales élevées au sein du Parti socialiste", déclare l'ancien ministre socialiste Jack Lang répondait à la question de savoir s'il n'aimerait pas être à la place du premier secrétaire pour reconstruire un PS différent. "Mon expérience de l'Etat, la confiance populaire qui m'est accordée très largement par les citoyens, par la jeunesse, m'invitent à ne pas m'écarter de ce débat", ajoute le député PS. (Avec AP) | |
| | | Toinou Spécialiste de l'Agenda 21
Nombre de messages : 1733 Age : 40 Date d'inscription : 29/12/2006
| Sujet: Royal accuse Sarkozy de se prendre pour "Louis XIV" Lun 14 Jan - 13:10 | |
| POur une fois qu'elle dit un truc intellignt ça mérite d'être publié!
"Vous avez le petit matin du roi, le déjeuner du roi, le coucher du roi, les maîtresses du roi", dénonce l'ex-candidate PS à la présidentielle, c'est "un peu comme la monarchie où chaque événement privé du roi était un événement politique".
L'ex-candidate socialiste Ségolène Royal a critiqué une nouvelle fois durement la médiatisation par le chef de l'Etat de sa vie privée, se moquant d'un Nicolas Sarkozy qui se prend pour "Louis XIV", lundi matin 14 janvier sur Europe-1. "Nicolas Sarkozy a choisi de faire des évènements de la vie privée des évènements publics, comme Louis XIV : vous avez le petit matin du roi, le déjeuner du roi, le coucher du roi, les maîtresses du roi", a dénoncé la présidente de la région Poitou-Charentes. C'est "un peu comme la monarchie où chaque événement privé du roi était un événement politique", a-t-elle poursuivi. "L'opposition doit être déterminée parce que ce qui se passe aujourd'hui n'est pas bon, les décisions ne sont pas bonnes. On a un pouvoir désinvolte, il faut mettre fin à cette désinvolture", a-t-elle insisté.
Dignité
"La presse étrangère est extrêmement sévère" sur ce comportement. "Elle se demande même si Nicolas Sarkozy a la carrure", a affirmé Ségolène Royal. "Il faut aujourd'hui" que le président de la République "redise la vérité, qu'il recadre un peu tout cela, que la France récupère la dignité de la fonction présidentielle, qu'on remette le pays sur les rails et qu'on fasse des réformes sérieuses, durables et justes," a demandé la socialiste. Si de telles réformes sont mises en œuvre "je serai la première à les soutenir", a-t-elle assuré, indiquant qu'elle attendait "en particulier beaucoup du plan sur les banlieues" de Fadela Amara. "J'espère pour elle que l'Etat, le gouvernement va lui donner les moyens de faire un vrai plan pour les banlieues en appui sur les maires", a-t-elle dit. | |
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