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 Observatoire de notre gouvernement Sarkosy

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Toinou
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MessageSujet: Observatoire de notre gouvernement Sarkosy   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyLun 4 Juin - 19:16

Petit espace pour mettre des brèves concernant les infos politiques de notre nouveau gouvernement.
Du bien comme du pas bien!
Essayons de mettre des choses plutôt brèves (dans la mesure du possible), si possbile vrai et de ne pas tomber dans le TSS (tout sauf Sarko) qui (ça ne tient qu'à moi) n'est pas très constructif.

allez c'est parti!


"Lang approché par Sarkozy?

L'information selon laquelle Jack Lang serait sur le point d'accepter une mission culturelle qui lui serait proposée par Nicolas Sarkozy est "une rumeur absolument sans fondement", déclare-t-on lundi dans l'entourage de l'ancien ministre socialiste de la Culture. "Nous ne confirmons pas du tout" l'information publiée lundi par Le Parisien, a-t-on précisé de même source.

De son côté, Benoît Hamon, a déclaré au nom du Parti socialiste n'avoir "aucun commentaire" à faire sur cette éventuelle mission - qui serait le dernier signe en date, s'il se confirmait, de l'ouverture affichée par le nouveau chef de l'Etat, après la nomination de Bernard Kouchner au Quai d'Orsay.

Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand et ami de longue date de Nicolas Sarkozy, a laissé entendre dimanche qu'il était sur le point d'accepter une mission de politique étrangère pour "aider (s)on pays en général".

"Cela va nous faire du bien d'être soulagés du poids de ces bonnes consciences qui viennent faire la leçon à gauche et qui finalement se nourrissent à droite", a déclaré Benoît Hamon interrogé sur le cas de Jacques Attali."

Source: Reuters
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Toinou
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MessageSujet: Re: Observatoire de notre gouvernement Sarkosy   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyLun 4 Juin - 23:31

François Fillon dénonce "l'imposture morale":

François Fillon a sévèrement fustigé la gauche, lundi soir à Lyon, à l'occasion d'un meeting de campagne destiné à soutenir les candidats UMP aux législatives, au premier rang desquels Dominique Perben.

"Il faut rompre, pour rejeter l'imposture morale de cette gauche qui joue à colin-maillard avec l'histoire", a lancé le Premier ministre devant près de 2.000 supporters rassemblés à l'Amphithéâtre de la Cité internationale de Lyon.

Retrouvant les accents de la campagne présidentielle, il a stigmatisé "la gauche des grandes âmes sèches, qui pratique la justice sociale comme on offre un caramel mou du bout des doigts, à la sortie de la kermesse dominicale, celle qui n'ose plus aimer la France, celle qui considère comme déplacé d'être fier, celle qui prêche le statu quo quand tous les français disent: 'nous voulons autre chose, nous avons faim de réussir'".

L'ouverture réalisée au sein de son gouvernement en direction de la gauche et du centre a également été l'occasion d'enfoncer le clou sur le même sujet. "Pourquoi cette agressivité quand (Bernard) Kouchner, (Jean-Pierre) Jouyet, (Martin) Hirsch, ces hommes qui n'ont pas renié leurs valeurs de gauche, ont choisi de nous rejoindre?", s'est-il interrogé.

"Le parti socialiste hurle au débauchage et à la traîtrise, parce qu'il sait, au fond de lui-même, que cette ouverture révèle sa vacuité intellectuelle et son conservatisme politique.

"La gauche s'énerve parce qu'elle sent que nous sommes en train de bousculer les frontières idéologiques et partisanes derrière lesquelles elle prospérait au chaud", a insisté le Premier ministre.

"La vérité, c'est que nos socialistes, à l'inverse de tous leurs homologues européens, n'ont toujours pas pris la mesure de leur époque et des audaces qu'elle exige. Idéologues, ils ne s'intéressent pas à l'intelligence des électeurs, ils craignent leur clairvoyance, ils méprisent la sincérité de leur engagement.

"Et ce sont ces mêmes socialistes qui viennent réclamer les clés de l'Assemblée", a lancé François Fillon devant une assemblée enthousiaste. "Croyez-moi, il y a mieux à faire de ces clés".
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MessageSujet: Re: Observatoire de notre gouvernement Sarkosy   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyMar 5 Juin - 20:45

Nicolas Sarkozy concentre tous les pouvoirs, déplore Bayrou
Reuters

Le président Nicolas Sarkozy concentre tous les pouvoirs, un
cas unique pour un pays démocratique, déplore François Bayrou.

"La communication est bonne, c'est à mettre au crédit de
Nicolas Sarkozy. Mais l'idée que le président de la
République, tout seul, gouverne la France et que, sur tous les
dossiers, c'est à l'Elysée que ça se passe créera, un jour ou
l'autre, des difficultés", prédit l'ancien candidat de l'UDF à
la présidentielle dans un entretien paru mardi dans Le
Parisien/Aujourd'hui en France.

"Nous sommes le seul pays démocratique du monde où les
pouvoirs sont à ce point concentrés entre les mêmes mains. Si,
en plus, toutes les décisions remontent au président, alors on
aura de sacrées surprises", ajoute le député béarnais.

Pour François Bayrou, le gouvernement pâtit de cette mainmise
présidentielle. "Les ministres sont effacés, et on a
l'impression que Matignon l'est aussi", dit-il. "C'est
sûrement un choix mais il y aura forcément des conséquences,
car un Etat moderne ne peut pas fonctionner sans délégations,
c'est-à-dire sans confiance".
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MessageSujet: Re: Observatoire de notre gouvernement Sarkosy   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyLun 11 Juin - 22:37

Sarko bourré au G8 après sa rencontre avec Poutine???

https://www.youtube.com/watch?v=zzPEH-Ea3DI&mode=related&search=
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MessageSujet: Re: Observatoire de notre gouvernement Sarkosy   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyMar 12 Juin - 19:29

Sarkozy récuse l'idée qu'une majorité UMP nuise à la
démocratie Reuters

Nicolas Sarkozy récuse l'idée que l'arrivée d'une majorité
massive de députés de l'UMP à l'Assemblée nationale puisse
remettre en cause le fonctionnement de la démocratie, comme le
laisse entendre l'opposition.

"Quand il y a eu des élections régionales en 2004 et que la
gauche a obtenu 20 régions sur 22 personne ne disait que la
démocratie était alors en cause", a-t-il déclaré en marge de
la visite d'un lycée dans la petite commune de Valdeblore,
située à 1.000 m d'altitude dans l'arrière-pays niçois.

"Quand ils ont gagné les cantonales, ils ont pris la
présidence des départements parce qu'ils avaient plus de
départements, personne n'a dit que la démocratie était en
cause", a ajouté le chef de l'Etat, dont c'était le premier
commentaire public depuis le premier tour des élections
législatives dimanche dernier.

"C'est une drôle d'idée : la démocratie serait en cause
simplement si les Français ne votent pas à gauche ? Je
respecte toutes les opinions et je n'ai pas à m'engager dans
une bataille partisane mais, franchement, il faut respecter le
vote des Français", a fait remarquer Nicolas Sarkozy.

Le président de la République n'en a pas moins de nouveau
affirmé qu'il se battait pour avoir une majorité
présidentielle à l'Assemblée nationale pour mettre en oeuvre
son programme de réformes durant son quinquennat.

"Je dis à nos électeurs, je dis à tous ceux qui croient en
nous et qui veulent me donner cette majorité, de rester
mobilisés jusqu'à dimanche prochain", a-t-il déclaré.

Nicolas Sarkozy a, enfin, estimé qu'il fallait "une opposition
qui soit respectée, des droits pour cette opposition" et "une
démocratie qui fonctionne".
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MessageSujet: Re: Observatoire de notre gouvernement Sarkosy   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyMar 12 Juin - 23:21

Borloo et Besson vont plancher sur la TVA sociale


François Fillon a envoyé mardi une "lettre de mission" au ministre de l'Economie, Jean-Louis Borloo, et à Eric Besson, secrétaire d'Etat à la Prospective, pour "lancer la réflexion sur la TVA sociale".

"Je souhaite vous confier la réalisation d'une étude prospective sur l'éventualité de l'instauration en France d'une TVA sociale. Elle devra être réalisée en lien étroit avec les ministères concernés et s'inscrire dans une logique d'amélioration de notre compétitivité", écrit-il à Eric Besson.

Les travaux du secrétaire d'Etat à la Prospective et à l'Evaluation des politiques publiques, qui pourront se nourrir "d'une analyse des réformes comparables" au Danemark et en Allemagne, devront "évidemment être conduits sur la base d'une concertation approfondie avec les partenaires sociaux", ajoute François Fillon.

Ce dernier attend d'Eric Besson qu'il lui remette "dès que possible, au besoin via un rapport d'étape dès juillet, (ses) conclusions sur les options qui pourraient être retenues ainsi que sur l'évaluation sommaire de leur impact et des conditions principales de leur mise en oeuvre".

Dans une autre lettre, envoyée au ministre de l'Economie, le chef du gouvernement demande àJean-Louis Borloo de "mettre à l'étude la possibilité d'affecter une partie de la TVA au financement de la protection sociale, en contrepartie d'une baisse des charges sociales pesant sur le travail".

"La mission que je vous confie s'inscrit dans une perspective opérationnelle. Dès lors, il serait heureux que votre réflexion conduise à dégager plusieurs options, dont la faisabilité juridique et technique aussi bien que financière serait expertisée, en vue de permettre une mise en oeuvre rapide", ajoute le Premier ministre en lui demandant aussi "une concertation étroite" avec patronat et syndicats.

Cette orientation "nécessite à l'évidence une maîtrise de nos dépenses publiques, condition d'une baisse durable des prélèvements obligatoires", insiste-t-il.

Il s'agira notamment "d'identifier précisément les dépenses que la nouvelle ressource fiscale serait susceptible de financer et les prélèvements qui pourraient être réduits en contrepartie".

"Le cas échéant, vous pourriez être amené à proposer des aménagements qu'il conviendrait d'apporter à l'organisation de notre système de protection sociale et préciser les modalités d'accompagnement qui seraient nécessaires au niveau européen notamment", ajoute François Fillon. Il invite les deux ministres à mener leurs travaux dans le cadre d'une "bonne coordination".

Ségolène Royal, ex-candidate PS à la présidentielle, a aussitôt réagi mardi en estimant que pour les Français, "c'est un impôt nouveau qu'ils vont découvrir après" et "une mauvaise action politique qui va enlever du pouvoir d'achat à ceux qui n'en ont pas beaucoup". Elle a réclamé l'annonce du niveau de la hausse de la TVA, qu'elle tient donc pour acquise après l'envoi de la lettre de mission sur la "TVA sociale".
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MessageSujet: Alain Juppé, battu à Bordeaux, démissionne du gouvernement   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyLun 18 Juin - 1:11

Le ministre de l'Ecologie Alain Juppé a été battu dimanche face à la candidate socialiste Michèle Delaunay qui a réuni 50,93% des voix à Bordeaux au second tour des législatives, une défaite qui lui coûte son portefeuille ministériel qu'il abandonnera comme il s'y était engagé.

"Je présenterai dès demain matin au président de la République et au Premier ministre ma démission des fonctions de ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables", a annoncé M. Juppé devant des électeurs Bordelais, quelques minutes après l'annonce des résultats.

M. Juppé était parti à la bataille des législatives pour retrouver un mandat de député qu'il devait laisser à son suppléant, Hugues Martin, en cas de victoire.

Dès le début de sa campagne, il avait mis son ministère dans la balance, soulignant sans cesse que la "seule source de légitimité (d'un homme politique), c'est la confiance de ses électeurs" et ajoutant que s'il ne l'avait pas il en "tirerait les conséquences".

"S'agissant de mon mandat municipal, je réunirai dans les prochains jours mon équipe municipale et nous déciderons ensemble de ce qu'il convient de faire", a-t-il indiqué dimanche soir.
Michèle Delaunay félicitée par ses partisans le 17 juin 2007 à Bordeaux

Michèle Delaunay félicitée par ses partisans le 17 juin 2007 à Bordeaux
© AFP - Pierre Andrieu

Alain Juppé, qui fut un temps désigné par Jacques Chirac comme "le meilleur d'entre nous", a quitté la mairie de Bordeaux vers 22H00, veste jetée sur l'épaule, sous le regard de militants abasourdis, tandis que des partisans de sa rivale Michèle Delaunay le huaient dans la cour de la mairie.

Quelques centaines de mètres plus loin, dans une ambiance festive et sous les hourras, Mme Delaunay saluait une "victoire historique" dans une circonscription détenue depuis 60 ans par la droite et remerciait "particulièrement le candidat du MoDem".

Ce dernier, Ludovic Guinard, était arrivé avec 8,31% en troisième position au premier tour des élections, derrière M. Juppé (43,73%) et Mme Delaunay (31,36%). Il n'avait pas donné de consigne de vote.

"Ségolène Royal a gagné à Bordeaux et nous avons concrétisé", a souligné Mme Delaunay, en référence au score surprise de 54,66% réalisé au second tour de l'élection présidentielle dans cette circonscription par la candidate socialiste.

L'échec de M. Juppé intervient huit mois après sa victoire éclatante sur la scène politique à son retour du Québec. Il avait reconquis son fauteuil de maire avec les 56,24% de voix obtenus par la liste qu'il conduisait.

Alain Juppé avait dû quitter ses mandats électifs après sa condamnation en appel le 1er décembre 2004 à 14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité dans l'affaire des emplois fictifs du RPR à Paris.

Il était revenu à Bordeaux au cours de l'été 2006 après avoir enseigné pendant un an à l'Ecole nationale d'administration publique de Montréal.

En 2002, M. Juppé avait été réélu député par 55,49%. Ce score s'était effrité en 2004 avec l'élection de son dauphin désigné Hugues Martin lors d'une législative partielle avec 51,26% des voix.

L'annonce de la démission de M. Juppé a été saluée dimanche soir par le ministre du Budget Eric Woerth et celui du Travail Xavier Bertrand comme une décision d'une "grande élégance".

La "dignité" de la déclaration de M. Juppé été saluée à gauche par Elisabeth Guigou (PS) et Laurent Fabius (PS).

Pour sa part, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement et de la Recherche, a estimé que "ça va être très difficile de trouver quelqu'un qui ait la même envergure".
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MessageSujet: Jean-Louis Borloo remplace Alain Juppé au Medad   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyMar 19 Juin - 20:36

Le premier ministre François Fillon a dévoilé le 19 juin la composition de son nouveau gouvernement. C’est finalement Jean-Louis Borloo, ancien ministre chargé de l’économie, qui remplace Alain Juppé à la tête du ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (Medad). Celui-ci a en effet démissionné suite à sa défaite dans le cadre des élections législatives à Bordeaux (1). Jean-Louis Borloo devient ministre d'Etat et numéro deux du gouvernement, puisque le Medad garde les mêmes attributions (2).

La nomination du monsieur «social» de l'UMP peut apparaître étrange. Il a pourtant été l'un des fondateurs de Génération écologie en 1991 avec, entre autres, Brice Lalonde, Haroun Tazieff et Noël Mamère. Malgré tout, il devra faire ses preuves dans un ministère conçu spécialement pour Alain Juppé. Il lui faudra notamment contenir l'inimitié entre les deux grands corps que sont les Mines (industrie) et les Ponts et chaussées (équipement) et coordonner les différentes grandes directions aux objectifs parfois opposés.

Nathalie Kosciusko-Morizet, députée UMP de l’Essonne, va quant à elle occuper la fonction de secrétaire d'Etat à l'écologie, alors que Dominique Bussereau conserve celui de secrétaire d’Etat aux transports. La jeune députée est connue pour sa maîtrise des dossiers environnementaux. Elle a d'ailleurs été «félicitée» par France Nature environnement (FNE) qui dit avoir «eu l’occasion d’apprécier l’engagement de Mme Kosciusko-Morizet, lors de l’élaboration de la Charte de l’environnement en 2005» et avoir «noté ses prises de position courageuses lors de la discussion du projet de loi sur les OGM». L'accueil que réserve FNE à Jean-Louis Borloo est loin d'être aussi chaleureux puisque la fédération se contente de «prendre acte» de sa désignation.

Ces nominations arrivent au moment où les associations ont déjà pris plusieurs douches froides de la part du Medad. Alain Juppé a annoncé, jeudi 14 juin, que le maïs transgénique MON810 de Monsanto continuerait à être cultivé et commercialisé en France pour l’alimentation animale en dépit des protestations des ONG. Les mêmes ont critiqué le soutien de la France, lors du dernier Conseil Agriculture, au projet de directive sur l'agriculture biologique qui devrait introduire une tolérance de 0,9% d'OGM dans les aliments bio. Les prochaines réunions de préparation du Grenelle de l'environnement, qui doit avoir lieu en octobre prochain, promettent d'être tendues.

Entre autres changements survenus au sein du gouvernement, on notera la nomination de Michel Barnier, ancien ministre de l’environnement entre 1993 et 1995 et un temps pressenti à la tête du Medad, au poste de ministre chargé de l’agriculture et de la pêche. Il y remplace Christine Lagarde qui prend la place de Jean-Louis Borloo. La boucle est bouclée.
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MessageSujet: Vidéo du G8: les explications de Sarkozy   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyMer 20 Juin - 19:59

Vidéo du G8: les explications de Sarkozy


J'étais en retard, j'ai donc monté les escaliers quatre à quatre": Nicolas Sarkozy a ainsi commenté au Parisien et Europe1 la vidéo largement diffusée sur Internet de son arrivée à une conférence de presse au G8. Nicolas Sarkozy affirme n'avoir découvert ces images que le lundi 11 juin, en famille. Son épouse Cécilia et deux de ses enfants auraient regardé la séquence, "hilares", selon le quotidien et la radio.

L'extrait, mis en ligne le 8 juin, qui montre le président français essoufflé et semblant réprimer un rire, a suscité une rumeur d'éventuel état d'ébriété. Un présentateur du journal de la deuxième chaîne publique de la RTBF avait du présenter des excuses officielles pour avoir lancé les images en affirmant que Nicolas Sarkozy "sortait d'un entretien avec son collègue russe Vladimir Poutine et apparemment il n'avait pas bu que de l'eau".

"Je n'avais rien de particulier à dire. J'ai donc demandé s'il y avait des questions. Je ne bois pas une goutte d'alcool. Je n'ai pas de mérite : je n'aime pas cela", a signifié Nicolas Sarkozy aux journalistes.

D'après les données de Réseau territoires et géographie de l'information, le nombre de visionnages de l'extrait a dépassé la barre des 15 millions.
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MessageSujet: Les journalistes en appellent à Sarkozy   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyVen 29 Juin - 19:19

Les Sociétés de journalistes de 27 médias ont demandé mercredi
à Nicolas Sarkozy des mesures légales garantissant
l'indépendance de la presse, sur fond de crise aux Echos et à
La Tribune qui "vient clôturer une +annus horibilis+ pour les
journalistes".

A l'issue d'une réunion d'urgence, le Forum permanent des SDJ
a adressé un courrier au président de la République qu'il
souhaite "rencontrer le plus rapidement possible" en tant que
"garant d'une démocratie impartiale" dont "le pluralisme,
garantie de l'honnêteté de l'information, est un élément
essentiel".

"Les atteintes à l'indépendance des rédactions se sont
multipliées ces derniers temps et n'épargnent aucune
rédaction", a déclaré François Malye, président du Forum lors
d'une conférence de presse.

Il a cité, entre autres, la "censure au Journal du Dimanche",
le licenciement d'Alain Genestar, ancien directeur de
Paris-Match et les tentatives de perquisitions au Canard
Enchaîné dans le cadre de l'affaire Clearstream.

Face à cette "accumulation insupportable, il faut faire
modifier la loi" pour "mettre fin au flou à l'origine de tous
les abus de pouvoirs", a plaidé M. Malye.

Le Forum propose notamment que l'existence des SDJ soit
reconnue par la loi et l'instauration d'un droit de veto -
comme au Monde - donnant aux rédactions le pouvoir de
s'opposer à un directeur de la rédaction. Une charte
déontologique est par ailleurs en cours de rédaction.

"Il est nécessaire d'avoir un cadre légal car nous sommes tous
en danger", a commenté Leïla de Comarmond, de la SDJ des
Echos, qui se trouve en position de "faiblesse extrême". "Nous
ne comprendrions pas que M. Sarkozy ne nous reçoive pas",
a-t-elle lancé, regrettant le "grand silence" du président.

Philippe Cohen, journaliste à Marianne, a souhaité de son côté
une "sanctuarisation du droit de critique des médias par les
médias eux-mêmes", s'inquiétant de la suppression de
l'émission +Arrêt sur images+" par France 5.

Cette réunion des SDJ, un fait rare, intervient alors qu'une
crise frappe les deux principaux quotidiens économiques
français, Les Echos et La Tribune.

L'affaire est "emblématique car elle traduit le mépris qu'ont
certains actionnaires de la valeur d'une entreprise de
presse", a commenté M. Malye.

Le groupe de luxe LVMH, dirigé par Bernard Arnault, a annoncé
la semaine dernière son intention de racheter Les Echos. S'il
met la main sur le premier quotidien économique français, LVMH
devrait alors vendre La Tribune, qu'il détient.

Les journalistes des deux quotidiens ont fait grève la semaine
dernière pour s'opposer aux intentions de M. Arnault, un
proche de M. Sarkozy.

A La Tribune, déficitaire, les salariés redoutent les
conséquences sociales d'une vente précipitée.

Leurs confrères des Echos craignent que leur cession à LVMH
menace leur indépendance éditoriale et crée des conflits
d'intérêts, alors que le groupe, présent dans le luxe, la
distribution et les médias, fait l'objet de nombreux articles.

"Comment les lecteurs pourront-ils s'informer de façon fiable
sur la multitude de domaines d'activité sur lesquels Bernard
Arnault est présent?", s'interroge Vincent de Féligonde, de la
SDJ des Echos, dans une tribune publiée dans le Wall Street
Journal.

Jean-Baptiste Jacquin, de La Tribune, a rappelé de son côté
une "censure" intervenue en septembre sur une partie d'un
sondage "trop favorable à Ségolène Royal".
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MessageSujet: Jean-Louis Borloo expose les orientations du Medad   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyVen 29 Juin - 20:39

Le 29 juin, le nouveau ministre d’Etat est apparu enthousiaste et confiant. Il a insisté sur la nécessité d’être exemplaire et de passer à l’action.

«Après quelques semaines de rodage, le ministère de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durables (Medad) est aujourd’hui en ordre de marche». Jean-Louis Borloo a débuté ainsi son discours, prononcé au nom de la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, et du secrétaire d’Etat chargé des transports Dominique Bussereau. «Pour nous, voici venu le temps de l’action», a-t-il indiqué, précisant que le Medad tiendrait les engagements pris par le président Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle et qui répondent à trois exigences: celle de la responsabilité vis-à-vis des citoyens qui se considèrent comme les principaux acteurs du changement et qu’il faut accompagner dans cette démarche, celle de la compétitivité économique car «les économies qui n’ont pas pris le virage écologique sont condamnées à moyen terme à disparaître», et celle de la solidarité vis-à-vis des plus démunis, «premières victimes de la raréfaction des ressources».

Divisé en 5 pôles (lutte contre le réchauffement climatique, transports, biodiversité et ressources naturelles, aménagement durable, et prévention des risques techniques et sanitaires), le Medad comptera parmi ses actions majeures le lancement d’un grand chantier thermique au niveau du bâtiment. Jean-Louis Borloo a paru très confiant quand aux moyens financiers nécessaires au ministère pour mener à bien ses missions. «On n’a jamais de problèmes de financement pour un grand programme. Nous sommes très détendus sur la question du budget», a-t-il confié, insistant par ailleurs sur son souhait d’appliquer une «méthode d’objectifs quantifiés et évaluables» au Medad. «Je suis un obsédé des programmes», a-t-il fait remarquer. Le ministre d’Etat souhaite aussi que le Medad soit le ministère du «passage à l’acte», qui montre l’exemple auprès des autres ministères. Il sera d’ailleurs chargé de vérifier que toutes les commandes publiques de l’Etat et des établissements publics «répondent bien aux critères du développement durable».

Abordant la question du rôle de la France sur le plan international, Jean-Louis Borloo a notamment déclaré: «Nous entrons dans une période d’évaluation du protocole de Kyoto et de préparation de l’après-Kyoto, qui va se faire sous présidence européenne française. La France a une responsabilité majeure pour faire de l’après Kyoto un véritable virage dans l’histoire de l’humanité.»

Enfin, le Grenelle de l’environnement qui aura lieu à l’automne est considéré par le ministre et ses secrétaires d’Etat comme une «étape cruciale». «Il s’agit de faire un pacte national de l’écologie, de faire remonter toutes les réflexions qui existent sur le territoire», a précisé Jean-Louis Borloo. Nathalie Kosciusko-Morizet a quant à elle qualifié cette initiative de «premiers travaux pratiques de la charte constitutionnelle de l’environnement». «Il va falloir travailler vite, y compris en juillet et août, pour faire les premières propositions en septembre», a-t-elle ajouté. Les citoyens, considérés comme constituant le sicième collège qui participe aux concertations, seront par ailleurs invités à s’exprimer via internet en septembre.
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MessageSujet: Re: Observatoire de notre gouvernement Sarkosy   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyLun 8 Oct - 20:17

la photo officiel de Sarko...

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MessageSujet: Re: Observatoire de notre gouvernement Sarkosy   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyMar 9 Oct - 0:14

lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol!

Trop bien!!
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MessageSujet: Première épreuve de force pour Sarkozy et Fillon   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyJeu 18 Oct - 9:01

Le gouvernement aborde ce jeudi son premier conflit social d'envergure, avec la journée d'action contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, marquée par une forte grève attendue dans les transports.

Mobilisation historique
Tout en disant prévoir une "forte mobilisation", le couple exécutif a affiché sa détermination et tente d'écarter le spectre d'une paralysie du pays, comme en 1995, quand les grèves avaient poussé à l'abandon de la réforme. "Il y a des réformes à faire, tout le monde le sait. J'ai été élu pour ça, on va les faire tranquillement, en maintenant le dialogue", a réaffirmé le président, dès mardi soir.

Mais les syndicats de cheminots, en première ligne du conflit, reprochent au gouvernement de n'avoir dégagé aucun espace de négociation sur le fond du projet et haussent le ton. "Le gouvernement doit bouger, sinon on va vers une crispation, a prévenu Remi Aufrère, secrétaire général de FO cheminots, en laissant planer le risque d'un conflit de longue haleine. Même si certains cheminots n'entendaient pas continuer vendredi, ils se remettront en grève la semaine prochaine ou le 1er novembre, car on ne voit aucune ouverture du côté gouvernemental".

Sud-Rail parle d'une mobilisation historique à la SNCF en raison de l'implication sans précédent, selon le syndicat, des cadres de l'entreprise.

Trois des huit syndicats (FO, Sud-Rail, FGAAC) appellent les cheminots à se prononcer vendredi matin, lors d'assemblées générales, sur une possible reconduction du mouvement. Six autres organisations ont prévu une réunion le 22 octobre pour décider d'une suite éventuelle si le gouvernement campait sur ses positions.

"L'objectif commun, c'est que le gouvernement fasse marche arrière", a résumé Rémy Aufrère, tandis que Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, appelle le gouvernement à revoir sa copie et à ouvrir "une réelle négociation" sur le fond du projet. "Nous ne négocierons pas dans les entreprises tant que le cadre général de la réforme sera celui qui nous a été présenté", a-t-il déclaré au Monde.

Baisse des retraites?
Parallèlement à la soixantaine de manifestations prévues à Paris - où défileront la plupart des leaders syndicaux - et en province, la grève touchera surtout le trafic ferroviaire de la SNCF dès mercredi 20h00 (18h00 GMT) et les transports en commun de Paris et d'Ile-de-France (lire nos informations pratiques). Signe de l'ampleur des perturbations à la SNCF, 46 TGV fonctionneront, sur 700 en temps normal.

Des préavis de grève ont été déposés dans 27 villes de province à l'appel de la fédération CGT des transports, mais pour protester contre la mise en place d'un service minimum à partir de janvier 2008 et non sur la question des régimes spéciaux.

Air France prévoit un trafic normal sauf si les contrôleurs aériens s'en mêlent.

En revanche, EDF s'attend à "une forte mobilisation" et "mettra tout en oeuvre pour assurer la continuité du service public".

Des débrayages sont attendus dans l'audiovisuel public et dans la fonction publique, en particulier aux Impôts et à l'ANPE.

Sondages contradictoires
Les Français semblent partagés sur le bien-fondé de la grève. A en croire un sondage BVA pour Le Figaro et LCI, 55% des sondés, contre 43%, estiment que la grève de jeudi n'est pas vraiment ou pas du tout justifiée. Mais selon une enquête CSA pour L'Humanité, 54% des sondés disent soutenir la mobilisation, 26% y étant hostiles et 17% indifférents.

Les syndicats espèrent convaincre l'opinion qu'en laminant les régimes spéciaux, le gouvernement prépare une nouvelle réforme des retraites pour l'ensemble des Français. Nicolas Sarkozy, lui, entend aligner les régimes spéciaux de retraite sur celui de la fonction publique, une promesse de la campagne électorale qui repose selon lui sur "un principe d'équité et d'égalité".

Le document d'orientation soumis aux syndicats propose d'allonger progressivement la durée de cotisation de 37 ans et demi à 40 ans d'ici à 2012.

Les régimes spéciaux concernent environ 1,6 million de personnes, principalement à EDF, GDF, à la SNCF et la RATP.

Les syndicats de cheminots clament haut et fort que les agents de la SNCF ne sont pas des privilégiés et que les régimes créés en 1909 visaient à tenir compte de contraintes qui existent toujours, comme les horaires décalés. Ils ajoutent qu'en échange de la possibilité de partir à 55 ou 50 ans, les cheminots touchent de plus petites retraites.

"Or on nous demande de travailler plus longtemps et de toucher moins", martèle Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT Cheminots, pour qui l'introduction d'une décote va introduire une baisse des retraites de près de 30%.

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a cependant réaffirmé mercredi que, dans le cadre de la réforme, les agents n'auront pas de plus petites retraites s'ils effectuent une carrière complète. "Dans ces entreprises, vous ne pouviez pas rester après 5O ou 55 ans. Demain ce sera possible parce que la réforme (...) c'est aussi pour placer l'ensemble des Français sur un pied d'égalité par rapport à la durée de cotisation", a-t-il répondu aux questions d'actualité de l'Assemblée nationale.
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MessageSujet: Les félicitations de Sarkozy à Poutine...   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyMar 4 Déc - 20:07

La FIDH, Amnesty international ainsi que plusieurs politiques de gauche français jugent la réaction du président contraire à ce qu'on attendrait de la patrie des droits de l'Homme.


Le président d'honneur de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) s'est insurgé, mardi 4 décembre, du message de félicitations du président Nicolas Sarkozy à son homologue russe Vladimir Poutine après les élections en Russie.
"La réaction de Sarkozy, totalement esseulée, est à la fois incompréhensible et scandaleuse", a déclaré Patrick Baudouin.
"Je pense que c'est un excès de zèle qui n'avait rien d'indispensable et qui ne contribue pas à honorer la France. Apporter un soutien à Poutine après des élections unanimement condamnées, c'est se compromettre et aller à l'encontre du discours officiel" sur le respect nécessaire des droits de l'Homme, a poursuivi Patrick Baudouin.
"C'est un mauvais coup porté aux démocrates et aux défenseurs des droits de l'Homme en Russie, au moment où il y a une dérive autoritaire évidente du régime de Poutine", a-t-il ajouté.



"Realpolitik" pour Amnesty

"Nous sommes très déçus par sa réaction, une fois de plus les droits humains sont négligés", a déploré pour sa part Danièle Artur, membre de la coordination Russie à Amnesty International, rappelant que chef de l'Etat avait tenu des propos très durs à l'encontre du président russe pendant la campagne présidentielle.
"Nous sommes en plein dans la realpolitik. Pourtant, on aurait pu être plus fermes. Car les Russes attendent beaucoup de nous, quoiqu'on en pense. Ils ne veulent pas seulement avoir leur porte-monnaie rempli", a-t-elle dit.
Nicolas Sarkozy a appelé lundi Vladimir Poutine pour le "féliciter" de la victoire de son parti dimanche aux élections législatives. La régularité du scrutin a été contestée par l'opposition russe et par plusieurs capitales occidentales.



"Félicitations" de Sarkozy

Les félicitations de Nicolas Sarkozy n'ont filtré que par l'entourage du président, l'Elysée s'étant jusque-là borné à confirmer que Nicolas Sarkozy avait téléphoné à Vladimir Poutine, mais sans préciser le contenu de cette conversation.
Selon le Kremlin, le chef de l'Etat français a "chaleureusement félicité" son homologue russe.
Les deux présidents ont "eu un échange de vues sur les questions d'actualité relatives aux relations franco-russes au cours d'une conversation (téléphonique) où le président français N. Sarkozy a chaleureusement félicité V. Poutine pour sa victoire aux élections", a précisé la présidence russe dans un communiqué.



Poniatowski évasif

Le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Axel Poniatowski (UMP), interrogé sur France Inter sur le fait de savoir si Nicolas Sarkozy avait félicité son homologue russe, est resté évasif.
"Je ne sais pas. C'est ce que dit le Kremlin mais il n'y a pas eu de communiqué de l'Elysée en ce sens", a-t-il répondu. "Je sais qu'il l'a eu au téléphone. En revanche je ne sais pas ce qu'ils se sont dit et je doute dans tous les cas beaucoup qu'il l'ait félicité chaleureusement", a-t-il ajouté.
"Ce qui est clair, c'est que cette campagne" pour les élections législatives russes "n'a pas été réalisée très démocratiquement", a estimé M. Poniatowski.
Mais, "je pense qu'en même temps il ne faut pas diaboliser. On sait que Poutine est très populaire en Russie" et puis "n'oublions pas que la Russie revient de très loin. La Russie était un régime fasciste soviétique, elle traverse une longue période de transition qui est difficile", a-t-il fait valoir.



Novelli salue la "clarté des résultats"

Les élections russes ont reçu peu d'échos positifs en France. Mardi, le secrétaire d'Etat français chargé des Entreprises et du Commerce extérieur, Hervé Novelli, a estimé à Moscou que la "clarté des résultats" aux législatives russes ouvrait une "période de stabilité importante pour les acteurs économiques".
"Je voulais indiquer que le résultat, la France en prend acte, constate qu'une large majorité s'est portée sur des candidats soutenus par Vladimir Poutine", a déclaré Hervé Novelli, en déplacement en Russie, dans une conférence de presse.
"C'est vrai que nous avons noté qu'il y a des allégations d'irrégularités qui ont été soulevées par un certain nombre de personnes. Nous attendons évidemment que les autorités russes fassent la lumière sur ces allégations et puissent indiquer ce qu'elles en pensent", a-t-il ajouté.
"Au-delà des allégations, la clarté des résultats ouvre une période de stabilité qui me semble importante pour les acteurs économiques qui ont besoin de visibilité, de clarté et de stabilité pour pouvoir améliorer leur activité tant commerciale que financière", a-t-il ajouté.



Félicitations de Gollnisch

La seule autre personne à avoir publiquement félicité Vladimir Poutine n'est autre que… Bruno Gollnisch, député européen, responsable des affaires internationales du Front national. Pour lui, "ces élections, qu'ils s'agissent des résultats du parti gouvernemental ou ceux du parti Libéral-démocrate, traduisent une renaissance de l'affirmation du fait national et de la fierté russe".
"Cette traduction est peut-être imparfaite, mais comment ne pas être stupéfait du culot des donneurs de leçons occidentaux, naguère muets à l'époque communiste, sur le manque de démocratie en Russie", a-t-il ajouté.
"Ce pays où les dirigeants des principaux complexes militaro-industriels détiennent la presse et la télévision pro-gouvernementale (...) est-ce seulement la Russie de Poutine, ou bien aussi la France de Sarkozy ?", a-t-il demandé, en faisant référence à "Matra, Dassault, Bouygues".
"Nos démocraties doivent balayer devant leurs portes, et préparer avec la Russie les coopérations fructueuses du grand espace boréal qui, mieux que l'Union européenne, peut répondre aux défis du monde de demain" déclare-t-il.



"Pas démocratiques", estime Berlin

Les conditions du scrutin ont été contestées par l'opposition russe et plusieurs capitales occidentales, l'Union européenne et l'OSCE ont exprimé des inquiétudes ou des réserves quant à son déroulement.
L'Allemagne a même dénoncé un scrutin ni libre ni démocratique.
De son côté, la Maison Blanche a de nouveau demandé lundi à Moscou d'enquêter sur les accusations de fraude portées après les législatives russes et a indiqué que le président George W. Bush n'avait pas l'intention d'appeler son homologue Vladimir Poutine pour le féliciter. (avec AFP)
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MessageSujet: Le colonel Kadhafi est arrivé   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyLun 10 Déc - 19:12

Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi est arrivé lundi après-midi à Paris pour une visite officielle de cinq jours très controversée.

La France espère de cette visite la signature, lundi soir à l'Elysée, d'accords de coopération et de contrats.

Dans une interview publiée samedi par Le Figaro, le fils de Mouammar Kadhafi, Seif, a parlé de trois milliards d'euros de contrats dans l'aéronautique, les armements et l'énergie.

Il a également dit que la Libye négociait avec la France l'achat de chasseurs-bombardiers Rafale.

Le "guide de la Révolution" libyenne a été accueilli à sa descente d'avion à Orly par la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, avec qui il a ensuite gagné le Palais de l'Elysée pour un premier entretien avec le président Nicolas Sarkozy.

Le numéro un libyen est arrivé avec 35 minutes de retard sur l'horaire prévu à l'Elysée, dans une limousine blanche.

Vêtu d'une gandoura ocre, il a remonté à pied la cour d'honneur au son d'une musique militaire jouée par la garde républicaine. Nicolas Sarkozy lui a serré la main au bas du perron. Ils se sont tournés brièvement vers les photographes, que Mouammar Kadhafi a salués en levant le poing.

C'est sa première visite officielle depuis 34 ans - il avait alors été reçu par le président Georges Pompidou, en 1973.

Le programme complet de la visite du colonel Kadhafi n'est toujours pas connu. Interrogée à ce sujet lors de son briefing quotidien, la porte-parole du Quai d'Orsay Pascale Andréani à renvoyé les journalistes à l'ambassade de Libye.

Cette visite consacre une sorte de réhabilitation diplomatique de Mouammar Kadhafi et de la Libye, quatre mois et demi après la libération des infirmières et du médecin bulgares, que les autorités libyennes détenaient depuis huit ans.

Elle fait suite à la visite que Nicolas Sarkozy a effectué à Tripoli le 25 juillet dernier. Mais elle est vivement critiquée en France par l'opposition, embarrasse la majorité parlementaire et a mis à mal la solidarité gouvernementale.

Selon un sondage réalisé par l'institut Ifop pour l'hebdomadaire Paris Match, une large majorité des Français (61%) désapprouvent également cette visite officielle.

Dans une interview publiée par le Parisien, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade a joint sa voix à celle de l'opposition pour critiquer la venue de Mouammar Kadhafi, qui coïncide avec la Journée mondiale des Droits de l'Homme.

Le numéro un libyen "doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits", a-t-elle déclaré.

Rama Yade est cependant revenue en arrière lundi matin, avant d'être convoquée à l'Elysée par Nicolas Sarkozy.

"HEUREUX HASARD"

Elle a ainsi souhaité sur Europe 1 que sa position ne soit pas "caricaturée" et démenti qu'elle soit "hostile au principe" de la visite du numéro un libyen, qui "n'est pas le même" que le Kadhafi "d'avant".

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner s'est pour sa part déclaré "résigné" à la visite du "guide de la Révolution" libyenne.

Il n'assistera pas au dîner offert lundi soir par Nicolas Sarkozy en l'honneur de Mouammar Kadhafi pour cause de réunions à Bruxelles - "un heureux hasard", a-t-il dit sur France Inter.

Nicolas Sarkozy avait de nouveau justifié samedi la visite de Mouammar Kadhafi, malgré les dernières sorties du numéro un libyen, en marge du sommet Union européenne-Afrique à Lisbonne.

"Si nous n'accueillons pas des pays qui prennent le chemin de la respectabilité, que devons-nous dire à ceux qui prennent le chemin inverse ?" a dit le président français à la presse.

Il a dit vouloir "encourager" le retour de la Libye "vers la respectabilité internationale".

Le numéro un libyen avait fustigé vendredi la "dictature" du Conseil de sécurité de l'Onu et demandé aux anciens pays colonisateurs d'indemniser leurs ex-colonies.

Tout en qualifiant les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis d'"acte de folie", Mouammar Kadhafi avait d'autre part estimé qu'il ne fallait "pas s'étonner" que des personnes aient recours à de tels actes en réaction au déséquilibre des pouvoirs dans le monde et aux tensions qu'il nourrit.

Le Premier ministre, François Fillon, a pour sa part estimé lundi dans Les Echos que la polémique provoquée par la visite du numéro un libyen était "déplacée".

Mouammar Kadhafi, qui résidera à l'Hôtel de Marigny, la résidence des hôtes de l'Etat français, recevra comme il en a l'habitude ses propres invités sous une tente. Celle-ci a été dressée dans les jardins de cet hôtel particulier situé à côté du Palais de l'Elysée.
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MessageSujet: Nicolas Sarkozy-Carla Bruni: un couple à la Une   Observatoire de notre gouvernement Sarkosy EmptyDim 16 Déc - 22:38

Le magazine Point de vue en fait sa couverture mercredi prochain: le couple Nicolas Sarkozy-Carla Bruni ne se cache plus. Les deux amoureux ont été vus ensemble ce week-end et se sont laissé prendre au piège des photographes.


Un homme, souriant et détendu, Nicolas Sarkozy, déambulant tranquillement, sous les flashs des photographes, dans les allées de Disneyland Paris, en compagnie d’une jeune et jolie femme, Carla Bruni: cette scène, immortalisée par une poignée de paparazzi, depuis plusieurs semaines aux basques du chef de l’Etat et de l’ancien top model, chanteuse et compositrice, devrait faire, cette semaine, la couverture de trois magazines people, Point de vue, Paris Match et Closer.

C’est le premier de ces trois hebdomadaires qui doit ouvrir le feu, dès ce mercredi, en publiant une série de photos qui devraient susciter la curiosité et relancer, de manière spectaculaire, le débat sur la médiatisation de la vie privée du président de la République, deux mois, presque jour pour jour, après son divorce avec son épouse, Cécilia. C’était le 18 octobre. "Carla Bruni, la dame de cœur du président": en choisissant ce titre, Point de vue installe définitivement Nicolas Sarkozy à la rubrique people des journaux.

Le président, très à l’aise sur cette série de clichés, prise le 15 décembre par une dizaine de photographes professionnels présents sur les lieux et travaillant (au flash) sans se dissimuler, semble s’accommoder de ce coup de projecteur. Il y a une semaine, déjà, le couple -qui se serait rencontré lors d’un dîner chez le publicitaire Jacques Séguéla- avait été aperçu par ces mêmes photographes se promenant dans les jardins du château de Versailles, en compagnie de la mère de la jeune femme. Et le domicile même de Carla Bruni, à Paris, faisait l’objet de "planques" de photographes. Après Point de vue, ce devrait être au tour de Paris Match et de Closer d’alimenter un feuilleton qui aura fait de 2007 une année politico-people hors normes.
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